Celui qui s'est fait perquisitionner a-t-il reçu le soutien de la classe politique ?

le secrétaire d'Etat auprès du premier ministre a eu l'entrée de ses bureaux vandalisée.
Egalement porte-parole du gouvernement, il a reproché à Jean-Luc Mélenchon de ne pas avoir condamné l'intrusion dans son ministère et les violences lors de l'acte 8 des "gilets jaunes".
Griveaux a fait part de sa colère sur France Inter, face au déficit de sympathie qu'il a enregistré de la part de l'opposition lors de ces exactions, samedi, pour l'acte 8 des "gilets jaunes". Des manifestants ont forcé la porte du bâtiment à l'aide d'un chariot-élévateur.
Par tweet, Mélenchon a raillé le ministre et ses reproches.
"Griveaux veut plus de respect pour la porte d'un ministère que Belloubet n'en eu pour celle de chez moi. Sa porte est sacrée ? La République, c'est sa porte ?", a écrit le leader d'extrême gauche, LFI, faisant référence aux perquisitions menées chez lui et au siège du parti de gauche, le 16 octobre 2018. Il avait à cette occasion déclaré "ma personne est sacrée" et "la République, c'est moi !". Le député parachuté sur les Bouches-du-Rhône termine son message par un clin d'œil moqueur.
Benjamin Griveaux a dénoncé "une capitalisation morale et intellectuelle" de l'opposition. "Aucun patron d'aucun parti d'opposition n'a eu de réaction suite à l'intrusion dans mon ministère et suite aux violences sur les mairies de Rennes, sur les préfectures", a-t-il grincé sur France Inter.
Le porte-parole du gouvernement accuse Mélenchon "d'instrumentaliser politiquement la colère des gens".
Il "a quitté le champ républicain", a asséné l'agitateur gouvernemental.
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