Cazeneuve n'est-il soumis à aucune obligation de résultats ?
Les morts s'amoncellent,
Bille de clown |
mais 51% des Français considèrent que le locataire de la Place Beauvau est un "bon ministre", selon un sondage Odoxa d'avril pour BFM Business et Challenges (groupe Le Nouvel Observateur, propriété de la triade socialiste Bergé-Niel-Pigasse)... Cazeneuve, second couteau de Valls, vaut-il mieux que son patron ?
Marseille: deux morts par balles en moins de 24 heures
Un homme, connu des services de police, a été tué par balles samedi soir dans le centre-ville de Marseille après une discussion qui a dégénéré lors d'une discussion assez vive entre 2, voire 3 personnes. L'une d'entre elles a sorti une arme et a tiré à plusieurs reprises sur la victime, dans un quartier 'bourgeois' du 4e arrondissement de Marseille. Le ou les auteurs - semble-t-il à bord d'un scooter - ont agi à visage découvert.
La victime était "assez connue" des services de police avec "pas mal de mentions" à son casier judiciaire, mais n'était "pas forcément connue pour des stupéfiants", indique t-on au tribunal. Si l'hypothèse du règlement de comptes n'est pas exclue, elle n'est pas à ce stade privilégiée.
Il s'agit du deuxième homicide par balle en moins de 24 heures à Marseille. Dans la nuit de vendredi à samedi, un homme, blessé par balles dans une cité des quartiers nord de Marseille, est décédé peu après à l'hôpital où il avait été amené.
Valls était pourtant encore à Marseille le 29 mai, avec sa cour de neuf membres de son gouvernement, pour y concrétiser les engagements financiers de l'Etat, 1,6 milliard d'euros, notamment en faveur des transports publics à la charge du Conseil régional qui se trouve être... socialiste, et inaugurer un établissement privé confessionnel... musulman. La précédente venue du premier ministre à Marseille, le lundi 9 février, avait été entachée d'une fusillade.
A Grenoble, une nouvelle fusillade fait un mort de 19 ans, après deux autres
Jeudi soir, à quelques heures d'écart, deux fusillades à l'arme lourde avaient ébranlé le centre-ville de Grenoble (Isère) vers 18h30 aux abords d'une boucherie, près de la place Saint-Bruno, connue pour son trafic de drogue. Les tirs se sont propagés jusqu'à l'intérieur du commerce. "Un jeune de 23 ans était poursuivi à scooter, il s'est réfugié dans la boucherie" où il a reçu une balle dans chaque jambe, a expliqué le parquet.
Des inconnus ont déposé deux blessés aux urgences du CHU de Grenoble vers 19 heures, dont un jeune homme dont des balles avaient traversé les jambes.
Le blessé reste évasif sur l'identité de ses agresseurs, a déclaré le parquet, ajoutant que l'homme prétend ne pas savoir qui lui a tiré dessus.
Un peu plus tard dans la soirée, un groupe d'hommes armés jusqu'aux dents a fait irruption sur la place Saint-Bruno vers 22h30, une heure de forte fréquentation. Ils avaient au poing des fusils à pompe, des pistolets automatiques ou encore un fusil d'assaut de type Kalachnikov, rapporte le Dauphiné Libéré. "Ils ont tiré 15 à 20 coups de feu dans toutes les directions", indique le parquet.
Cette deuxième fusillade n'a fait qu'un blessé, un homme de 32 ans, atteint par une balle au mollet. "Il faisait partie d'un groupe de cinq hommes assis à une table", explique le parquet. Il semble que ce groupe était visé, mais l'intention des tireurs n'est pas encore connue des enquêteurs.
Samedi soir, un jeune homme de 19 ans a été abattu au cours d'une fusillade. Elle a éclaté peu avant minuit sur une place de Saint-Martin-d'Hères, dans la banlieue de Grenoble (Isère). La victime se trouvait à l'arrière d'un scooter,, lorsque des échanges de tirs ont éclaté vers 23 h 30 sur cette place bondée au moment des faits, le blessant mortellement au cou.
Les circonstances de la fusillade restent à déterminer. "Il n'était pas connu pour des faits de délinquance habituels. Il y avait beaucoup de monde sur cette place mais il n'y a pas de témoin direct de la scène", précise le parquet de Grenoble. Dimanche matin, les enquêteurs de la police judiciaire de Grenoble procédaient toutefois à l'exploitation d'appels téléphoniques passés à la police peu après l'exécution. "Aucun lien ne peut pour l'heure être établi avec les fusillades de ces derniers jours", ajoute le parquet de Grenoble.
La municipalité EELV réagit par de l'animation citoyenne
Samedi, dans un communiqué, le maire écologiste, Éric Piolle, a invité les Grenoblois à se réunir ce dimanche après-midi sur une place de la ville dans un "rassemblement pacifique et citoyen pour un espace public apaisé". Les élus condamnent la "privatisation sans réserve de l'espace public par des petits groupes d'individus violents et s'adonnant aux trafics".
Et Cazeneuve? Il est au gouvernement le meilleur pour ne rien faire.
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