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mercredi 30 avril 2008

DĂ©sirdavenir Royal ne sait plus Ă  quel saint se vouer

Les saints Thomas laïcs de la gauche croient-ils ce qu’ils voient ?
L’amĂšre Royal qui se rend insupportable Ă  son entourage, qui agonit la presse de sottises, qui ne paie pas ses collaboratrices et qui accable le gouvernement de ses critiques injustes, est allĂ©e tenter de se rallier les grĂąces cĂ©lestes. Il ne fallait pas moins Ă  la madone des sondages qui parle d’égale Ă  Ă©gal avec la TrinitĂ©.

Dans le dĂ©sert affectif et politique qu’elle traverse,elle s’est rendue jusqu’à Florence en Toscane pour une rĂ©vision gĂ©nĂ©rale.

Etait-ce une apparition ? Elle a Ă©tĂ© vue, dimanche 27 avril,dans une Ă©glise, mais pas n’importe laquelle vu son Ă©tat, celle du Saint-Esprit ! Dans la tradition apostolique, l'Esprit Saint participe en effet Ă  la transmission de la RĂ©vĂ©lation divine et donne la foi et la raison en partage aux hommes, ce dont elle manque cruellement. Il faudrait donc un miracle pour que Marie-sEGOlĂšne Royal soit frappĂ©e par la GrĂące


C’est pourquoi on l’a trouvĂ©e agenouillĂ©e dans une chapelle. Qui est donc l’élu(e) de Dieu qui a recueilli ses pieuses jĂ©rĂ©miades et ses injonctions, pour ĂȘtre sauvĂ©e par Dieu et Ă©lue des hommes ?
Parmi les 38 chapelles de saint(e)s, c’est 
 Ste Rita qui a tout pris. Mais c’est logique ? Elle n’avait qu’à pas ĂȘtre, avec saint Jude, l'avocate des "causes dĂ©sespĂ©rĂ©es"

Une fois ses dĂ©votions accomplies, la p’tite prĂ©sidente de Poitou-Charentes s’est faite remonter, cette fois au physique, dans un spa pour les riches, histoire de peaufiner les travaux de chirurgie esthĂ©tique par lesquelles elle s’est officiellement faite refaire l’ovale du menton, mais visiblement aussi raccourcir le nez, ainsi qu’aligner et blanchir les dents. Une vaste opĂ©ration qui n’a pas resistĂ© au ravages du temps et des mauvais sentiments, puisque la bonne Ăąme a pris les grands moyens et payĂ© un maximum pour un sĂ©jour d’une semaine entiĂšre, oui, sept jours!

Les soins combinĂ©s du corps -sans 'franchise mĂ©dicale'- et de l’ñme -sans repentance, coloniale ou non- devraient nous la rendre mĂ©connaissable. Pourtant, les dĂ©favorisĂ©s, les sans papiers et autres mal logĂ©s se sentent quelque peu trompĂ©s par ses discours dĂ©magogiques. Les croyants n’apprĂ©cient pas de la savoir dĂ©vote parmi eux et considĂšrent que la diablesse fait de la contre-publicitĂ© dĂ©loyale Ă  l’Eglise. Quant aux laĂŻcs, ils jurent bien que Sa Cynique MajestĂ© Royal ne les y reprendra point


Etudiants fantÎmes : les salariés doivent-ils les entretenir?

Pécresse veut en finir avec les «étudiants fantÎmes»

Les Ă©tudiants fantĂŽmes pourraient bientĂŽt ne plus hanter les facs.

La dotation de l'État aux universitĂ©s devrait dĂ©sormais ĂȘtre fonction du nombre d'Ă©tudiants prĂ©sents jusqu'aux examens. Et non plus calculĂ©e sur les seules inscriptions en dĂ©but d'annĂ©e.
C'est donc tout le systĂšme de financement des universitĂ©s qui doit ĂȘtre revu. La dotation globale annuelle versĂ©e par l'État et le systĂšme d'allocation des moyens accordĂ©s, dit «Sanremo», devraient en effet ĂȘtre modifiĂ©s en profondeur pour commencer. Des propositions d'une mission d'Ă©valuation de l'AssemblĂ©e Nationale et d'une mission parlementaire du SĂ©nat sont attendues d'ici cet Ă©tĂ©.
«Il faut veiller à ce que les critÚres de financement soient plus justes», insiste Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur. Avec le mode de calcul de Sanremo, basé notamment sur le nombre d'étudiants inscrits et sur la superficie des bùtiments, certaines universités ont parfois la tentation de ­«faire du chiffre» en attirant un maximum d'inscrits. Un président d'université estime que des milliers d'étudiants «courants d'air» s'inscrivent ainsi chaque année en fac. De plus, la prime aux effectifs nombreux conduit certaines universités «à attirer beaucoup d'étrangers sans trop vérifier leur niveau».

