Comment pourrait-elle être jamais la présidente de tous les Français ?
La haine est le terreau de cette plante venéneuse. Désirdavenir Royal (ici avec J. Bangou, le maire DVG de Pointe-à-Pitre) se précipite partout où jaillit un problème. Ainsi, ces dernière semaines s’est-elle abattue sur Gandrange ou la Guadeloupe qui ne se portent pas mieux après qu’avant : juste un peu plus déçus de la politique et des politiciens. Elle a alors pourtant caressé tous les Français dans le sens du poil : comme ils sont malheureux, que le pouvoir est injuste et combien ils regrettent la défaite de la gauche ! Ce n’est plus de la démagogie ordinaire, mais de l’ultra populisme. Sa Cynique Majesté Royal déverse son trop-plein de haine partout sur son passage.
Une rose chargée d’épines
Les campagnes présidentielle puis de conquête du PS avaient ceci de juste, outre les défaites accumulées, que les Français n’étaient pas harcelés autant que les éléphants qui essuyaient l’essentiel de ses coups et de sa bave.
Le tour du gouvernement est venu de subir la langue de vipère
Florilège des morsures, sur un seul weekend…
"Si M. Jégo est déconsidéré, peut-être que M. Fillon peut venir. Les Guadeloupéens apprécieraient sa présence pour les négociations."
Les petits enfants ne mangent-ils à leur faim quand les magasins sont bloqués ?
Personne dans son entourage, hormis Nono Montebourg, ce puits sans fond de fiel, n’a surenchéri sur ses excès à cette phase de l’escalade verbale de l’inconséquent électron libre socialiste, ni ajouté à ses coups sous la ceinture.
Pour le courant Delanoë, François Hollande a toutefois montré qu’il en a. Depuis la métropole, après avoir peut-être rasé les murs quelques heures en Guadeloupe avec ses trois autres acolytes, qui sait, il a déploré l'absence de représentants du gouvernement aux obsèques du syndicaliste guadeloupéen. Mais qui sait si l'ancien premier secrétaire du PS était du quarteron de socialistes qu’Aubry avait si discrètement envoyés, qu’il a fallu une vague indiscrétion du Nouvel Observateur pour que les Français en soient informés. Encore une tentative avortée de duplicité.
VOIR et ENTENDRE
Segolene Royal en Guadeloupe [22/02/2009]
La lutte des classes continue.
Entretenus par Pierre Bergé,un multimilliardaire de luxe, Sa Cynique Majesté Royal a pourtant désigné les patrons à la vindicte populaire, tout en se défendant d’"être venue mettre de l'huile sur le feu" …
Elle a en effet demandé samedi en Guadeloupe aux grands patrons d'accorder 200 euros d'augmentation aux salariés ainsi qu'aux PME avec l'aide de l'Etat, alors que les négociations entre le patronat et le collectif LKP doivent reprendre aujourd’hui lundi. Une façon pur l'indésirable d’imposer sa présence apaisante.
"Ce qui manque, c'est le geste des gros patrons qui se sont enrichis pendant des années sur le système néo-colonial", a insisté l’amère Royal, ciblant "deux gros patrons qui contrôlent la quasi-totalité des importations et de la grande distribution" mais sans vouloir les nommer.
Dramatisant à plaisir les relations déjà si peu tendues, l’amère Royal a déposé un parpaing d’explosif avant de s’éloigner : "Aujourd'hui, on a atteint un seuil extrêmement critique, un seuil limite", a-t-elle mis en garde..
Tout ce fumier indispose
"Il y a une tentative de récupération, de politisation", a également déclaré Y. Jégo, suite à la démagogie outrancière de l’amère Royal qui avait reproché à "ceux qui nous gouvernent" de rester "enfermés dans leurs palais dorés ». Elle ne les connaîtra sans doute jamais et ne décolère pas.
Le secrétaire d'Etat à l'Outremer a tenté de rappeler Désirdavenir Royal à la décence en commentant les déclarations intempestives de l’aspirante au pouvoir suprême."C'est trop facile de venir dire : ‘c'est la faute au gouvernement, c'est la faute au président de la République’ ", a-t-il souligné.
"Maintenant çà commence à suffire cette affaire là, maintenant si elle n'a rien à dire, qu'elle se casse, çà commence à bien faire cette affaire là", a ajouté le responsable patronal.
