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mardi 8 janvier 2019

Griveaux insulte des Gilets jaunes et l'opposition républicaine

Vindicatif  et véhément, Griveaux envenime la situation

Les masques tombent et leur méchanceté nous saute au visage





Après s'être fait inviter par Anne-Elisabeth Lemoine, sur le plateau de 'C à Vous' (sur France 5, chaîne de télévision généraliste française de service public) ce lundi 7 janvier sur les actes de vandalisme à l’encontre de plusieurs députés LREM et de son secrétariat d'Etat, le tranchant Benjamin Griveaux a fait monter la tensionjusqu’à insulter une partie des Gilets jaunes.

Macron ne contrôle plus ses collaborateurs, peut-on penser. Ce qui n'est pas faux, mais incomplet, car ses proches à l'Elysée remettent leur démission, à l'instar de son 'nègre', Sylvain Fort, en attendant celle du secrétaire général de l'Elysée, Alexis Kohler, visé depuis août par de nouveaux soupçons de conflit d'intérêts. 

Mais surtout, promettant des mesures de grande fermeté, le président plein de rancoeur exacerbe l'esprit de vengeance de son entourage.
Le président Macron a donné le ton, n'hésitant pas à réclamer aux Français de faire "honte à ceux qui ont violenté d'autres citoyens et des journalistes. Honte à ceux qui ont tenté d'intimider des élus. Pas de place pour ces violences dans la République".
 
Au début du mois de décembre dernier, c’est Alexandre Benalla qui lui causait du souci. L’ancien garde du corps de 27 ans, qui avait déjà fait polémique en commettant des violences physiques sur deux manifestants, le 1er mai, Place de la Contrescarpe à Paris, son statut véritable intrigant la classe politique, les media et l'opinion. Ce fut ensuite au mois de juillet, lors de son éviction de l’Elysée. Après un voyage au Tchad, seulement trois semaines avant le chef de l’Etat de 41 ans, le Franco-marocain avait encore stupéfait avec la révélation de sa détention de deux passeports diplomatiques, alors qu'il avait été destitué, documents qu’il avait fallu le contraindre à restituer des semaines après son licenciement, du fait de négligences (ou de laisser-faire complice) conjoints de Jean-Luc Le Drian aux Affaires étrangères et de l'Elysée.

Cette fois, après une série de bourdes en tant que porte-parole du gouvernement,
le prétentieux Griveaux révèle sa nature profonde de rancunier, voire haineux.

Benjamin Griveaux s’indigne contre les actes de vandalisme à l’encontre de membres hermétiques et de la majorité présidentielle

Mais après celui qui fut un temps suspecté d’avoir été le garde du corps d’Ayem Nour, candidate de l'émission de télé-réalité Secret Story, c’est maintenant Benjamin Griveaux qui démontre l'incapacité d'Emmanuel Macron de s'entourer de collaborateurs politiquement compétents et humainement acceptables. 

Invité sur le plateau de C à Vous ce lundi 7 janvier, le porte-parole du gouvernement a exploité des débordements racistes dont ont été victimes plusieurs députés LREM. Parmi eux, Patricia Gallerneau, successivement élue PS, les Verts, UMP et MoDem, en 23 ans d'errance. Or, l'accès au garage de son pavillon a été muré dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6 janvier, ce qui ne constitue pas un acte raciste... Pas plus que les soucis de Stéphane Le Foll, ministre intermittent de l'Agriculture du président Hollande, devant le domicile duquel,, en février 2013, des éleveurs en colère ont déversé un tombereau de lisier. En novembre 2018, une quinzaine de manifestants s'était rassemblée devant le domicile d'un autre macronien désagréable, Christophe Castaner. Une fois encore? l'accusation de racisme par Griveaux ne tient pas la route.

Benjamin Griveaux s’est montré menaçant envers les responsables des dégradations sur la porte de ses bureaux.


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Ce sont des actes de salopards, je n'ai pas d'autre mot. Quand on s'attaque à des domiciles privés où il y a des familles [ce qui n'est pas son cas], quand on s'attaque à la couleur de peau de trois jeunes parlementaires, quand on pénètre dans un domicile, quand on brûle les véhicules d'une députée et de son mari… ", a-t-il listé, après avoir minimisé les dégâts. 
Résultat de recherche d'images pour "Hôtel Rothelin-Charolais"

Ce qui interpelle, "en même temps", c'est qu'un appareil de chantier ait pu circuler Rue de Grenelle sans attirer l'attention des forces de l'ordre déployées dans Paris et défoncer la porte Hôtel Rothelin-Charolais, construit vers 1703 pour Philippe d'Orléans, marquis de Rothelin, sis au 101 rue de Grenelle, dans un arrondissement central et chic de la capitale quadrillée par la police. D'autant qu'il abrite plusieurs services du premier ministre.

De quoi relancer le mouvement citoyen, après le ministre Gérald Darmanin qui avait considéré que "c'est la peste brune qui a manifesté" sur les Champs-Elysées à Paris, et, en Conseil des ministres du 26 novembre, Emmanuel Macron, qui  avait dénoncé des "scènes de guerre" lors de l'acte 2 des manifestations de gilets jaunes, le porte-parole du gouvernement dénonce "l'esprit munichois de l'opposition"..., c'est-à-dire la faiblesse et le renoncement des représentants des démocraties face à la détermination des partisans des totalitarismes.


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