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dimanche 27 janvier 2019

Sans rire, le pouvoir décompte 10.500 de ses supporteurs 'Foulards rouges' à Paris

Cette contre-manifestation n'avait guère mobilisé de policiers, preuve qu'elle était bien téléguidée

Castaner a vu "plus de 10.000 Foulards rouges", ce 27 janvier 2019...
Viendrait-il à l'idée de Macron ou Darmanin d'évoquer aujourd'hui 
le 23 Mars 1919, 
quand Mussolini et ses partisans se rassemblèrent à Milan
Les Foulards rouges avaient appelé au rassemblement à 14 heures à Paris pour "défendre la démocratie et les institutions" face aux violences.

Les suiveurs de Macron auraient été quelque 10.500, selon la préfecture de police de Paris, à défiler de la place de la Nation à la Bastille, sur 2,2 km, soit 30 minutes consacrées à la "défense de la démocratie et des institutions" face aux violences attribuées aux "gilets jaunes" plutôt qu'aux "casseurs" que les organisations syndicales pourtant dotées de nervi ne parviennent pas à éradiquer : on parle alors de violences "en marge"... Un chiffre, par chance, conforme donc à l'espoir d'avoir 10.000 participants "minimum" affiché par les organisateurs de cette "Marche républicaine des libertés [en soutien à Emmanuel Macron]".

Une mobilisation en légère baisse samedi, selon le ministère de l'Intérieur. Les rassemblements du onzième samedi de mobilisation auraient réuni 69.000 personnes dans toute la France, contre 84.000 la semaine précédente. Samedi soir, à 23h30, 59 gardes à vue étaient comptabilisées à Paris, selon le Parquet.

Ce rassemblement des Gilets jaunes a fait dans ses rangs une victime célèbre de la police de Castaner.
Figure du mouvement, Jérôme Rodrigues a été blessé à l'œil droit par un projectile, émis par un lanceur de balle de défense (Flash ball) ou une grenade de désencerclement, et dans un contexte quisamedi, ne justifiait pas leur usage réglementé, puisque que l'homme n'était ni armé, ni agressif, ce qui, dimanche, n'a pas refroidi les Foulards rouges, opposés aux violences d'où qu'elles viennent. 

Le Gilet jaune filmait la manifestation quand il fut atteint à deux reprises par des forces de l'ordreprès de la place de la Bastille à Paris. Sauf à penser qu'il a été visé par un Gilet jaune ou s'est donné un grand coup de poing dans l'oeil.... "Je vais perdre mon œil", a-t-il présagé depuis l'hôpital, sur Facebook en fin d'après-midi. Il a porté plainte, et la police des polices a été saisie.

Parallèlement, un événement Facebook appelait à la constitution d'une chaîne de "gilets jaunes" 
L’image contient peut-être : texteIntitulé  "chaîne du coeur jaune", à travers le pays (Gard ou Hérault,Bordeaux ou Montceau-les-Mines par exemple) cet événement  aurait attiré plus de 4.000 participants et 11.000 personnes intéressées, et de nombreux événements locaux divers ont aussi été créés. Des images prises par des journalistes sur place montrent des chaînes rassemblant plusieurs dizaines de personnes.
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Au tour des "foulards rouges" de manifester

Le lendemain, comme si de rien n'était, leur marche s'est s'élancée peu après 4h à Paris. S'ils se défendent de marcher contre les "gilets jaunes", ses organisateurs dénoncent les violences...
12h54 : Les présente n'ont pas hésité à acclamer les policiers qui ont parcouru la place. #MarcheRepublicaineDesLibertes

13h24 : Deux retraités, 68 et 74 ans, sont venus expressément de Normandie pour la #MarcheRepublicainedesLibertees. Ils avouent, eux, être là pour soutenir Macron". "C’est le seul qui peut faire quelque chose; c’est le mieux pour le moment", estime Marcel. 

13h24 : Un technicien, la cinquantaine, qui fait partie des foulards rouges des Hauts-de-France, a fait le déplacement pour "appeler les gens à la raison" et " arrêter les violences". "Il faut se montrer pour dire qu’il n’y a pas que les gilets jaunes", dit-il 

13h24 : Yvan, 70 ans, est venu, lui, du Morvan. Il assure qu'il n'a pas spécialement voté Macron, mais "ça lui paraît improbable de demander la démission d’un président démocratiquement élu". Même par défaut...

13h24 : Ça commence un tout petit peu à se remplir. 
Vraiment peu, au vu de cette video :
13h47 : Un vif débat s’est engagé entre un participant à la #MarcheRepublicainedesLibertees et un quidam. "Arrêtez de le prendre, c’est pour faire le buzz", s'écrie une partisane de la désinformation.