Des aberrations
Entre 10 et 20 % des étudiants inscrits en littérature à la Sorbonne (Paris-IV) en premier cycle ne mettent jamais les pieds en cours, selon un rapport du comité national d'évaluation datant de 2006. Le CNED devrait correspondre davantage à leur besoin (lien )
 Une situation analogue est relevée dans les filiÚres préparant à des diplÎmes de langues rares. Beaucoup d'étudiants prennent une inscription administrative pour obtenir une convention de stage réclamée par les entreprises. D'autres cherchent à bénéficier de la Sécurité sociale, d'une mutuelle ou des réductions qu'offre la carte d'étudiant. Et c'est tout bénéfice pour l'université qui empoche environ 150 euros par inscription.

Correctifs aux aberrations
Ce ne sont pas des propositions de l’UNEF

ValĂ©rie PĂ©cresse propose de tenir compte des performances des universitĂ©s pour leur financement. Elle souhaite que celui-ci soit calculĂ© «comme tout le reste de l'Europe, sur le nombre d'Ă©tudiants qui passent un examen et pas sur le nombre d'inscrits». RĂ©pressif ou logique ? Aujourd'hui, assure-t-elle, «on a des amphis pleins en dĂ©but d'annĂ©e et vides Ă  la fin. Et en grĂšve au milieu. Les esprits critiques disent que les Ă©tudiants sont des numĂ©ros mais ce sont des chiffres et ils vivent dans l'anonymat le plus complet», s'insurge-t-elle. Dans la clandestinitĂ©, en fait. «Il faut un intĂ©rĂȘt financier pour les universitĂ©s Ă  amener les Ă©tudiants jusqu'Ă  leurs examens.» Ni les syndicats Ă©tudiants , ni les Ă©tudiants ne sont d’ailleurs perdants.

Autre type d’aberration, selon la ministre qui semble faire son mĂ©tier

Depuis vingt ans, les grandes universités scientifiques, particuliÚrement avantagées, ont bénéficié d'une hausse de 18 % des emplois d'enseignants-chercheurs alors que leurs effectifs n'augmentaient que de 8 %. Certaines universités bénéficient ainsi d'une dotation annuelle trois fois supérieure à celle des autres ! Et il en demandent encore plus

Des correctifs
Pour Bernard Saint-Girons, directeur gĂ©nĂ©ral de l'Enseignement supĂ©rieur, le nouveau modĂšle, plus juste, «devrait permettre de corriger les inĂ©galitĂ©s historiques de dotation entre les universitĂ©s, mĂȘme si l'objectif n'est pas de lisser tous les Ă©carts». Une universitĂ© littĂ©raire n'a pas les mĂȘmes coĂ»ts qu'une universitĂ© scientifique. Et les frais engagĂ©s par une universitĂ© composĂ©e de vieux bĂątiments du XVIIIe siĂšcle, n'ont rien Ă  voir avec ceux d'une autre dont les locaux n'ont que quatre ou cinq ans.
Certaines ont aussi de grosses dépenses liées à des problÚmes de sécurité. Mais il va falloir convaincre des présidents d'université qui, s'ils ne sont pas hostiles à des modifications du systÚme, déjà plusieurs fois toiletté, accepteront difficilement de voir leur dotation baisser alors qu'ils s'estiment tous sous-dotés


Quand rĂ©forme est synonyme d’assainissement

Les parties prenantes préféreront-elles camper sur leur tas de détritus passés ?

mardi 29 avril 2008

Nouveau jeudi sacrifiĂ© :appel Ă  la grĂšve des ‘adultes’

Les syndicats appellent à manifester le 22 mai contre la réforme des retraites
Il n’aura fallu que deux heures aux cinq syndicats pour prendre la responsabilitĂ© d’une nouvelle journĂ©e d’action, un jeudi une nouvelle fois, le 22. En mai, il restera le 29 qui sera Ă©galement perdu.
Les Français auront donc la possibilité de confirmer les sondages
par lesquels ils ont déjà répondu aux syndicats,
et d'exprimer leur désaccord avec eux.

