Ce sont (à tout casser) Des cheminots des …Alpes-Maritimes !
Il n’y a jamais eu de grévistes SNCF qu’autour de Nice !...
Et encore seulement les frappats-dingues du syndicat SUD…
Les conducteurs de TER du sud-est de la France ont voté à 97% (stalinien !) la reprise du travail. Selon la même agence de presse R*, il est convenu de sauver la face des agités du caténaire et d’ajouter qu’ils ont obtenu satisfaction « sur l'essentiel » de leurs revendications, mais au terme de deux mois de grève, apprend-on de source syndicale.
Pourquoi aussi ne pas préciser qu’il s’agit de SUD ?
Chacun ne sait-il pas que les anarcho-révolutionnaires sont maîtres de la SNCF locale, bien que service public national. Mais, les journalistes, majoritairement, restent encore sous la coupe de la CGT, qui s’est trouvée débordée sur sa gauche. Craindraient-ils donc de la mécontenter, comme au temps du rideau de fer ?
« Les » syndicats et la direction de la SNCF ont signé jeudi soir un protocole d'accord approuvé, en AG à main levée, vendredi après 22 heures de négociations, dirigées par le préfet des Alpes-Maritimes, Francis Lamy, un haut fonctionnaire à la hauteur de ses responsabilités.
Ce sont les voyageurs qui retrouvent leurs droits
Les usagers devraient pouvoir reprendre progressivement possession des trains qu’ils financent entre vendredi après-midi et le week-end. Les usagers ont été privés de TER réguliers pendant 59 jours entre le Var et l'est des Alpes-Maritimes durant l'un des conflits sociaux les plus longs en région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA). Mais delà à dire -dans la presse militante- que tout le Sud-Est a été affecté, c’est faire trop de déshonneur à ces fonctionnaires des chemins de fer qui nuisent à l’image de leurs collègues. C'est de la désinformation et du militantisme: c'est aussi tromper le lecteur.
Ne pas confondre avec 59 'minutes': c'est le temps de grève de chaque cheminot à tour de rôle, qui permet de bloquer l'ensemble du réseau, sans décompte de l'arrêt de travail, ni retenue de salaire pour les bloqueurs. Minimum de perte pour le cheminot , maximum de tracas pour l'usager.
> A la CGT, il ne reste que la parole.
C'est un combat bien trop long face à une "direction autiste" qui a traîné les pieds avant d'accepter de négocier, accuse Franck Boyer délégué syndical de la CGT Cheminots Nice, impuissant face à la poignée de syndiqués de SUD.
> La CGT avoue qu’elle est dépassée
"Aujourd'hui nous sommes soulagés ( !) parce que cette grève a été très difficile pour nous tous sur le plan financier, physique et moral (Merci SUD !). Mais au bout du compte, c'est quand même une victoire (pour SUD…) parce que nous avons réussi à débouter la SNCF sur toutes les pressions autoritaires qu'elle a exercées sur nous", a-t-il assuré, sans plus de précision. Les plus soulagés sont encore les usagers.
Les avancées officielles, en temps de crise
La crise n'est pas pour les cheminots
> Les cheminots conducteurs ont notamment obtenu une limitation du nombre de kilomètres à parcourir chaque jour. Les délicats estimaient qu'un conducteur ne pouvait garder une vigilance optimale au-delà de ...200 km et 63 arrêts en gare dans toute une journée de travail. Est-ce pour autant, et grâce à eux, que les petites gares vont disparaître à la vitesse d’un TER ?
> Ils ont par ailleurs obtenu 24 postes de conducteur supplémentaires (rien que sur Nice) pour que le plan de cadencement d'un train toutes les 15 minutes -aux heures de pointe- puisse être tenu sans incidence sur la durée du travail. Et en dehors des heures de pointe, la sieste et le pastis sous les mimosas ?
Les cheminots de Zola sont tout à coup bien agités dans leurs tombes : écoutez-les…
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