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samedi 19 janvier 2019

Griveaux, tête-à-claques des Gilets jaunes

Benjamin Griveaux a gagné ses galons de bête noire du peuple. 

Il a oublié les fondamentaux de la République qui veulent que le peuple est souverain 

Certains Gilets jaunes sont allés lui rappeler en défonçant sa porte au ministère, le samedi 5 janvier dernier. Ils ne se sont pas trompé d'entrée, bien que l'adresse soit commune à plusieurs secrétariats d'Etat. Une situation hors norme donc mais qui s'explique par le style clivant - voire provoquant, insultant même - du porte-parole.
Même dans son propre camp, on reconnaît qu'il est insupportable. "Benjamin clive comme il respire. Il cogne, il frime, c'est dans sa nature", analyse, dans Le Parisien Week-end, le patron du groupe 'La République en marche' au Sénat, François Patriat, ancien socialiste, ancien ministre de l'Agriculture de Jospin et membre du conseil national de LREM. 

Le prédécesseur de Benjamin Griveaux sous François Hollande, Stéphane Le Foll, qui considère que l'actuel porte-parole du gouvernement n'a pas le profil de l'emploi : la fonction exige, selon lui, "un effacement de soi au profit du collectif", ce qui ne serait pas le point fort du quadra. 

Un ambitieux aigri par son échec au concours d'entrée à l'ENA

Pour l'ancien ministre, ce poste "impose d'être fidèle et conforme à ce qui se décide en conseil des ministres". Ce qui ne correspond pas au portrait qu'il fait de celui qui lui a succédé. "Griveaux, que je connais bien, ne peut s'empêcher de bomber le torse", commente Stéphane Le Foll.
 
Autre ancien ministre (intermittent) de l'Agriculture, le nouveau maire du Mans fait d'ailleurs une prédiction assez sombre dans le cas où Benjamin Griveaux n'accepterait pas de changer de comportement. "Le politiquement incorrect pour le politiquement incorrect produit de l'humiliation et, un jour, ce sentiment mute en colère : le coup d'éclat permanent se paie", met en garde Stéphane Le Foll qui décrit Benjamin Griveaux comme "l'effronté"

Une personnalité qui commence même à agacer certains analystes macroniens. 
"En ces temps turbulents, sa façon de faire des claquettes sourire [narquois] aux lèvres face caméra a quelque chose d'urticant", reconnaît l'un d'eux.

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