51 % des sondés sont favorables à l'allongement de la durée de cotisation retraite.

Matraquage dans le vide de la gauche : réforme bien acceptée des retraites, à la veille de passer aux 41 annuités
Les Français sont lucides sur la nĂ©cessitĂ© des rĂ©formes dont celle des retraites diffĂ©rĂ©e par la gauche, selon le baromĂštre BVA-« Les Echos »-France Inter rĂ©alisĂ© au lendemain de l'interview tĂ©lĂ©visĂ©e de Nicolas Sarkozy . Leur rejet de la politique Ă©conomique du gouvernement n’est pas ce qu’en disent les commentateurs qui plastronnent sur les plateaux de la radio et de la tĂ©lĂ©vision. Passer directement des salles de rĂ©dactions engagĂ©es aux studios pour y assĂ©ner leurs vĂ©ritĂ©s microcosmiques est en effet le meilleur moyen de se faire plaisir, mais le plus sĂ»r de se dĂ©connecter du monde tel qu’il est et non tel qu’ils voudraient qu’il fĂ»t. Leurs prĂ©dĂ©cesseurs dans la critique des pouvoirs passĂ©s dĂ©nonçaient la distance entre les chefs d’état ou de gouvernement coupĂ©s de la France en accĂ©dant au pouvoir, mais pareillement les potentats de la dĂ©sinformation se sont manifestement dĂ©connectĂ©s de la rĂ©alitĂ© des Français. Les sondages ont au moins ce mĂ©rite qu’ils les invitent Ă  frotter plus souvent leurs certitudes idĂ©ologiques Ă  la vraie vie.

Les Français ne sont pas totalement permĂ©ables Ă  la propagande. Le ministre du Travail,Xavier Bertrand, engagĂ© dans la rĂ©forme des retraites, ne sera pas mĂ©content de le vĂ©rifier. MĂȘme si la politique Ă©conomique du gouvernement demeure largement perturbante (60 %), le baromĂštre BVA-« Les Echos »-France Inter, rĂ©alisĂ© au lendemain de l'interview tĂ©lĂ©visĂ©e de Nicolas Sarkozy, enregistre pour la premiĂšre fois, depuis septembre 2007, une lĂ©gĂšre baisse des mauvaises opinions (-3 points) par rapport au mois dernier. « Il est indĂ©niable que l'intervention prĂ©sidentielle en est directement Ă  l'origine », juge le directeur dĂ©lĂ©guĂ© de BVA, GaĂ«l Sliman, Ă©tablissant une comparaison avec d'autres enquĂȘtes rĂ©alisĂ©es par son institut juste avant l'Ă©mission.

Les coups de la gauche n’atteignent pas toujours leur cible.
Certes, il serait prĂ©maturĂ© de conclure Ă  un renversement de tendance : si les bonnes opinions sont aussi en baisse (-1 point) et finalement, les Français sont dans l’expectative et attendent de voir, car c'est le nombre de ceux qui refusent de se prononcer qui progresse (+4 points, Ă  7 %). « Le prĂ©sident limite la casse. Son intervention a Ă©tĂ© utile, mais elle ne lui permet pas le moindre rebond», prĂ©tend GaĂ«l Sliman.
Quatre grandes rĂ©formes ont Ă©tĂ© testĂ©es. Les gens sondĂ©s n'ayant pas forcĂ©ment regardĂ© Nicolas Sarkozy Ă  la tĂ©lĂ©vision, il ne leur a pas Ă©tĂ© demandĂ© si le chef de l'Etat avait Ă©tĂ© convaincant, mais s'ils sont d'accord ou pas avec les orientations qu'il a dĂ©finies. Le sondage cherche Ă  rĂ©duire, voire Ă  escamoter l’impact de l’entretien prĂ©sidentiel. Les lycĂ©ens qui manifestent seront sans doute confortĂ©s par l'opposition (59 %) au non-remplacement « d'un certain nombre de fonctionnaires partant en retraite, y compris les enseignants ». Timidement, les termes de ce sondage suggĂšrent enfin la supercherie des syndicats consistant Ă  assimiler toutes les suppressions de postes dans l’Education Nationale Ă  des postes d’enseignants et Ă  faire croire que les professeurs seraient davantage visĂ©s par les dĂ©parts Ă  la retraite que dans le reste de la fonction publique. Les lycĂ©ens n’ont pas les raisons de manifester les craintes qui leurs sont transmises par leurs professeurs et de croire qu’ils seraient les victimes privilĂ©giĂ©es d’un pouvoir que la FSU, et donc l’UNL et la FIDL, combattent.