"On n'a rien vu en Guadeloupe, donc qu'ils viennent pas nous raconter des histoires", a ajouté M. Lubin à l'égard des responsables politiques, affirmant à propos de la battue de la présidentielle qu'"elle sera mieux en Poitou Charente qu'en Guadeloupe". (Précision : le département ne tire pas son nom de ses deux jumelles socialistes d’adoption, mais des deux cours d’eau, la Sèvre nantaise, affluent de la Loire, et la Sèvre niortaise, fleuve côtier qui se jette dans l'Atlantique. Aucune des deux parachutées n'a laissé une marque profonde)
La petite servante de Sa Cynique Majesté Royal a alors volé au secours de sa maîtresse.
La députée socialiste Delphine Batho, que Désirdavenir Royal au temps de ses rêves de puissance avait placée dans son fauteuil abandonné de députée des Deux-Sèvres, a dénoncé lundi "la violence inouïe" de la déclaration du Medef.
Selon la Petite Batho, qui ne jette pas d’huile sur le feu mais cherche à conserver son
Les extrémistes ne sont donc pas les syndicats LKP, non !
Batho n’avance plus à la godille : "Qu'attend l'UMP pour se désolidariser de ces extrémistes ? Pourquoi le gouvernement n'est-il pas aux côtés des salariés [c’est-à-dire les syndicalistes révolutionnaires] dans les négociations ? Pourquoi est-il physiquement absent et donne-t-il l'impression de jouer le pourrissement ?", s'interroge Mme Batho.
"Il est temps que la droite clarifie une fois pour toutes ses relations avec les quelques patrons qui asphyxient la Guadeloupe", estime la députée, dont on imagine qu’elle connaît son sujet aussi bien que le financement de Désirdavenir....
Batho, cette autre fervente de « l’ordre juste »
Née en 1973, Delphine n’est qu’une petite métropolitaine qui a fait ses études dans un lycée défavorisé (Henry IV à Paris) et qui a fait ses classes à la FIDL, chère à Dray lequel a coûté encore plus cher à la FIDL. Sur les abus de confiance dont Dray est présumé innocent mais dont l’organisation lycéenne a néanmoins été victime, Delphine est moins volubile que sur la lointaine Guadeloupe dont elle sait tout.
Elle a encore perdu une occasion de se taire.
Elle met les pendules guadeloupéennes à l’heure, mais ne lit pas l’heure au clocher de SOS Racisme.
Elle a suivi le parcours fléché habituel au PS. Après la FIDL, on la retrouve à SOS Racisme auprès d’Harlem Désir, puis de Fodé Sylla, à 29 ans en 1992, et devient vice-présidente, sans qu’on sache quel niveau d’études (en histoire-géographie au delà du bac)et de compétences (en matière de sécurité) lui font mériter ces responsabilités et cet aplomb.
Encore plus dans le genre « inouï »
Un article du journal Le Parisien révéla en janvier 2008, que Delphine Batho (encore elle), une protégée de Julien Dray, Harlem Désir et Désirdavenir Royal, louait depuis six ans (2002), un logement intermédiaire de la RIVP. Grâce à la Régie Immobilière de la Ville de Paris de Bertrand Delanoë, le maire socialiste, la non moins socialiste Delphine Batho était bien la seule avec son maire socialiste, Roger Madec,à trouver riant le redoutable coupe gorge du 19e arrondissement de Paris où elle avait le privilège hautement socialiste, donc moral, de louer un modeste appartement pas le moins du monde insalubre, bien fréquenté, et pourtant au prix de 11 euros le mètre carré (au lieu de 17 euros conformément au prix du marché). Depuis son élection, celle qui n'a pas les moyens d'être propriétaire avait toutefois engagé des démarches auprès de son bailleur pour payer un surloyer.
Dommage pour les protégés de Jean-Ba Eyraud de DAL que la camarade députée des Deux-Sèvres, qui n’a aucun mandat électif dans Paris, n’ait pas évacué les lieux pour faire de la place à ses mal logés.
La vie est chère en Guadeloupe, mais elle est douce en métropole aux patrons socialistes…
Qu’elle nous épargne l'indécence de ses considérations sur la Guadeloupe et nous fasse plutôt des révélations sur ce qu'elle connaît, les vrais difficultés de la vie: le prix du mètre carré à Paris, les turpitudes de la FIDL et de SOS Racisme…
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