Le syndicat du Livre va encore sévir...
Il ne faut pas que la Ch’tite Aubry prive Sa Cynique Majesté Royal de la presse gratuite: sauvons la presse de l'amère Royal ! Une mesure, pour le coup exceptionnellement non populiste, consisterait à abonner les adhérents à deux balles du 9.3. au quotidien Libération. Le journal de LaurentJoffrin fait des révélations « inouïes », puisque le service public à la solde de la droite les a escamotées. S'il savait, le réseau ESF ne s’en relèverait pas, alors que le documentaire « Entre les Murs » a été jugé assez bon pour le Festival de Cannes, mais trop quelconque pour les Oscar d’Hollywood. Sean Penn n’aura pas pistonné un bon film de gauche mais aura au moins permis à France Télévisions, co-producteur chanceux, de remplir son escarcelle à cette occasion, même s’il nous a fait son cinéma sur la perte de publicité.
Il ne faut pas que la Ch’tite Aubry prive Sa Cynique Majesté Royal de la presse gratuite: sauvons la presse de l'amère Royal ! Une mesure, pour le coup exceptionnellement non populiste, consisterait à abonner les adhérents à deux balles du 9.3. au quotidien Libération. Le journal de LaurentJoffrin fait des révélations « inouïes », puisque le service public à la solde de la droite les a escamotées. S'il savait, le réseau ESF ne s’en relèverait pas, alors que le documentaire « Entre les Murs » a été jugé assez bon pour le Festival de Cannes, mais trop quelconque pour les Oscar d’Hollywood. Sean Penn n’aura pas pistonné un bon film de gauche mais aura au moins permis à France Télévisions, co-producteur chanceux, de remplir son escarcelle à cette occasion, même s’il nous a fait son cinéma sur la perte de publicité.
Voici l’article intégral [mais annoté] publié par Libération, le 23/02/2009 :
La dérive anticlandestins du gouvernement Zapatero
Espagne. Alors que le chômage explose, la police traque partout les sans-papiers.
MADRID, de notre correspondant FRANÇOIS MUSSEAU
James Aweya se souviendra douloureusement de son séjour à Madrid, où cet ingénieur en électronique était invité par un centre de recherche. La semaine dernière, ce Canadien de 47 ans d’origine ghanéenne se trouvait à l’aéroport de Barajas, sur le point de rentrer chez lui. Soudain, des policiers le jettent au sol, lui passent les menottes et le rudoient violemment.[« rudoyer » ‘tendrement’ aurait été un autre scoop…] Une heure plus tard, il est relâché, sans excuse ni explication. Les policiers se sont trompés de cible, ils cherchaient à interpeller un clandestin. Or, l’ingénieur noir avait ses papiers en règle. L’épisode, dont la presse s’est fait l’écho, illustre un scandale qui salit l’image «humaniste» du gouvernement socialiste de José Luis Zapatero [sic ! Mais seulement pour ceux qui ont gardé toute leur fraîcheur juvénile et néanmoins socialiste]: la chasse aux clandestins pour remplir des quotas d’arrestations. Quitte à tomber dans le délit de faciès et à pratiquer l’amalgame entre étrangers illégaux et délinquants. [L’effet Obama n’a pas encore gagné l’Espagne, via les Antilles françaises]
Consigne. Dans la capitale, la police nationale traque les clandestins un peu partout : dans l’aéroport, les gares, les bouches de métro, voire dans la rue ou sur des chantiers. Le scandale a éclaté lorsque les médias ont divulgué une directive policière affichée dans un commissariat de Vallecas, au sud-ouest de Madrid. Il y est recommandé aux agents d’«interpeller des sans-papiers, quels qu’ils soient, en dehors du district si besoin est». Car il s’agit avant tout de faire du chiffre. Dans ce commissariat, le quota est fixé à 35 détentions par semaine. [L’onde de choc du scandale ne s’est pas bien propagée au-delà des Pyrénées : l’effet Chernobyl, cette fois]
Embarrassé, le ministre de l’Intérieur, Alfredo Pérez Rubalcaba, s’est emmêlé les pinceaux. Dans un premier temps, il a affirmé : «La police a des objectifs quantitatifs pour combattre les délits», [Ne dirait-on pas d’infâmes propos de l’odieuse droite ?] une façon d’admettre l’existence d’une politique de quotas. [Juste ciel, l’horrible mot tabou !] Puis, il s’est ravisé : «Aucun responsable policier n’a donné une telle consigne», laissant entendre qu’il s’agissait d’un dérapage local et isolé. [A l’insu de leur plein gré…] Ce n’est pas l’avis des syndicats policiers. Ainsi, Alfredo Perdiguero, de l’Union fédérale de police (UFP), soutient que «chaque semaine, le préfet de police donne l’ordre aux commissariats d’arrêter un certain nombre d’étrangers». La pratique remonterait à octobre 2008. [Et ce syndicat vigilant s’est tu jusqu’à ce jour ?] Selon une autre source policière [la police n’est plus la « grande muette » d’aucun côté des Pyrénées], les agents auraient pour consigne d’interpeller en priorité les sans-papiers marocains, car leur rapatriement serait moins coûteux que pour les Latino-Américains. [Petits joueurs !]
