Les Français jugeront…
Ce n'est pas la première fois qu’un chef de l'État est visé par un envoi de lettres de menace de mort, en France comme à l’étranger.
Des antécédents en France
Des antécédents en France
Le 15 octobre 2008, un malade a déjà envoyé un e-mail contenant des menaces de mort. Il a été interpellé dans la nuit du 23 au 24 octobre dans un cybercafé du 1er arrondissement de Paris. Après son interpellation, l'individu, âgé de 26 ans, sans profession ni domicile fixe et connu des services de police, a reconnu les faits. Il a alors subi un examen comportemental et a été admis à l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police.
Le 27 janvier 2009, cette fois, un père de famille de 40 ans, originaire de l'Oise, a lui aussi adressé un e-mail de mise en garde au Président via le site Internet de l'Élysée. L'homme, qui a invoqué l'alcool et la crise économique pour expliquer son geste, devrait être jugé le 16 mars.
En juin 2006, le tribunal correctionnel de Paris a condamné un jeune homme de 31 ans à 5 mois de prison avec sursis pour des courriels menaçant le Président Jacques Chirac.
En novembre 2006, un homme de 27 ans avait été condamné à Avignon à 3 mois de prison avec sursis, également pour des menaces contre Jacques Chirac.
:Le silence de la gauche n'est-il pas embarrassant ?
Bien qu’elle se pose en détentrice exclusive de la démocratie et de l’éthique politique, l’opposition donneuse de leçons reste silencieuse. La décence aurait voulu, quoi qu’elle en pense, que l’opposition exprime désapprobation et condamnation, mais son silence va bien au-delà de la désobéissance citoyenne : il est un encouragement à l’irréparable.
C’est bien la première fois que la gauche ne pourra pas être taxée d’hypocrisie.
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Bien qu’elle se pose en détentrice exclusive de la démocratie et de l’éthique politique, l’opposition donneuse de leçons reste silencieuse. La décence aurait voulu, quoi qu’elle en pense, que l’opposition exprime désapprobation et condamnation, mais son silence va bien au-delà de la désobéissance citoyenne : il est un encouragement à l’irréparable.
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