Les anti-républicains combattent la séparation des pouvoirs
Quatre candidats de gauche à la présidentielle ont marché sur le tribunal le 4 janvier
Une alliée du PS, Gro Eva Joly (EELV), et trois révolutionnaires, Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche), et les trotskistes Nathalie Arthaud (LO) et Philippe Poutou (NPA) avaient pris la tête de la manifestation de 200 personnes, dont de nombreux ouvriers de Continental, en soutien au syndicaliste Xavier Mathieu, lors de son procès en appel à Amiens (Somme).
Le NPA exige la relaxe de Xavier Mathieu, mais une éventuelle condamnation ferme pourrait théoriquement aller jusqu’à un an de prison.
Le NPA exige la relaxe de Xavier Mathieu, mais une éventuelle condamnation ferme pourrait théoriquement aller jusqu’à un an de prison.
"Il y a eu un dérapage, on assume, mais cela n'a pas été prémédité. C'était un éclat de colère. J'espère que les juges seront cléments", avait déclaré l'irresponsable syndical, Xavier Mathieu, juste avant l'ouverture de son procès de juillet 2006. Etaient alors présents devant le tribunal, Maxime Gremetz, encore député communiste de la Sommme, le porte-parole des députés PCF, Roland Muzeau, et Benoît Jumbo-Hamon, porte-parole de la Ch'tite Brochen-Aubry pour le PS.
Les prévenus risquaient cinq ans de prison et 75.000 euros d'amende pour une
facture estimée à près de 40.000 euros de dégâts, à la charge des Français, nantis ou non.
facture estimée à près de 40.000 euros de dégâts, à la charge des Français, nantis ou non.
Lien PaSiDupes : "Salariés de Continental: saccage de la sous-préfecture de Compiègne ", symbole républicain.
Le NPA exige la relaxe de Xavier Mathieu, mais une éventuelle condamnation ferme pourrait théoriquement aller jusqu’à un an de prison.
L'ex-magistrate Joly fait pression sur la justice
La candidate Europe Ecologie-les Verts ne contribue pas à la sérénité de la justice.
Partie de la gare de la ville, elle s'est arrêtée à la mi-journée devant le palais de justice où débutait du procès. J.-L. Mélenchon (Front de gauche), N. Artaud (LO) et Ph. Poutou (NPA) ont également défilé chacun de leur côté.
Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche = PCF + Parti de gauche) a défendu Xavier Mathieu, le syndicaliste CGT (ci-contre) de l'ancienne usine Continental, qui comparaissait en appel pour refus du test ADN dans l'affaire du saccage de la sous-préfecture de Compiègne. "Quand il y a un problème, ceux qui ne font rien au sujet du problème font partie du problème ! Suivez mon regard…", a lancé le candidat de l'extrême gauche, visant Hollande (PS).
Cette fois, le NPA exige la relaxe de Xavier Mathieu, mais une éventuelle condamnation ferme pourrait théoriquement aller jusqu’à un an de prison.
Le candidat Mélenchon, fer de lance de la résistance à la loi républicaine
Mélenchon a été le premier à prendre la parole pour défendre du syndicaliste CGT
L'agitateur Mathieu comparaissait donc mardi à Amiens devant la Cour d'appel de la ville pour refus du test ADN dans l'affaire du saccage de la sous-préfecture de Compiègne. Une amende de 1000 à 1500 euros a été requise contre le syndicaliste.
Mélenchon a été le premier à prendre la parole pour défendre du syndicaliste CGT
L'agitateur Mathieu comparaissait donc mardi à Amiens devant la Cour d'appel de la ville pour refus du test ADN dans l'affaire du saccage de la sous-préfecture de Compiègne. Une amende de 1000 à 1500 euros a été requise contre le syndicaliste.
Mélenchon a réservé ses premières attaques à la dénonciation de l'absence de François Hollande
Avec l'eurodéputé, les trois autres larrons de gauche (Arthaud, Poutou et Joly) ont érigé Xavier Mathieu-le-casseur en symbole de la classe ouvrière opprimée.
Tous les candidats sont montés sur une table posée dans un kiosque à musique pour dénoncer le fichage ADN des syndicalistes. "Et des faucheurs OGM ", a ajouté Eva Joly, pour Europe Ecologie-Les Verts (EELV)...
Joly, courtisane de Bayrou et candidate du chaos
Gro Eva Joly s'est flattée, en marge de cette manifestation, de partager "les mêmes combats " que Mélenchon qui, de son côté, apprécie le côté "tête dure" de la candidate. Joly a même glissé l'idée que ces luttes communes préfiguraient des "alliances futures." De quoi surprendre l'entourage de Mélenchon, pour qui l'alliance EELV-PS est d'abord "une machine de guerre " contre le Front de gauche.
Erreur politique
En marge de sa prise de parole, Xavier Mathieu a affirmé que "ceux qui sont absents commettent une erreur politique", même si "le PS a lâché la classe ouvrière depuis longtemps déjà", selon lui.
Sur l'estrade, la sénatrice socialiste Laurence Rossignol a aligné son discours sur les autres.
Mais elle a ensuite souligné auprès des siens qu'elle n'avait pas été présentée aux manifestants comme la représentante de François Hollande… Mais c'est dire la qualité de son enracinement !
En déplacement à Mérignac, Hollande a dû à justifier son absence.
En déplacement à Mérignac, Hollande a dû à justifier son absence.
Mais la mauvaise excuse du candidat socialiste faux-cul n'a trompé personne: "Je n'ai pas le don d'ubiquité, mais j'ai le devoir de solidarité. Quand il s'agit de la dignité d'une personne, je suis du côté de deux qui sont mis en cause. "
Hollande, mal-vu des syndicats radicaux
"S'il n'est pas venu, c'est sans doute qu'il avait mieux à faire , et les tribunes de lutte improvisées, ce n'est pas son genre. Il visite les usines à la manière de Nicolas Sarkozy, devant des salariés en rang d'oignons ! ", a taclé Mélenchon dans les rues d'Amiens, entouré de drapeaux rouges.
Non loin de lui, Philippe Poutou, pâle successeur d'Olivier Besancenot n'était pas plus tendre, ricanant: "Hollande, il passe au journal de 20 heures, il ne peut pas tout faire et d'abord, il faudra qu'il nous explique sa différence avec Sarko."
Non loin de lui, Philippe Poutou, pâle successeur d'Olivier Besancenot n'était pas plus tendre, ricanant: "Hollande, il passe au journal de 20 heures, il ne peut pas tout faire et d'abord, il faudra qu'il nous explique sa différence avec Sarko."
Nathalie Arthaud n'était pas en reste, jugeant que le candidat PS "est plus habitué aux salons parisiens ou à ceux de l'Assemblée".
Duflot était "fière d'être là"
Des critiques ont pourtant fusé qui stigmatisaient les écolos, liés par un accord au PS et elle tentait ainsi de donner le change. "On sait pourquoi on est venus et on ne porte pas de jugement sur ceux qui ne sont pas là", a sèchement indiqué Cécile Duflot, maîtresse d'école donneuse de leçons, à la tête d'EELV.
Mélenchon : la gauche, c'est moi !
"Nous témoignons que nous sommes la gauche !", a lancé Jean-Luc Mélenchon de retour à Paris, lors de la présentation de ses vœux dans son QG de campagne de la porte des Lilas. Il a donné son nouveau mot d'ordre pour 2012: «Résistez, prenez le pouvoir !"
Pour en faire quoi ?
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