La communication de l'exĂ©cutif sur le pouvoir d'achat, prĂ©occupation majeure des Français, ne passe pas non plus. Le gouvernement ne veut pas d’un procĂšs d’intention qui l’accuserait de dĂ©placer la responsabilitĂ© pourtant rĂ©elle de la baisse du pouvoir d’achat sur des causes internationales. La gauche en profite et sa presse militante a les coudĂ©es franches la voie libre (la notion de franchise dĂ©range PaSiDupes, ici) pour schĂ©matiser, dĂ©sinformer, exploiter les difficultĂ©s d’une partie de la population tout en essayant de faire naĂźtre des craintes dans l’autre encore Ă©pargnĂ©e.
Il faut admettre qu’il est Ă©galement dĂ©licat de faire de la pĂ©dagogie sur des situations aussi complexes et Ă©volutives. Car la crise financiĂšre internationale est bien rĂ©elle, mais la hausse du prix du baril de pĂ©trole est en partie compensĂ©e par l’effondrement du dollar, qui nuit en revanche Ă  nos exportations, et spĂ©cialement Ă  nos PME-PMI dont le gouvernement a promis d’en augmenter le nombre. Quant Ă  la flambĂ©e des prix des matiĂšres premiĂšres agricoles, elle est assez gĂ©nĂ©rale, mais si elle frappait surtout le blĂ©, dĂ©sormais elle menace plutĂŽt le riz.
La conjoncture Ă©conomique internationale contrecarre donc sensiblement l’action gouvernementale en ce que les effets bĂ©nĂ©fiques des heures supplĂ©mentaires sont en partie déçus par les efforts des mĂ©nages Ă  maintenir leur pouvoir d’achat. 59 % des sondĂ©s, toutes catĂ©gories socio-professionnelles confondues, estiment naturellement que l'incitation aux heures supplĂ©mentaires n'a pas eu de consĂ©quences positives sur le niveau de vie des Français.

Irresponsable et malveillante, la gauche les entretient dans leurs doutes sur la qualitĂ© de la politique du gouvernement. La propagande est clairement reconnue et malheureusement admise, puisque les analystes reconnaissent que le ressenti prĂ©vaut sur le rĂ©el
 Ainsi, la loi LME, Ă  peine adoptĂ©e hier en Conseil des ministres, est dĂ©jĂ  dĂ©clarĂ©e mal perçue: seuls 36 % des sondĂ©s considĂšrent que les facilitĂ©s offertes aux grandes surfaces vont leur permettre d'« acheter des produits moins chers », contre 54 % qui jugent « mauvaise » la loi qu’ils ont pourtant appelĂ©e de leur vƓux, car selon la propagande les a convaincus qu’ «elle va dĂ©truire des emplois dans le petit commerce et appauvrir les petits producteurs ». La population qui n’a guĂšre que l’expĂ©rience de l’encadrement de l’économie, en effet, n’a pas un bon vĂ©cu de la concurrence. Le rejet est majoritaire dans toutes les catĂ©gories, les hauts comme les bas revenus, les salariĂ©s du public comme les travailleurs indĂ©pendants. L'Ă©lectorat de droite est partagĂ© (49 % jugent la loi mauvaise, contre 45 %) et seuls les sympathisants de l'UMP sont majoritairement (53 %) confiants.