A la lumière des accusations qui se multiplient dans la presse, relayées par l’opposition de droite [tous pareils, on ne le dit pas assez !], il semble que cette traque s’étende à l’échelle nationale. Et les trois syndicats policiers d’assurer que les hauts responsables [allez, pas jusqu’au niveau Zapatero tout de même…] sont au courant de cette pratique, «au minimum le directeur de la police, Francisco Vàzquez»[ouf !]. Dans les pages du quotidien El Mundo, de nombreux témoignages de policiers préférant l’anonymat [existent-ils seulement ?] dénoncent des pressions. «On exerce sur nous une forme de chantage. Si on n’est pas disposé à arrêter des sans-papiers dans les parcs, les bouches de métro ou les locutorios (des cabines de téléphone pour étrangers), on nous menace de nous placardiser ou nous renvoyer», accuse l’un deux [promis, ce n’est pas un intermittent du spectacle]. Dans son commissariat, le quota est fixé à 25 détentions par mois. Mais, comme les délits ne sont pas fréquents dans sa zone, les agents sont priés d’aller «chasser des clandestins où bon leur semble». [La crise ?]
Chômage. Parfois, l’excès de zèle pousse des policiers à sévir dans les files d’attente de l’Inem (l’ANPE espagnole [à moins que ce ne soit le « Pôle Emploi »…]) ou à l’entrée des entreprises. «On nous oblige à arrêter non pas des délinquants étrangers, se plaint un policier, mais des employés d’origine étrangère qui vont pointer, la gamelle à la main. On doit les interpeller pour le simple fait de ne pas avoir de papiers.» [Faudra-t-il leur envoyer Sa Cynique Majesté Royal en renfort ?]
Venant du gouvernement socialiste de Zapatero, cela fait un peu désordre. [Ils sont d’une candeur à Libé !...] Depuis son arrivée au pouvoir en 2004, il n’a eu de cesse de vanter l’apport positif des immigrés dans l’économie espagnole - ils représentent aujourd’hui 8,8 % de la population. [C’est le fossé entre le discours de campagne et l’action politique aux affaires, non ?] En 2005, alors que la croissance tutoyait les 4 %, les socialistes avaient légalisé 580 000 sans-papiers en trois mois, ce qui avait alors valu à Zapatero les reproches rageurs de Nicolas Sarkozy. Avec la crise, les choses ont radicalement changé.[En France, « y ka » augmenter les salaires ; pas en Espagne ? ]. Frappée par un chômage de 14 % [C’est à ne pas y croire, en terre socialiste], l’Espagne a choisi la fermeté [Sarkozy n’est donc pas une exclusivité ?]: renforcement des contrôles aux frontières, séjours plus longs dans les centres de rétention, et rapatriements massifs (plus de 100 000 depuis 2007). Quant au ministre de l’Intérieur, Pérez Rubalcaba, il se présente comme un modèle d’efficacité contre l’immigration illégale. Le quotidien El País, pourtant proche des socialistes, a dénoncé cette augmentation des arrestations de clandestins [Le socialiste Libé ne peut donc faire moins que le camarade ibérique ] : «Le fait de ne pas avoir ses papiers en règle, c’est une faute administrative, pas un délit. Cela revient à associer l’immigré au délinquant. [Juste un raccourci idéologique…] Le gouvernement doit mettre un terme à cette dérive sécuritaire.»
Et qui va mettre les « ola » ?
La dérive anticlandestins du gouvernement Zapatero
Espagne. Alors que le chômage explose, la police traque partout les sans-papiers.
