Le Supérieur a demandé "pardon" au pape pour Mgr Richard Williamson
La Fraternité intégriste Saint Pie X, à laquelle Mgr Richard Williamson appartient, a décidé de faire un geste en direction du pape dimanche en le sanctionnant. Elle a privé Mgr Richard Williamson de la direction de son séminaire de La Reja, à 40 km à l'ouest de Buenos Aires en Argentine, et a pris une nouvelle fois désavoué ses déclarations.
"Les affirmations de Mgr Williamson ne reflètent aucunement la position de notre congrégation", affirme le père Christian Bouchacourt, supérieur du District d'Amérique du Sud, rapportait l'agence de presse argentine DYN dans la nuit de samedi à dimanche annonçant la destitution du prélat. "Il est évident qu'un évêque catholique ne peut parler avec autorité ecclésiastique que sur des matières concernant la foi et la morale (...) Notre Fraternité ne revendique aucune autorité sur d'autres questions."
"Tout en reconnaissant le caractère inopportun de ces commentaires, nous constatons avec tristesse que les accusations permanentes visant notre Fraternité ont également pour but de la discréditer", précise toutefois Christian Bouchacourt, regrettant que les propos tenus fasse entrave au rapprochement entre l'Église de Rome et sa Fraternité.
Face au tollé suscité par la prise de position de Mgr Williamson, le supérieur général de la communauté intégriste de la Fraternité Saint Pie X, Mgr Bernard Fellay, a demandé "pardon" au pape. Il a aussi "interdit" à l'évêque intégriste "toute prise de position publique sur des questions politiques ou historiques".
Le Vatican, selon qui le pape ignorait tout, à l'origine, des propos négationnistes de l'évêque britannique, a exhorté la semaine dernière Mgr Williamson à "prendre sans équivoque et publiquement ses distances". Or, estimant qu'il lui fallait d’abord étudier les "preuves" historiques, Mgr Williamson a refusé de renier ses déclarations négationnistes dans un entretien publié samedi en Allemagne par l'hebdomadaire Der Spiegel. "Il s'agit de preuves historiques, pas d'émotions. Et si je trouve des preuves, alors je rectifierai [les propos tenus]. Mais cela va prendre du temps", a affirmé l'évêque dans cette interview, la première depuis le décret du Vatican en sa faveur le 24 janvier.
La Fraternité intégriste Saint Pie X, à laquelle Mgr Richard Williamson appartient, a décidé de faire un geste en direction du pape dimanche en le sanctionnant. Elle a privé Mgr Richard Williamson de la direction de son séminaire de La Reja, à 40 km à l'ouest de Buenos Aires en Argentine, et a pris une nouvelle fois désavoué ses déclarations.
"Les affirmations de Mgr Williamson ne reflètent aucunement la position de notre congrégation", affirme le père Christian Bouchacourt, supérieur du District d'Amérique du Sud, rapportait l'agence de presse argentine DYN dans la nuit de samedi à dimanche annonçant la destitution du prélat. "Il est évident qu'un évêque catholique ne peut parler avec autorité ecclésiastique que sur des matières concernant la foi et la morale (...) Notre Fraternité ne revendique aucune autorité sur d'autres questions."
"Tout en reconnaissant le caractère inopportun de ces commentaires, nous constatons avec tristesse que les accusations permanentes visant notre Fraternité ont également pour but de la discréditer", précise toutefois Christian Bouchacourt, regrettant que les propos tenus fasse entrave au rapprochement entre l'Église de Rome et sa Fraternité.
Face au tollé suscité par la prise de position de Mgr Williamson, le supérieur général de la communauté intégriste de la Fraternité Saint Pie X, Mgr Bernard Fellay, a demandé "pardon" au pape. Il a aussi "interdit" à l'évêque intégriste "toute prise de position publique sur des questions politiques ou historiques".
Le Vatican, selon qui le pape ignorait tout, à l'origine, des propos négationnistes de l'évêque britannique, a exhorté la semaine dernière Mgr Williamson à "prendre sans équivoque et publiquement ses distances". Or, estimant qu'il lui fallait d’abord étudier les "preuves" historiques, Mgr Williamson a refusé de renier ses déclarations négationnistes dans un entretien publié samedi en Allemagne par l'hebdomadaire Der Spiegel. "Il s'agit de preuves historiques, pas d'émotions. Et si je trouve des preuves, alors je rectifierai [les propos tenus]. Mais cela va prendre du temps", a affirmé l'évêque dans cette interview, la première depuis le décret du Vatican en sa faveur le 24 janvier.
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