Patricia Gallerneau, élue LREM-MoDem de Vendée, dénonce l’initiative d’ "imbéciles"
Cette députée de la majorité présidentielle a eu la désagréable surprise de découvrir au matin qu'un mur de parpaings posés avait été monté dans la nuit devant l’entrée de son garage à Talmont-Saint-Hilaire.
Ce sont les gendarmes qui ont été mis au pied du mur et l'ont démonté comme ils ont appris à le faire dans la 'jungle de Calais ou sur la ZAD de N.-D.-des-Landes.
Patricia Gallerneau a réagi sur Facebook : "Joli réveil ce matin… Mon domicile est muré par des imbéciles ! A quoi servent le dialogue, la communication, mes réceptions jamais refusées de gilets jaunes, s’ils viennent en douce, de nuit, murer le domicile d’une famille…" Si les enfants vivent chez leur maman, ils ont au moins vingt ans.
Cette alliée de Benjamin Griveaux, qui accuse les Gilets jaunes d'être tous des "agitateurs qui veulent l'insurrection", dit en même temps comprendre, voire soutenir, les revendications des Gilets jaunes "lorsqu’elles sont justifiées", leur demande de "faire le ménage dans leurs rangs et d’éjecter tous les imbéciles, haineux, racistes et homophobes qui s’y cachent et qui les décrédibilisent fortement !".
Elle est de ceux et celles qui traversent la rue pour changer d'emploi : démissionnaire de la commission des Finances, de l’Economie générale et du Contrôle budgétaire dès juin 2017, elle s'est reconvertie dans celle des Affaires sociales. Mais, en septembre dernier, elle est passée à la Commission pour le Développement durable et aménagement du territoire. Une commission parlementaire tous les six mois...
Contrôleur principal des impôts à la retraite, Patricia Gallerneau, 64 ans, fait savoir qu'elle va déposer plainte ce dimanche. Le 2 décembre dernier, des poubelles avaient déjà été déposées devant sa permanence à La-Roche-sur-Yon.
Ces dernières semaines, plusieurs parlementaires se sont attiré l'hostilité pour cible par des Gilets jaunes.
La propriété viticole de la députée LREM Mireille Robert (ci-contre) avait par exemple été envahie fin novembre près de Limoux (Aude) par une quarantaine de Gilets jaunes encagoulés et casqués, qui avaient enflammé des palettes avant de prendre la fuite.
Plusieurs députés ont également dénoncé des menaces de mort ou des intimidations répétées.
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