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jeudi 19 février 2009

Le PS oserait-il encore le Smic à 1500 euros bruts ?

L’opposition casse pourtant les mesures gouvernementales pour les démunis

Les responsables politiques et syndicaux ont réagi aux mesures annoncées mercredi 18 février par l'Elysée pour aider les plus démunis à faire face à la crise internationale. Tandis qu’à droite, on salue des mesures "très concrètes", selon l’opposition de gauche, l’effort de la collectivité en faveur des ménages ne serait pas à la hauteur de la situation et sans commune mesure avec les aides débloquées pour les entreprises.

Le PS est-il resté au temps du Smic à 1500 euros bruts et des 35 heures généralisées

Rafraîchissons la mémoire de la gauche et des Français qui seraient tentés d’accueillir ses dénigrements irresponsables actuels. Au temps des promesses électorales de campagne présidentielle, nous avons déjà tout entendu de la gauche. Aujourd’hui apparemment d’accord, mais pour tout rejeter, elle nous a donné le spectacle des rivalités, des contradictions et des reniements. Citons un « couac » qu’il convient de garder en mémoire avant de céder aux chants populistes de l’opposition.

« Des idées « peu » ou « pas crédibles ». Voilà ce qu’étaient déjà, selon Sa Cynique Majesté Royal, la généralisation des 35 heures (instaurées par la socialiste Aubry) et l’augmentation du Smic à 1500 euros bruts sur cinq ans. Nous serions en plein dedans ! Ces deux propositions figuraient pourtant dans son Pacte présidentiel. Mais la candidate socialiste avait fait savoir, hier, dans l’émission Questions d’info, diffusée sur LCP et France Info, qu’elle n’y croyait pas. Selon elle, il faut « remettre en cause un certain nombre de choses, par exemple le Smic à 1500 euros qui est une idée phare de Laurent Fabius (…) ou la généralisation des 35 heures. Ce sont deux idées qui étaient dans le projet des socialistes et que j’ai dû reprendre dans le Pacte présidentiel et qui n’ont pas été du tout crédibles », lâche Ségolène Royal, qui ajoute : « moi-même j’avais un doute là-dessus. » Cette petite bombe larguée en direction du député de Seine-Maritime s’est donc accompagnée d’une mise en cause de tout le parti, à qui l’amère Royal reprochait « certaines mesures » « peu crédibles » qu’elle aurait été contrainte d'inclure dans son programme dans un souci de « cohérence ».
Un énorme « couac » qui ne cloue pas le bec des socialistes impénitents. Ils continuent de faire valser les millions et les milliards.

VOIR et ENTENDRE


L'amère Royal sur LCP le 20/06/07 3/3 par ariane_40


Nous sommes prévenus ; méfions-nous de leurs déclarations qui ne les engagent nullement, de leur escalade démagogique dans les pressions sur le gouvernement et de leurs manipulation de l’opinion.

L’opposition politique
Aucune proposition, que du mépris

Le parti socialiste n'est pas avare de déclarations...
1- Benoît Hamon
, porte-parole du PS qui doit faire avec, dénigre l’effort des Français solidaires : Le p’tit Hamon est à nouveau fasciné par le gigantisme américain. "Annoncer 2,6 milliards d'aides sociales, c'est presque cent fois moins qu'aux Etats-Unis. Le chef de l'Etat a distribué les restes du banquet des banquiers, il s'est contenté de faire l'aumône aux plus fragiles." "C'est un baume, cela va soulager un peu les difficultés mais ce qu'on attendait c'était de la justice sociale". Des mots et de la compassion ne font pas bouillir la marmitte.

2- Jean-Marc Ayrault
, président du groupe PS de l'Assemblée, généreux avec l’argent des Français : "Les 2,6 milliards débloqués en faveur des ménages représentent à peine 10 % de l'effort accordé aux entreprises (...). 'L'esprit de justice' présidentiel demeure pingre. II reste à des années lumière du plan massif, global et à effet immédiat que proposent les socialistes." "Les mesures présidentielles relèvent bien davantage du coup de pouce pour temps calme que d'un contrat social pour temps de crise 'sans précédent'". 1500 euros pour tous , tout de suite ?

3- Henri Emmanuelli
(député, courant Hamon, gauche du PS). L’enjeu d’Emmanuelli est-il de mettre le pays en cessation de paiement ? En attendant la banqueroute nationale qu’il appelle de ses vœux, Riton fait de la littérature et manie la métaphore, à défaut de propositions éclairées. Ces mesures «ne constituent en réalité qu'un train de mesurettes, qui laisse sur le quai les vraies attentes des Français en matière de pouvoir d'achat». «Annoncer entre 1,6 et 2,6 milliards d'euros en faveur des classes démunies, soit moins de 0,1% du PIB, n'est pas à la hauteur de l'enjeu». «L'impression de saupoudrage domine». «Nicolas Sarkozy a peut-être répondu au Medef mais certainement pas aux salariés de ce pays». Si Emmanuelli ne ressortait pas des phrases toutes faites depuis plusieurs décennies, il ne sous-estimerait pas l’inquiétude du Medef qui a besoin de convaincre les investisseurs pour maintenir les emplois.

