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lundi 14 janvier 2019

Gilet jaune gravement blessé à Bordeaux : par un policier ?

Le manifestant a été secouru par des médecins de rue volontaires 

Un 'Gilet jaune' blessé à la tête samedi dans le centre de Bordeaux a été secouru par des "street medic", puis évacué par les pompiers




Originaire de Bazas en Gironde, la victime a été placée dans un coma artificiel. Le manifestant avait reçu un projectile au niveau de la tempe  en marge de la manifestation des Gilets jaunes, samedi à Bordeaux, agglomération qui concentre une colère sociale particulièrement vive depuis plusieurs semaines.
Le  préfet Didier Lallement a donc décidé de saisir l'IGPN ((Inspection Générale de la Police Nationale) sur les faits qui se sont déroulés près de la rue Sainte-Catherine samedi après-midi, a-t-on appris en milieu d'après-midi ce lundi.

Samedi
les policiers sont intervenus pour "évacuer la rue Sainte Catherine", et suite à "trois appels de l'Apple Store"au 17, qui "se sentait encerclé", a précisé Christine Tocoua, chargée de communication à la Direction Départementale de la Sécurité Publique.
Quelques instants plus tard on apercevait des policiers tirer, comme l'attestent des images diffusées dès samedi soir par France 3 Aquitaine, cf. ci-dessous :

Et c'est sur ce même document que l'on voit une victime à terre. Une victime immédiatement prise en charge par des "street medic", les soignants volontaires des gilets jaunes, avant d'être évacué à l'hôpital Pellegrin.

Juppé évoque les "casseurs", mais occulte les "bavures policières :
Le blessé, un pompier atteint par un flash ball

Résultat de recherche d'images pour "tirs de police à Bordeaux"

Touché en pleine tête par un tir de lanceur de balles de défense (LBD40) des forces de l'ordre lors de l'acte 9 des Gilets jaunes à Bordeaux, l'homme âgé d'une cinquantaine d'années a été victime d'une hémorragie cérébrale, opéré et placé en coma artificiel, selon son épouse, citée par Libération, ce 14 janvier. "Je viens d’avoir une infirmière, ils vont essayer de le réveiller et ce n’est qu’après que l’on pourra voir s’il y a des séquelles ou pas…"

Interrogée par Sud Ouest dans l'après-midi, elle déclare: "les médecins sont rassurants pour la suite". "Olivier n’avait absolument rien à se reprocher. Il n’a rien cassé contrairement à ce que certains peuvent écrire sur Internet. Les policiers lui ont tiré dessus, à la tête, alors qu’il ne présentait aucun danger. Mon mari n’est pas un délinquant", insiste-t-elle, faisant référence aux propos étonnants de la préfecture qui livrait hier dimanche sa version du "contexte" de l’intervention des forces de l’ordre. 


Sur Facebook,
elle a aussi annoncé qu’elle allait contacter un avocat. Le Parquet, hier, affirmait ne pas avoir connaissance de dépôt de plainte.
Olivier B. est au nombre des 93 personnes gravement blessées depuis le début du mouvement des Gilets jaunes, par accident ou agression, de la part d'automobilistes ou de forces de l'ordre.


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