Y a-t-il un président à l'Elysée ?
A mi-mandat, François Hollande semble déjà en campagne pour 2017
La faute au quinquennat. Doit-on le remettre en cause? Le magistrat s'interroge.
Depuis plusieurs semaines, le président de la République multiplie les déplacements. François Hollande revient tout juste d'Algérie, où il a rencontré son homologue, Abdelaziz Bouteflika. Le week-end dernier, il était à Bordeaux pour le Salon du vin et aujourd'hui il se rend à un salon consacré aux PME. " Comment ne pas être frappé durant le mandat de François Hollande par le fait que, durant trois ans, il a présidé bien ou mal et que, maintenant, depuis quelques mois, il est totalement en campagne présidentielle", affirme Philippe Bilger.
Pour le magistrat honoraire, "la France ne peut pas se permettre d'avoir aujourd'hui un président qui n'est plus un président, mais un candidat et qui bat la campagne, fait des déplacements-éclair, des entreprises aux manifestations sportives, sans autres ambitions que de renouer avec les Français".
Hollande occupe le terrain de la gauche
"Lorsqu'on désire nouer avec les Français et que c'est la seule obsession, alors que l'on doit présider avec ce qu'il faut de courage, de lucidité et d'impartialité, eh bien, on se dit peut-être que le quinquennat dans la version de François Hollande est une véritable catastrophe pour la France." Pour le magistrat, l'ambition de François Hollande est claire : "Coaguler la gauche, faire qu'aucun candidat dissident ne se présente." Philippe Bilger va plus loin : "Son désir n'est plus véritablement de s'occuper des intérêts de la France."
VOIR et ENTENDRE cet-ex-magistrat promouvoir le septennat non renouvelable:
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