Le prélèvement des impôts à la source sera engagé dès 2016
Le prélèvement des impôts à la source sera "pleinement appliqué en 2018"
C'est ce qu'assure François Hollande dans un entretien à Sud-Ouest Dimanche. Il rappelle qu'avant son élection en 2012 il avait promis une grande réforme fiscale dont le prélèvement à la source pourrait être un instrument. Le ministre des Finances, Michel Sapin, avait déjà indiqué que la réforme du système serait engagée en 2016, mais que le dispositif ne serait pas totalement opérationnel avant 2018. "C'est une réforme qui est à la fois attendue par les Français et souhaitable pour l'Etat", estime François Hollande dimanche dans Sud Ouest. " Elle doit donc être bien menée pour être bien mise en œuvre, étape par étape. Et ça ne peut pas se faire en moins de trois ans. Ce sera donc engagé dès 2016 pour être pleinement appliqué en 2018", explique-t-il.
Le prélèvement des impôts à la source sera "pleinement appliqué en 2018"
C'est ce qu'assure François Hollande dans un entretien à Sud-Ouest Dimanche. Il rappelle qu'avant son élection en 2012 il avait promis une grande réforme fiscale dont le prélèvement à la source pourrait être un instrument. Le ministre des Finances, Michel Sapin, avait déjà indiqué que la réforme du système serait engagée en 2016, mais que le dispositif ne serait pas totalement opérationnel avant 2018. "C'est une réforme qui est à la fois attendue par les Français et souhaitable pour l'Etat", estime François Hollande dimanche dans Sud Ouest. " Elle doit donc être bien menée pour être bien mise en œuvre, étape par étape. Et ça ne peut pas se faire en moins de trois ans. Ce sera donc engagé dès 2016 pour être pleinement appliqué en 2018", explique-t-il.
Le chef de l'État souligne que le prélèvement à la source ne doit "pas compliquer la vie des entreprises et encore moins solliciter le contribuable". Il assure aussi que le projet préparé par le gouvernement "garantira que nul n'ait à perdre quoi que ce soit. Ni les Français, ni l'Etat." Les Français paient en année N les impôts sur les revenus perçus en année N-1 et le gouvernement -comme d'autres en Europe, avant lui- doit trouver le moyen de ne pas prélever les impôts de deux années en même temps.
Hollande élude une promesse de campagne, celle de la fusion de l'impôt sur le revenu et de la CSG.
"La priorité, c'est la baisse des impôts des Français", déclare-t-il maintenant, à deux ans de la fin de son quinquennat, réaffirmant que "dès cette année [après trois années], plus de neuf millions de ménages vont voir diminuer leur impôt sur le revenu".
"La priorité, c'est la baisse des impôts des Français", déclare-t-il maintenant, à deux ans de la fin de son quinquennat, réaffirmant que "dès cette année [après trois années], plus de neuf millions de ménages vont voir diminuer leur impôt sur le revenu".
"Si nous voulons qu'il y ait demain de nouvelles réductions de prélèvements, il nous faut plus de croissance, plus d'emplois, plus d'investissements. C'est la raison pour laquelle la politique du gouvernement consiste à encourager la production, pour permettre plus de redistribution", ajoute-t-il, un peu tardivement.
Hollande doit faire face à la critique en interne
Sur la proposition de son ancien ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, d'une "stratégie européenne de baisse d'impôt en faveur des ménages", François Hollande réplique : "Dois-je rappeler que notre déficit public atteint encore 4 % du PIB ?" "Les Français ont parfaitement compris que les déficits d'aujourd'hui peuvent être les impôts de demain. Moins il y aura de déficit, moins il y aura d'impôts demain", a-t-il finalement réalisé.
Sur la proposition de son ancien ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, d'une "stratégie européenne de baisse d'impôt en faveur des ménages", François Hollande réplique : "Dois-je rappeler que notre déficit public atteint encore 4 % du PIB ?" "Les Français ont parfaitement compris que les déficits d'aujourd'hui peuvent être les impôts de demain. Moins il y aura de déficit, moins il y aura d'impôts demain", a-t-il finalement réalisé.
Il indique dimanche que le Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE), dont une partie de la gauche réclame qu'il soit réorienté, sera évalué, avec un bilan avec les partenaires sociaux, "à la fin de l'année". "Tout doit être fait pour stimuler l'emploi et l'investissement. Les entreprises ont besoin de stabilité et de visibilité", découvre-t-il au bout du compte. "La perspective doit être le basculement du CICE en baisse pérenne de charges sociales."
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