Le ministre du Budget ne les compensera pas par des allègements de charges
Eric Woerth n’est pas hostile à une hausse des salaires : elle n’est pas du ressort de l’Etat dans le secteur privé. Mais l'idée que l'Etat compense par un allégement de charges d'éventuelles augmentations de salaires accordées par les patrons guadeloupéens est "extravagante", a déclaré dimanche le ministre du Budget Eric Woerth.
"C'est impossible, c'est extravagant comme idée", a-t-il estimé lors du "Grand jury" RTL-LCI-Le Figaro. "Ce serait extravagant d'accepter le fait, non pas d'augmenter les salaires -ce n'est pas le rôle du gouvernement- mais de compenser l'augmentation de salaires par le contribuable. Ce n'est pas au contribuable de financer des augmentations de salaire", a-t-il expliqué.
Et d'ajouter: "ce n'est pas à l'Etat d'aller financer, par je ne sais quel artifice, une augmentation de salaire. Que penserait le contribuable?".
Il y a des limites à la désinformation
Les avancées possibles ont été négociées, mais ni les bénéficiaires, ni la presse d’opposition n’en font état.
Estimant que "l'écoute du gouvernement a été vraiment totale" et que "beaucoup a été fait",
Eric Woerth n’est pas hostile à une hausse des salaires : elle n’est pas du ressort de l’Etat dans le secteur privé. Mais l'idée que l'Etat compense par un allégement de charges d'éventuelles augmentations de salaires accordées par les patrons guadeloupéens est "extravagante", a déclaré dimanche le ministre du Budget Eric Woerth.
"C'est impossible, c'est extravagant comme idée", a-t-il estimé lors du "Grand jury" RTL-LCI-Le Figaro. "Ce serait extravagant d'accepter le fait, non pas d'augmenter les salaires -ce n'est pas le rôle du gouvernement- mais de compenser l'augmentation de salaires par le contribuable. Ce n'est pas au contribuable de financer des augmentations de salaire", a-t-il expliqué.
Et d'ajouter: "ce n'est pas à l'Etat d'aller financer, par je ne sais quel artifice, une augmentation de salaire. Que penserait le contribuable?".
Il y a des limites à la désinformation
Les avancées possibles ont été négociées, mais ni les bénéficiaires, ni la presse d’opposition n’en font état.
Estimant que "l'écoute du gouvernement a été vraiment totale" et que "beaucoup a été fait",
Eric Woerth a notamment cité:
- la mise en place anticipée du RSA (revenu de solidarité active) en Guadeloupe. - et évoquant le prix de l'essence, il a jugé que "le gouvernement a fait là-dessus pas mal d'avancées, puisque le Premier ministre a lui-même négocié avec les pétroliers pour obtenir une diminution".
"Aujourd'hui un litre d'essence en Guadeloupe est moins cher qu'en métropole, ce n'était pas le cas il y a quelques années", a-t-il souligné, pensant à l'époque Jospin....
Appelant "à la responsabilité des uns et des autres", le ministre du Budget a mis en garde "à ne pas tuer l'économie de l'île" et affirmé qu'"il faut maintenant essayer (de) sortir" de la crise qui paralyse l'île depuis le 20 janvier.
Appelant "à la responsabilité des uns et des autres", le ministre du Budget a mis en garde "à ne pas tuer l'économie de l'île" et affirmé qu'"il faut maintenant essayer (de) sortir" de la crise qui paralyse l'île depuis le 20 janvier.
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