Sujet réputé trÚs sensible, la réforme des retraites est pourtant celle qui est la mieux acceptée, 51 % des sondés estimant nécessaire de cotiser un an de plus (contre 42 %).
Les clivages politiques (74 % d'adhĂ©sion Ă  droite, contre 59 % de rejet Ă  gauche) et sociologiques sont certes encore trĂšs marquĂ©s. L'hostilitĂ© est ainsi persistante chez les ouvriers et employĂ©s (56 % contre un allongement de la durĂ©e de cotisation) ainsi que les salariĂ©s du secteur public (55 %). Mais les classes d'Ăąge concernĂ©es par les efforts Ă  venir n'y sont plus majoritairement hostiles (44 % de dĂ©saccord chez les 25-34 ans et 46 % chez les 35-64 ans). « C'est sans doute le rĂ©sultat d'une pĂ©dagogie de longue haleine », note GaĂ«l Sliman, qui rappelle que le problĂšme des retraites est rĂ©guliĂšrement posĂ© mais repoussĂ© depuis 
1995


Programmes du primaire : les instits prĂ©fĂšrent l’accessoire Ă  l’essentiel

Adieu la réflexion-parlotte-intox ; bonjour les apprentissages fondamentaux
Il est fou, Darcos !
Le ministre de l'Education Nationale centre sur la maßtrise de la langue française, les nouveaux programmes de l'école primaire pour la rentrée 2008
, qu’il a prĂ©sentĂ©s ce mardi 29 avril. Le gouvernement avait annoncĂ© fin 2007 la volontĂ© de diminuer de moitiĂ© en cinq ans le nombre d'Ă©lĂšves en Ă©chec scolaire lourd Ă  l'entrĂ©e au collĂšge, une opĂ©ration urgente de sauvetage. AprĂšs plusieurs semaines de dĂ©bats et de consultation des enseignants, Xavier Darcos a tenu compte de la plupart des critiques Ă©mises envers sa rĂ©forme. La version, largement amendĂ©e, des nouveaux programmes est de nature Ă  faire baisser la tension chez les professeurs des Ă©coles, parmi lesquels la protestation n'a cessĂ© de monter depuis la publication du projet, le 20 fĂ©vrier.
Bien que les commissions nationales doivent encore mettre la derniĂšre main Ă  ce projet, sans tarder, les syndicats d'instituteurs ont Ă©tĂ© dĂ©jĂ  lancĂ© un mot d'ordre de grĂšve, pour la journĂ©e d'action du 15 mai, Ă  laquelle ont Ă©galement appelĂ© les fĂ©dĂ©rations de l'Ă©ducation. La pĂ©tition "Copie Ă  revoir", lancĂ©e par dix-neuf organisations (syndicats et mouvements pĂ©dagogiques) contre le projet de nouveaux programmes, a recueilli 31 000 signatures. C’est une forme de dialogue Ă  laquelle la gauche est attachĂ©e

Les nouveaux textes ne remettent pas en question les principes annoncĂ©s par le ministre dĂšs le dĂ©but : des programmes "lisibles par tous", plus courts, resserrĂ©s sur les "fondamentaux", donnant la prioritĂ© Ă  la maĂźtrise de la langue maternelle et insistant sur la notion d'entraĂźnement systĂ©matique. Xavier Darcos, ancien inspecteur gĂ©nĂ©ral, Ă©carte toute idĂ©e de recul et parle d'"enrichissement" du projet, qu'il attribue principalement Ă  la prise en compte de la consultation des enseignants, organisĂ©e en mars dans les Ă©coles. Les 1 100 synthĂšses issues de ces consultations doivent ĂȘtre accessibles sur le site Internet du ministĂšre Ă  partir du 29 avril. "Nous avons Ă©tĂ© trĂšs attentifs Ă  ce qui nous a Ă©tĂ© dit. Tous les enseignants des Ă©coles en France ont Ă©tĂ© consultĂ©s, dĂ©clare au Monde le ministre de l'Ă©ducation. Contrairement au procĂšs d'intention qui nous a Ă©tĂ© fait, tout n'Ă©tait pas jouĂ© d'avance." ( lien )

