Les nostalgiques des présidents de la République qui inaugurent les chrysanthèmes
Les passéistes socialistes envisagent le présent et l’avenir l’œil rivé sur le rétro.
Aujourd’hui, un député PS qui scrute à la loupe les dépenses de l'Elysée pour les interpréter et les stigmatiser, n’a pas noté ni le changement de régime ni la rupture : le président pépère a muté en hyper-président, sans que Darwin et les socialistes n’y soient et n’y puissent rien. Dans le même temps où ils reprochent au Premier Ministre sa gestion austère et casanière, les avaricieux de l’opposition ne considèrent pas un instant que l’un et l’autre puissent au total se compléter et équilibrer les comptes.
S’agirait-il, en dénonçant les frais de déplacement du chef de l'Etat mardi soir à Saint-Quentin dans l'Aisne, d’une volonté de contrôle et de limitation de l’activité présidentielle, d’une nouvelle tentative de blocage et au bout du compte d’une campagne anti-démocratique d’isolement du président ?
Qui fera les totaux ?
Le coût du déplacement des policier et CRS dépêchés par la Ministre de l’Intérieur est-il remboursé par le PS ou à la charge de la collectivité des petites gens ?
Les frais annexes ?
Les invitations envoyées et cocktail aux VIP ne sont-ils pas supportés, bon gré, mal gré, par l’ensemble des parisiens et franciliens, socialistes ou non ?...
«La première secrétaire s'est adressée au cours d'un meeting aux allures électorales à 1.500 4.000 sympathisants PS», fustige une personnalité socialiste qui a tenu à garder l’anonymat, comme le veut l’usage, quand on invente des commentaires tendancieux.
Manque à gagner dans les commerces ?
Autre information qui n'est pas comptée par l'élu : les commerçants du Zénith ont enregistré un important manque à gagner sur le soda, le pop-corn et la barbe à maman. Ils n’ont pas réalisé le chiffre d’affaire escompté avec moins de 1.500 spectateurs, alors qu’ils en escomptaient «Est-il honnête, est-il moral d'utiliser autant de moyens publics pour un spectacle dont la finalité était partisane ?», n’a pas demandé René Dosière à Michèle Alliot-Marie.
MAM est la ministre de tous, socialistes compris : «Mon rôle, c'est de permettre à chacun de participer à des événements ou à des manifestations sans qu'il y ait de violence, et par conséquent, il me revient, en liaison avec les préfets, d'apprécier ce que sont les moyens nécessaires».
Quant au coût de la fête à Neuneu Aubry que l’élu socialiste fait passer en pertes et profits, «il est inscrit tout naturellement dans le budget que vous votez chaque année», aurait pu souligner la ministre de l'Intérieur, sans plus d’acrimonie sur le montant du gaspillage socialiste. Les services de l'Elysée n'ont pas polémiqué non plus sur ce chiffre.
Pourtant, au « Printemps des libertés » du Zénith, les forces déployées n’étaient pas adaptées au faible nombre de participants et auraient pu être mieux employées ailleurs ou laissées au repos. Le PS est responsable d’un gaspillage considérable.
Le Zénith a en effet accueilli quelque 1.500 militants socialistes (1.000, selon le Télégramme) pour une capacité de 6 400 places environ, dont 5.830 places assises, sur 6.200 m2…«Ce n'est pas si mal pour un parti qui reprend l'habitude de travailler», s'était enthousiasmée l'angélique Martine Aubry, marquise des Anges du PS.
Il faut savoir que le label Zénith (18 salles en 2008) est le fruit d’un accord entre la société COKER, propriétaire de la marque, et le …Ministère de la Culture. Que Madame Christine Albanel soit donc ici remerciée par Désirdavenir Royal et la Ch’tite Aubry.
Ce rassemblement historique était présenté comme le point culminant de l'offensive lancée depuis janvier par le PS sur le thème de la défense des libertés. Il reste bloqué à son nadir !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):