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lundi 28 janvier 2019

Arrestation de quatre Gilets jaunes, sur des soupçons de projet d'incendie d'un péage

Les Gilets jaunes sont-ils victimes d'un montage policier visant Eric Drouet, figure emblématique de leur mouvement ?

Tous les moyens semblent bons pour décapiter le mouvement

Des
Le joueur de poker de la Place Beauvau est-il à la manoeuvre ? 
Agés de 35 à 46 ans, quatre hommes ont été interpellés mercredi 23 janvier sur des soupçons : ils auraient voulu détruire un péage dans la Drôme et de s'en prendre aux forces de l'ordre. Tous sont militants du mouvement des "gilets jaunes".

Quatre militants ont été interpellés mercredi 23 janvier et mis en examen pour "association de malfaiteurs", a-t-on appris seulement vendredi 25 janvier auprès du Parquet de Valence. 
L'un d'eux, présenté comme le meneur, a été écroué et trois autres ont été placés sous contrôle judiciaire. 
Ces mesures prises par le représentant du ministère de l'Intérieur interviennent à titre préventif, avant qu'aucun délit ou crime n'ait été commis. 

Leur arrestation a eu lieu dans le cadre d'une enquête, lancée en décembre dernier, après la découverte de deux bouteilles de gaz dans une voiture garée près d'un péage, dans la Drôme. 
Les bonbonnes n'ont pas explosé mais, dans la nuit, trois autres péages de l'autoroute A7 ont été pris pour cibles, dans le même département. Un commando d'une dizaine de personnes cagoulées ont incendié les locaux et volé des barrières. Les attaques avaient été filmées par les caméras de vidéo-surveillance


Mercredi, les gendarmes ont procédé à l'interpellation de sept autres personnes, qui ont été relâchées. 
Lors des perquisitions, les forces de l'ordre auraient découvert des armes non déclarées, dont des fusils et des munitions, ainsi que des cagoules et des explosifs artisanaux. 
Par ailleurs, la voiture dans laquelle se trouvaient les bouteilles de gaz a appartenu à Eric Drouet, l'un des leaders des "gilets jaunes", sauf qu'il l'avait revendue...

L'enquête aurait en outre mis au jour d'autres projets d'actions violentes, notamment contre des locaux de gendarmerie et de police. Les investigations se poursuivent.

Eric Drouet, le Gilet jaune à abattre

Résultat de recherche d'images pour "Eric Drouet"Ce chauffeur routier est l'une des principales personnalités médiatisées dès le début du mouvement. 
Avec Priscillia Ludosky, il est à l’origine de la pétition en ligne appelant à la baisse des prix des carburants lancée sur Facebook le 17 novembre 2018. Jacline Mouraud est quant à elle l'auteure d'une vidéo de colère devenue virale contre Macron.

Drouet est devenu le coeur de cible de la macronie politique et médiatique. 
Début décembre, pour avoir appelé les Gilets jaunes à "entrer" à l'Elysée pour être reçus par le président claquemuré au Château, il fait l'objet d'une enquête pour "provocation à la commission d'un crime ou d'un délit " et "organisation d'une manifestation illicite". Le socialiste François Kalfon a alors accusé la police d'être "les auxiliaires" de LREM.

Le mois suivant, dans la soirée du 2 janvier, il est interpellé pour la troisième fois pour "vérification d'identité"et placé en garde à vue.
Résultat de recherche d'images pour "Eric Drouet"
Jérôme Rodrigues, Gilet jaune victime 
des ordres de fermeté de Castaner
Selon une source policière, l'interpellation a lieu alors qu'il se dirigeait vers les Champs-Elysées où il avait appelé d'autres sympathisants à se rassembler. Il était recherché pour avoir appelé, un peu plus tôt dans l'après-midi, dans une vidéo sur Facebook, à mener une "action" sur la célèbre artère parisienne. "Ce soir, on va pas faire une grosse action mais on veut choquer l'opinion publique. Je sais pas s'il y en aura qui seront avec nous sur les 'Champs'(...) On va tous y aller sans gilets", disait-il. Il a ensuite été placé en garde à vue pour manifestation sans déclaration préalable.

Selon un sondage IFOP pour le Journal du Dimanche (dimanche 27 janvier), en dépit d'une Lettre aux Français, le 13 janvier 2019, trois one-man shows télévisés en longueur, entourés de maires sélectionnés, dans des département choisis (dont l'Eure, où Sébastien Cornu, ministre, et Bruno Questel, député LREM, a exercé ou exerce un mandat),

Quelque 66% des sondés jugent que la crise des "gilets jaunes" n'a pas changé la façon d'Emmanuel Macron d'exercer son mandat, contre 34% qui sont d'un avis contraire. 

Ce qui suggère que le combat doit continuer.
Les caractères de la présidence Macron que les sondés souhaiteraient voir changer en priorité sont 85% à citer "son attention aux préoccupations des Français", ce qui, en clair, renvoie au pouvoir d'achat, puis, à 80%, "sa manière de s'exprimer lorsqu'il est au contact des Français": non qualifiée, elle vise son arrogance de "monsieur je sais tout", mais incapable de faire la synthèse de ses fiches, pour 78%, sa politique économique et sociale et, pour 73%, sa façon d'incarner la fonction présidentielle, archaïque, florentine et autoritaire.

Au final, ce dimanche, alors que ses partisans tentaient, dans la rue, de stigmatiser ses opposants Gilets jaunes, sa popularité reste faible, à 27%, ce qui interpelle sur la légitimité de sa politique. Tandis que le Président gagnerait 3 points chez les "plutôt satisfaits" (22%), les "plutôt mécontents" augmentent d'un point à 32%. Son collaborateur de Matignon en perdrait 1, à 30%. 
Macron reste "impopulaire et minoritaire dans toutes les catégories de population, selon Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l'Ifop. 

Pour une embellie, après sa troisième prestation, à Valence, dans la Drôme (où le président LR de Conseil départemental est le suppléant du maire LR de Valence, tête de liste ...LR-UDI-MoDem-Société civile, et vice-président du Conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes, observateur critique de Laurent Wauquiez, LR), il faut peut-être attendre son "Acte IV" télévisé par ses services devant ses partisans...

L’exécutif devait désigner un duo de "sages" pour assurer le bon déroulement du Grand débat national
des "gueux", dont sont exclus les maires RN, à la différence de ceux de la gauche extrême, co-piloté par deux membres du gouvernement, Emmanuelle Wargon et Sébastien Lecornu : étaient pressentis Nicole Notat, l’ancienne patronne de la CFDT et Jean-Paul Bailly, ancien patron de la RATP puis de La Poste. 
Ce sont finalement cinq "garants" de son indépendance qui ont été désignés : Jean-Paul Bailly, Isabelle Falque-Pierrotin (CNIL), Pascal Perrineau (ex-directeur du CEVIPOF et membre du conseil d’administration de Public Sénat), Guy Canivet (ancien membre juppéiste du Conseil constitutionnel) et Nadia Bellaoui ( secrétaire générale de la Ligue de l'enseignement, confédération d'associations laïques ancrées à gauche).


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