MADRID, de notre correspondant FRANÇOIS MUSSEAU
James Aweya se souviendra douloureusement de son séjour à Madrid, où cet ingénieur en électronique était invité par un centre de recherche. La semaine dernière, ce Canadien de 47 ans d’origine ghanéenne se trouvait à l’aéroport de Barajas, sur le point de rentrer chez lui. Soudain, des policiers le jettent au sol, lui passent les menottes et le rudoient violemment.[« rudoyer » ‘tendrement’ aurait été un autre scoop…] Une heure plus tard, il est relâché, sans excuse ni explication. Les policiers se sont trompés de cible, ils cherchaient à interpeller un clandestin. Or, l’ingénieur noir avait ses papiers en règle. L’épisode, dont la presse s’est fait l’écho, illustre un scandale qui salit l’image «humaniste» du gouvernement socialiste de José Luis Zapatero [sic ! Mais seulement pour ceux qui ont gardé toute leur fraîcheur juvénile et néanmoins socialiste]: la chasse aux clandestins pour remplir des quotas d’arrestations. Quitte à tomber dans le délit de faciès et à pratiquer l’amalgame entre étrangers illégaux et délinquants. [L’effet Obama n’a pas encore gagné l’Espagne, via les Antilles françaises]
Consigne. Dans la capitale, la police nationale traque les clandestins un peu partout : dans l’aéroport, les gares, les bouches de métro, voire dans la rue ou sur des chantiers. Le scandale a éclaté lorsque les médias ont divulgué une directive policière affichée dans un commissariat de Vallecas, au sud-ouest de Madrid. Il y est recommandé aux agents d’«interpeller des sans-papiers, quels qu’ils soient, en dehors du district si besoin est». Car il s’agit avant tout de faire du chiffre. Dans ce commissariat, le quota est fixé à 35 détentions par semaine. [L’onde de choc du scandale ne s’est pas bien propagée au-delà des Pyrénées : l’effet Chernobyl, cette fois]
Embarrassé, le ministre de l’Intérieur, Alfredo Pérez Rubalcaba, s’est emmêlé les pinceaux. Dans un premier temps, il a affirmé : «La police a des objectifs quantitatifs pour combattre les délits», [Ne dirait-on pas d’infâmes propos de l’odieuse droite ?] une façon d’admettre l’existence d’une politique de quotas. [Juste ciel, l’horrible mot tabou !] Puis, il s’est ravisé : «Aucun responsable policier n’a donné une telle consigne», laissant entendre qu’il s’agissait d’un dérapage local et isolé. [A l’insu de leur plein gré…] Ce n’est pas l’avis des syndicats policiers. Ainsi, Alfredo Perdiguero, de l’Union fédérale de police (UFP), soutient que «chaque semaine, le préfet de police donne l’ordre aux commissariats d’arrêter un certain nombre d’étrangers». La pratique remonterait à octobre 2008. [Et ce syndicat vigilant s’est tu jusqu’à ce jour ?] Selon une autre source policière [la police n’est plus la « grande muette » d’aucun côté des Pyrénées], les agents auraient pour consigne d’interpeller en priorité les sans-papiers marocains, car leur rapatriement serait moins coûteux que pour les Latino-Américains. [Petits joueurs !]
A la lumière des accusations qui se multiplient dans la presse, relayées par l’opposition de droite [tous pareils, on ne le dit pas assez !], il semble que cette traque s’étende à l’échelle nationale. Et les trois syndicats policiers d’assurer que les hauts responsables [allez, pas jusqu’au niveau Zapatero tout de même…] sont au courant de cette pratique, «au minimum le directeur de la police, Francisco Vàzquez»[ouf !]. Dans les pages du quotidien El Mundo, de nombreux témoignages de policiers préférant l’anonymat [existent-ils seulement ?] dénoncent des pressions. «On exerce sur nous une forme de chantage. Si on n’est pas disposé à arrêter des sans-papiers dans les parcs, les bouches de métro ou les locutorios (des cabines de téléphone pour étrangers), on nous menace de nous placardiser ou nous renvoyer», accuse l’un deux [promis, ce n’est pas un intermittent du spectacle]. Dans son commissariat, le quota est fixé à 25 détentions par mois. Mais, comme les délits ne sont pas fréquents dans sa zone, les agents sont priés d’aller «chasser des clandestins où bon leur semble». [La crise ?]
Chômage. Parfois, l’excès de zèle pousse des policiers à sévir dans les files d’attente de l’Inem (l’ANPE espagnole [à moins que ce ne soit le « Pôle Emploi »…]) ou à l’entrée des entreprises. «On nous oblige à arrêter non pas des délinquants étrangers, se plaint un policier, mais des employés d’origine étrangère qui vont pointer, la gamelle à la main. On doit les interpeller pour le simple fait de ne pas avoir de papiers.» [Faudra-t-il leur envoyer Sa Cynique Majesté Royal en renfort ?]