3- Jean-Luc Mélenchon
, élu PS mais aujourd'hui dissident, fondateur du PG (Parti de gauche) plafonne au niveau des slogans et agite les populations. "Après 360 milliards pour les banques puis 26 milliards pour l'économie et les entreprises, il ne reste qu'une peau de chagrin de 2,6 milliards d'euros, selon les chiffres de l'Elysée, pour les travailleurs.""Alors que la crise économique et sociale s'amplifie, les mesures présentées par
Nicolas Sarkozy
s'amenuisent de semaine en semaine". «Pirouettes et causettes ne font pas une politique à la hauteur des circonstances». «Une fois de plus, le président ruse et agite des leurres. Il profite de la crise pour faire avancer encore le modèle de société où les salariés et l'Etat sont mis à contribution, tandis que les actionnaires voient leurs superprofits épargnés et leur égoïsme social encouragé».
Que Mélenchon agite bien son chiffon rouge usé de l’égoïsme social, car déjà les superprofits ne sont plus épargnés comme il le prétend et le modèle socio-économique qu’il préconise ayant échoué, il devra plus vite que prévu trouver des investisseurs pour lancer une nouvelle utopie.

PaSiDupes regrette de n'avoir pas encore eu connaissance des remarques amènes du PCF...
Quant au NPA du trotskiste Besancenot, il est probablement bien trop occupé à faire la révolution dans l'Outre-Mer pour distraire un instant si bref soit-il de son précieux temps à la cause des petits blancs héxagonaux...

L’opposition syndicale
Les syndicats seraient-ils plus positifs que les partis d’opposition ?

Jean-Claude Mailly (FO)
a relevé «quelques éléments qui bougent un peu», sur le chômage partiel, la formation et les allègements fiscaux. «Mais c'est beaucoup trop court», a-t-il aussitôt enchaîné, déplorant qu'il y ait «des oubliés». La moitié des ‘ménages’ ne paie pas l’impôt. Les classes moyennes n’ont pas été oubliées et paieront plein pot !

Bernard Thibault (CGT)
Le leader de la CGT a qualifié les décisions présidentielles de "série de mesures d'accompagnement social à la crise" Rappelant qu'elles avoisinent 2,6 milliards d'euros, il s'est dit «bien obligé de ramener ce chiffre à la somme de 8 mds d'euros correspondant à la suppression de la taxe professionnelle pour les entreprises». Raisonnable ?

François Chérèque (CFDT)
«L'action syndicale a permis une première inflexion dans la politique gouvernementale. Les quelques mesures annoncées aujourd'hui (...) vont dans ce sens. Mais face à la situation des salariés, les mesures sont insuffisantes.» Les syndicats ne posent pas la question du financement.

Les démagogues de gauche ne se posent plus la question du surendettement de la France et ne jouent plus les parents responsables qui refuseraient de transmettre la dette aux générations suivantes.

Le Mouvement national des chômeurs et précaires (MNCP)
Les mesures annoncées sont «totalement insuffisantes», car les revenus les plus faibles ont besoin, selon lui, d'«une amélioration permanente et non de primes ou remises d'impôts exceptionnelles». L'U.E. se charge de rappeller la gauche à plus de modération dans la démagogie.

La majorité politique

Jean-François Copé, président du groupe UMP
de l'Assemblée : "Je salue les mesures très concrètes annoncées par le président de la République pour répondre aux difficultés des Français les plus touchés par la crise." "Il a entendu les inquiétudes des Français les plus modestes et il y a répondu par des mesures exceptionnelles, à la fois concrètes et ciblées tout en réaffirmant la nécessité de poursuivre les réformes." "C'est à l'opposé de la politique de saupoudrage inefficace proposée par le Parti socialiste."

Maurice Leroy (porte-parole du Nouveau Centre), salue un "tournant social vers plus de justice et d'équité" avec "des réponses justes pour nos compatriotes qui souffrent le plus de la crise tout en maintenant son cap réformateur".

Henri de Raincourt
(président du groupe UMP au Sénat) . «Dans cette période d'incertitude profonde, où les emplois sont plus que jamais menacés, Nicolas Sarkozy, gardant fermement le cap de la relance, apporte des solutions efficaces et pragmatiques».

Il conviendrait de bien préciser que ces mesures de soutien social n’ont qu’une durée limitée de vie, celle de la crise…
Le temps pour les socialistes de se mettre d’accord sur l’opportunité d’un Smic à 1500 euros bruts et des 35 heures généralisées !

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