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mardi 8 janvier 2019

Le "shutdown" visant Trump est la 19e édition depuis 1976

Les gauches exploitent contre le Républicain Trump un phénomène américain récurrent 

Le dernier arrêt date de 2013 (entre le 1er et le 17 octobre) sous Obama (16 jours)


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Le désaccord entre la Chambre des représentants alors contrôlée par le Parti républicain et le Sénat contrôlé par le Groupe démocrate du président métis portait non pas sur la mesure phare de Barack Obama votée par la majorité démocrate en 2010 réformant le système de santé aux Etats-Unis, dite Obamacare, mais sous une forme affaiblie. Le shutdown de 2013 concernait certains programmes d'assurance-maladie de ce qui restait de projet de réforme, l'Obamacare, pour qu'ils soient annulés ou que leurs fonds soient réduits.

Un tel arrêt des activités gouvernementales (government shutdown) est une situation politique qui n'a rien d'exceptionnelle, dans laquelle le Parlement américain (Congrès) échoue à autoriser suffisamment de fonds pour les opérations gouvernementales. Dans ce cas, l'administration fédérale cesse tout service à la population à l'exception, dans un premier temps, des services dits "essentiels". Or, comme le Congrès doit autoriser toutes les dépenses, il n'y a aucune loi protégeant un service gouvernemental d'un arrêt. Les services continuant leurs activités après un shutdown sont le National Weather Service (service météorologique), les services médicaux dans des structures fédérales, les forces armées, le contrôle du trafic aérien et le système pénal.


Résultat de recherche d'images pour "shutdown obama"Un arrêt du gouvernement a pour conséquence un nombre élevé d'employés fédéraux mis au chômage temporaire. Le personnel militaire actif, et les employés "essentiels" restent en poste, mais peuvent être payés différemment des barèmes prévus durant la période de chômage, par exemple plus tard.

Le plus long épisode à ce jour remonte à la présidence du Démocrate Clinton pour trouver un moyen d'équilibrer le budget sur sept ans.  souhaitait baser ses estimations sur les données de l' "Office of management and budget projections", tandis que les Républicains leur préféraient celles du 'Congressional budget office'. Finalement, les Républicains, majoritaires au Congrès, durent abandonner sous les pressions des lobbies, dont la presse.

En 2018, Trump a fait face à trois "shutdowns", dont deux blocages en janvier (trois jours) et en février (quelques heures)...

Le président Trump prendra le pays pour arbitre

Le président américain s’adressera 
à la nation ce mardi 8 janvier 2019. Une décision annoncée lundi par la Maison Blanche. Donald Trump entend plaider pour la nécessité de construire un mur à la frontière mexicaine, alors que le Congrès va faire entrer l’administration fédérale dans sa troisième semaine de paralysie partielle. Les démocrates refusent en effet de débloquer la somme requise pour l'édification de cette frontière.

Mardi soir,
le président Trump tentera de mobiliser l'opinion derrière lui, en faveur du mur qu'il a promis lors de la campagne, promesse qui a pu contribuer à son élection. La lutte contre l'immigration clandestine à la frontière mexicaine est un enjeu crucial pour la sécurité du pays.

Ne rien lâcher, telle est la stratégie adoptée par Donald Trump dans le bras de fer qui l’oppose aux démocrates, au prix d'un blocage de plus de l'administration.

Dans le tweet qui annonce son discours à la nation, le président parle de la crise humanitaire et de sécurité nationale à la frontière. 
Il se rendra d’ailleurs jeudi sur place, en Californie ou au Texas, pour appuyer sa démonstration.
I am pleased to inform you that I will Address the Nation on the Humanitarian and National Security crisis on our Southern Border. Tuesday night at 9:00 P.M. Eastern.


Donald Trump fait régulièrement valoir que des "terroristes" entrent dans le pays par cette frontière.
Quant aux démocrates, internationalistes et pro-immigration, ils dénoncent des mensonges et une instrumentalisation de la peur. Ils estiment que la priorité est de rouvrir l’administration fédérale et non de bâtir un mur.



Faute d’obtenir du Congrès les 5 milliards de dollars nécessaires, le président menace depuis plusieurs jours de décréter l’état d’urgence à la frontière, afin de débloquer des fonds en se passant de l’aval des parlementaires.
Mais de nombreux experts (anonymes) estiment que cette manoeuvre susciterait en tous cas de violentes protestations dans les rangs démocrates, et sûrement une contestation devant les tribunaux. Pourtant, les six principales banques américaines ont assuré au secrétaire américain au Trésor avoir les liquidités suffisantes pour poursuivre normalement leurs opérations, malgré le "shutdown", a annoncé Steven Mnuchin dimanche, après avoir eu des discussions individuelles avec les patrons.
La nation a les clés en mains...

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