Venant du gouvernement socialiste de Zapatero, cela fait un peu désordre. [Ils sont d’une candeur à Libé !...] Depuis son arrivée au pouvoir en 2004, il n’a eu de cesse de vanter l’apport positif des immigrés dans l’économie espagnole - ils représentent aujourd’hui 8,8 % de la population. [C’est le fossé entre le discours de campagne et l’action politique aux affaires, non ?] En 2005, alors que la croissance tutoyait les 4 %, les socialistes avaient légalisé 580 000 sans-papiers en trois mois, ce qui avait alors valu à Zapatero les reproches rageurs de Nicolas Sarkozy. Avec la crise, les choses ont radicalement changé.[En France, « y ka » augmenter les salaires ; pas en Espagne ? ]. Frappée par un chômage de 14 % [C’est à ne pas y croire, en terre socialiste], l’Espagne a choisi la fermeté [Sarkozy n’est donc pas une exclusivité ?]: renforcement des contrôles aux frontières, séjours plus longs dans les centres de rétention, et rapatriements massifs (plus de 100 000 depuis 2007). Quant au ministre de l’Intérieur, Pérez Rubalcaba, il se présente comme un modèle d’efficacité contre l’immigration illégale. Le quotidien El País, pourtant proche des socialistes, a dénoncé cette augmentation des arrestations de clandestins [Le socialiste Libé ne peut donc faire moins que le camarade ibérique ] : «Le fait de ne pas avoir ses papiers en règle, c’est une faute administrative, pas un délit. Cela revient à associer l’immigré au délinquant. [Juste un raccourci idéologique…] Le gouvernement doit mettre un terme à cette dérive sécuritaire.»
Et qui va mettre les « ola » ?
Si ce n’est le gouvernement, ce sera le syndicat du Livre
Le quotidien français va trinquer. Cette liberté de ton, cette insolence à l’adresse d’un gouvernement frère, cette impertinente mise en cause sera punie. Remarquez Libération a déjà payé.
Le quotidien français va trinquer. Cette liberté de ton, cette insolence à l’adresse d’un gouvernement frère, cette impertinente mise en cause sera punie. Remarquez Libération a déjà payé.
La direction de Libération a demandé jeudi 19 février à Florence Cousin, une secrétaire de rédaction en grève de la faim depuis le 10 février pour protester contre son licenciement, de 'quitter les locaux' du journal.
Un accord transactionnel conclu le 14 février entre d'une part la direction de Libération et d'autre part le syndicat de branche Info'Com CGT et la direction nationale du syndicat, la Filpac CGT (lire PaSiDupes au libellé correspondant), prévoyait que Florence Cousin soit licenciée moyennant une indemnité de licenciement importante, une formation et une aide à un reclassement effectif.
Cependant, cet accord avait été rejeté par le syndicat SGLCE (Syndicat général du Livre et de la Communication écrite; lire PaSiDupes, libellé ci-dessous) CGT, qui demandait la réintégration de la salariée, à l'issue de sa formation. Il est également rejeté par Florence Cousin, qui poursuit sa grève de la faim.
Dur dur d’être démocrate.
Un accord transactionnel conclu le 14 février entre d'une part la direction de Libération et d'autre part le syndicat de branche Info'Com CGT et la direction nationale du syndicat, la Filpac CGT (lire PaSiDupes au libellé correspondant), prévoyait que Florence Cousin soit licenciée moyennant une indemnité de licenciement importante, une formation et une aide à un reclassement effectif.
Cependant, cet accord avait été rejeté par le syndicat SGLCE (Syndicat général du Livre et de la Communication écrite; lire PaSiDupes, libellé ci-dessous) CGT, qui demandait la réintégration de la salariée, à l'issue de sa formation. Il est également rejeté par Florence Cousin, qui poursuit sa grève de la faim.
Dur dur d’être démocrate.
Sur son site internet, la direction de Libération réagit à la non parution du quotidien samedi, jour de fort tirage, pour mieux couler l'entreprise: " Avec stupeur, la direction de «Libération» constate qu’ une petite minorité syndicale extérieure à l’entreprise [on n'est pas à la Sorbonne, pourtant!] a bloqué par la force [probablement démocratique] la parution du journal pour imposer la réintégration d’une salariée, alors même qu’un accord avait été signé par la direction à l’issue de négociations avec la fédération CGT du Livre. » [Notez que l'UNEF donne son accord à la loi LRU dans l'été, mais renie sa parole dans les trois mois ! C'est le sens syndical de l'honneur... ]. Le journal est disponible gratuitement en pdf sur son site."
Des minorités syndicales mettent à mal les économies, de la Guadeloupe à Libération, et les révolutionnaires s’étonneront que les peuples se donnent des institutions fortes de nature à faire face aux extrémismes…
Des minorités syndicales mettent à mal les économies, de la Guadeloupe à Libération, et les révolutionnaires s’étonneront que les peuples se donnent des institutions fortes de nature à faire face aux extrémismes…
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