Encore nulle en 2015, l'inflation accélère depuis
Elle a atteint une moyenne de + 1,8 % en moyenne en 2018, selon les chiffres tout juste publiés par l'Insee, soit exactement dans les clous de l’objectif officiel de la BCE (un taux "inférieur à, mais proche de 2 %"). C’est ce que révèle le rapport annuel de l’INSEE sur les prix à la consommation de l’année écoulée, publié ce mardi et qui insiste sur l’accélération de cette inflation. En effet, après une courte période de stagnation, 2018 signe le retour d’une inflation relativement forte : elle n’était que de +1 % l’année précédente, de +0,2 % en 2016 et nulle en 2015.
S'appuyant sur l'AFP, Le Figaro écrit le contraire.
Sans citer l'INSEE...
S'appuyant sur l'AFP, Le Figaro écrit le contraire.
Sans citer l'INSEE...
Cette hausse des prix est imputée à deux secteurs en particulier : l’énergie et les tabacs
La hausse des taxes sur les cigarettes a fait bondir les prix du tabac à + 14,2 % en moyenne en 2018, du jamais vu depuis presque quinze ans. Quant aux prix de l’énergie, qui avaient baissé trois années de suite avant de repartir à la hausse en 2017, ils augmentent encore de 9,7 % en moyenne, portés à la fois par la hausse du produit brut (le pétrole), des taxes gouvernementales sur les carburants et du prix du gaz.
France: l'inflation a atteint 1,8% en moyenne en 2018 (Insee) #AFP— Agence France-Presse (@afpfr) 15 janvier 2019
Hors tabac, l’inflation annuelle moyenne est encore de + 1,6 % (contre + 1 % en 2017). Et l’inflation sous-jacente – c’est-à-dire celle des biens qui ne sont ni soumis à des prix volatiles, comme les carburants, ni à des prix modifiés par l’Etat, comme l’électricité, le gaz ou le tabac – est de + 0,8 %, ce qui reste supérieur aux années précédentes (+ 0,5 % en 2017).
C'était 1% en 2017 et 0,2% en 2016 📊 https://t.co/G3lshveCR4— Challenges (@Challenges) 15 janvier 2019
L’énergie et le tabac ne sont pas les seuls à avoir augmenté en 2018.
Le prix des produits alimentaires, par exemple, a également crû de + 1,9 % (contre + 1 % l’année d’avant), porté entre autres par une inflation des fruits et légumes, des produits laitiers et des œufs, de la viande et du poisson.
Au rayon des rares baisses en moyenne annuelle : les services de communication, les produits et appareils médicaux ou encore l’électroménager.
En décembre 2018, les prix à la consommation sont stables sur un mois et augmentent de 1,6 % sur un anhttps://t.co/UDNMKRMnoK— Insee (@InseeFr) 15 janvier 2019
L'inflation britannique a décéléré à 2,1% en décembre
Conforme aux attentes, ce chiffre résulte notamment de la baisse des prix de ...l'énergie. Cette baisse outre-Manche met ainsi à mal les affirmations de l'exécutif et de sa presse puisque le cours du Brent est le même pour tous... Ce qui diffère, c'est la charge fiscale associée.
Le taux d'inflation britannique revient ainsi à son plus bas niveau depuis janvier 2017, selon les données publiées mercredi par l'Office national de la statistique. Il était de 2,3% en novembre.
D'un mois sur l'autre, les prix ont augmenté de 0,2%, comme en novembre, un chiffre là aussi conforme aux attentes des économistes.
"L'inflation a principalement ralenti à cause d'une forte baisse de l'essence, conséquence de la chute des cours du pétrole ces derniers mois", a commenté Mike Hardie, statisticien à l'ONS et comme ne cesse de le souligner PaSiDupes. "Les tarifs aériens ont aussi contribué à faire baisser le taux (...). Cela a été partiellement compensé par de légères hausses dans l'hôtellerie et la téléphonie mobile."
Sur l'ensemble du quatrième trimestre, les prix à la consommation ont augmenté de 2,27% par rapport aux trois derniers mois de 2018, soit une hausse plus faible que celle de 2,47% projetée en novembre par la Banque d'Angleterre (BoE) sur la base du maintien de son taux de base à 0,75%.
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