14h03 : Cadre dans une banque et foulard rouge, il vient du Lot pour dire Stop aux violences, mais aussi pointer les media qui ont fait "une faute journalistique" en invitant sur des plateaux "des personnes peu recommandables", ces "gens qui ne sont rien"...


L’image contient peut-être : une personne ou plus et barbe14h13 : Proche d'Eric Drouet, militant très suivi sur Facebook... Qui est Jérôme Rodrigues, ci-contre, l'une des figures du mouvement, blessé à l'œil hier à Paris par un tir d'origine encore inconnu ? Franceinfo dresse son portrait.
14h04 : "Vous êtes avec les gilets jaunes. Nous, les rouges, on veut pas de vous !", vient de lancer un journaliste un manifestant "contre les violences".

14h04 : Une Marseillaise est entonnée à 10 mn du départ. 
Le plan serré ne permet pas d'évaluer le nombre de participants au moment du départ... 
Un fort doute persiste donc sur la vérité des chiffres avancés par la Préfecture. 
Il n'empêche que Margaux Duguet, journaliste à franceinfo, passée par Europe 1 (groupe Lagardère Active) et Radio Classique (Groupe Les Echos-Le Parisien), un brin dépité, se hasarde à commenter que "il y a un peu plus de monde déjà.
14h33 : Le cortège s'est élancé de la Nation. 

14h35 : Laurent Soulié, initiateur de la marche, est en tête de cortège (ci-dessus).

14h36 : Une banderole en tête de cortège indique: "Stop la violence." "C’est très très bien", commente une femme. Et son compagnon d'expliciter : "comme ça, les journalistes font de belles photos !"

14h40 : "Stop, ça suffit" et "Stop aux violences", scandent quelques manifestants.
Lors de la manifestation des \"foulards rouges\", le 27 janvier 2019 dans les rues de Paris.
Un peu exaltés, les anti-violences;
il ne manque guère que les chemises noires...
18h19 : Invité de LCI, Laurent Nuñez est revenu sur la blessure à l'œil de Jérôme Rodrigues. Ce proche d'Eric Drouet a dû être pris en charge par les secours, hier, lors du rassemblement parisien sur la place de la Bastille.
"Nous n'avons pas de trace d'un tir de lanceur de balles de défense à l'encontre de Jérôme Rodrigues. Je fais confiance à l'IGPN pour mener l'enquête." 

18h20 : "Au total il y a eu, samedi, 32 tirs de LBD (lanceur de balles de défense ou Flash balls). Mais à ce stade, j'exclus un tir de ce type à l'encontre de Jérôme Rodriguez."

18h41 : Brûler vives des femmes. Récurrence de la haine contre les femmes, selon la journaliste parisienne du service public. Ou certaines. A moins que d'avoir l'obligation républicaine d'aimer toutes les femmes. De Gessica Notaro (symbole de la lutte contre les violences faites aux femmes en Italie) à Sohane Benziane (jeune femme de 17 ans découverte inanimée, gravement brûlée, le 4 octobre 2002, dans un local à poubelles de la cité Balzac, à Vitry-sur-Seine dans le Val-de-Marne, et décédée.L'ancien petit ami de Sohane Benziane, Thondy Diakho, 24 ans, a déclaré lors de l'audience de mercredi 5 avril, que Jamal Derrar s'en était pris à la jeune fille), en passant par les 250 Indiennes attaquées chaque année.  Mélange des genres.

18h49 : Difficile de rater le procès en sorcellerie visant la ministre des femmes. L'inscription "Schiappa au bûcher" a été taguée place de la Nation à Paris, hier. Ce brocard n'a pas manqué de faire réagir.

18h57 : "Le combat sera long, le combat sera dur mais on ira au bout de nos convictions pour un monde meilleur, pour une France meilleure et surtout un monde plus humain, et surtout redonner toute la place que l’humain doit avoir aujourd’hui dans notre monde." Beau comme du Victor Hugo.

18h57 : "Je suis très en colère mais ce qui ne tue pas rend plus fort. Ils pourront me couper un bras, ils pourront me couper une jambe, je ne lâcherai pas, et je serai de retour dans les manifs dès que mon état le permettra," a déclaré la victime pacifique des ordres de Castaner à la police.

19h11 : "Physiquement, j’ai le globe oculaire qui a été recousu. J’ai une plaie à l’œil et elle a été recousue. A savoir si je vais récupérer la vision de mon œil, il faut attendre que l’hématome se résorbe. Ce sera déterminé dans une à deux semaines." 

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