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mardi 17 mars 2009

SMA à Paris le 19 mars : Delanoë a un problème de garde d’enfants

Un maire ambigü : il aimerait bien, mais il ne peut pas !
La cigale ayant chanté tout l’été à Paris-plage, se trouva fort dépourvue quand les gréves furent revenues, déjà le 29 janvier et maintenant, le 19 mars.
Un maire socialiste qui n'anticipe pas…


Ce maire-là serait plein de bonne volonté
Bertrand gère Paris en bon père de famille, diront les socialistes.

Jusqu’à présent, le maire PS de Paris, Bertrand Delanoë, avait refusé d’appliquer le SMA (service minimum d'accueil dans les écoles, à partir de 25% d'instituteurs grévistes), pour des raisons de sécurité. Mais le tribunal administratif a jugé le 2 février que cette décision n’était pas conforme à la loi
...

Il a relevé depuis son argumentaire au niveau des maternelles
C’est pas moi ; c’est les autres : «un mouvement de grève touchera également les personnels de la Ville de Paris ». Or, « compte tenu du nombre restreint d’agents susceptibles d’accueillir des enfants », la mise en oeuvre du SMA « ne pourra pas avoir lieu dans toutes les écoles concernées ».

Mais sa ville de Paris ne serait pas à la hauteur
Delanoë estime qu’avec la meilleure volonté du monde, il aura simplement du mal à appliquer la loi; il n’aurait pas les moyens.
Les parents, mais surtout les mères qui élèvent seules leurs enfants, devront se débrouiller. « Les parents d’élèves sont invités dès maintenant à ne pas envoyer leurs enfants à l’école le 19 mars », écrit la Ville.
Et tant pis si les ressources familiales sont faibles.
C’est ainsi que les grévistes font du chiffre.
Dès lors, comment faire le partage entre les grévistes par choix et par force ? Les syndicats ne feront pas le distinguo, voilà tout !


Le maire de Paris est néanmoins respectueux de la loi
Le tribunal administratif a refusé de croire aux bobards des effectifs insuffisants dans une grande ville comme Paris et des raisons de sécurité invoquées.
Depuis le 2 février 2009 le refus politique de la Ville de Paris n’est plus conforme à la loi et le tribunal a demandé de transmettre une liste de personnes susceptibles d’assurer le SMA. Selon le communiqué,
l’accueil jeudi sera donc assuré « par des personnels volontaires, qualifiés, connus de la Ville et connaissant les consignes de sécurité des établissements scolaires ».
Des personnes désignées par le Rectorat de Paris pourront s’y ajouter.
« Bertrand Delanoë doit respecter la loi et la justice sans infliger aux Parisiens pour la énième fois un pseudo-débat absolument stérile sur l’application du SMA », affirme Jean-François Lamour à la tête de l’opposition municipale.

L’Inspection académique a pour sa part procédé à un recensement direct des besoins de parents. Dans toutes les écoles élémentaires, elle
a fait diffuser une note leur demandant s’ils ont besoin que leur enfant bénéficie du SMA, et s’ils l’utiliseront ou non.

Les mères reprennent espoir
Les mamans qui travaillent ne seront plus obligées autant que par le passé de prendre sur leurs congés pour garder leurs enfants.
Il reste significatif qu’en matière de SMA
d'une part, la capitale ne fait pas mieux que la campagne où les moyens sont à l’évidence plus limités
et que d'autre part, une mairie socialiste ne prend pas mieux en compte les difficultés de garde et les dépenses supplémentaires occasionnées par les grèves toutes les six semaines.

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