Parmi les "points positifs", le ministĂšre classe la lisibilitĂ© des programmes et la prĂ©cision des contenus et des objectifs d'enseignement, dĂ©clinĂ©s en progressions annuelles dĂ©taillĂ©es. Dans les points "Ă  amĂ©liorer", il cite le manque de visibilitĂ© du "socle commun des connaissances" ainsi que des "progressions jugĂ©es trop rapides ou trop ambitieuses sur certains points". Le ministĂšre dit avoir tenu compte des "recommandations" Ă©mises par l'AcadĂ©mie des sciences, qui avait insistĂ© sur la place de "l'expĂ©rimentation". La nouvelle version Ă©carte toute confusion entre la fin de la maternelle et le dĂ©but du CP, particuliĂšrement en ce qui concerne l'apprentissage de la lecture, et tend Ă  Ă©liminer les autres points de discorde. Rappelons pourtant que les baby-boomers actuels savaient lire Ă  la fin de la 
maternelle, mais ce que les instits ont rĂ©ussi avec eux, ils n’en veulent pas pour leurs (petits-) enfants

Les documents portant sur les "progressions" annuelles des Ă©lĂšves Ă©taient jugĂ©s trop contraignants. Ils doivent dĂ©sormais "fournir des repĂšres" aux enseignants pour organiser le travail, et non pour dĂ©finir des normes d'Ă©valuation des Ă©lĂšves Ă  la fin de chaque annĂ©e. Par ailleurs, les programmes et progressions "respectent l'organisation de la scolaritĂ© en trois cycles" : maternelle, grande section, CP, CE1, CE2, CM1, CM2. DĂšs ce midi, Moindrot (SNUipp-FSU) se plaignait dĂ©jĂ  d’ĂȘtre livrĂ© Ă  lui-mĂȘme : les enseignants ne maĂźtrisent donc pas pour eux-mĂȘmes l’autonomie Ă  laquelle ils ont prĂ©tendu pendant toutes ces annĂ©es former leurs Ă©lĂšves ?...

La rĂ©fĂ©rence au "socle commun des connaissances", issu de la loi d'orientation d'avril 2005, est dĂ©sormais explicite : que de rigiditĂ©, donc ! Toutes les connaissances et compĂ©tences Ă©numĂ©rĂ©es dans les programmes sont dĂ©clinĂ©es dans le cadre des sept grands domaines du socle commun. En français, les progressions du cycle3 (CE2, CM1, CM2), jugĂ©es trop lourdes par beaucoup d'enseignants peu habituĂ©s Ă  l’exigence, ont Ă©tĂ© remaniĂ©es : la maĂźtrise de la voix active et passive, la conjugaison au passĂ© antĂ©rieur ou au subjonctif prĂ©sent, sont reportĂ©es au collĂšge. Mais le plus-que-parfait, le futur antĂ©rieur et le conditionnel prĂ©sent sont maintenus au CM2. Gageons que les pĂ©dagogues ne vont pas passer l’annĂ©e sur ces temps controversĂ©s
 Si les enfants ne les maĂźtrisaient pas en effet en fin de cycle, ils auraient la facultĂ© d’y revenir au collĂšge, si aprĂšs les sĂ©ances rĂ©crĂ©atives, il leur reste du temps

D'autres apprentissages sont dĂ©placĂ©s d'une classe Ă  l'autre : la distinction entre phrase simple et complexe passe du CM1 au CM2 et l'approche de la coordination dĂ©bute au CE2 plutĂŽt qu'au CE1. En mathĂ©matiques, la "rĂ©solution de problĂšmes", que beaucoup pensaient relĂ©guĂ©e au second plan, voit son rĂŽle rĂ©affirmĂ© Ă  tous les niveaux. Le SNU-ipp devrait s’en fĂ©liciter, mais il n’est pas garanti qu’il communique sa joie

Au CP, seule la table de multiplication par 2 est demandée. Les tables par 3, 4 et 5 sont reportées au CE2. Concernant la division, autre sujet de polémique, son "sens" reste l'objet d'une "approche" au cycle 2 (grande section, CP, CE1) mais l'apprentissage de la technique opératoire est reporté au cycle 3.
En sciences, "l'intĂ©rĂȘt de l'approche expĂ©rimentale" est soulignĂ©, de mĂȘme que la nĂ©cessitĂ© d'une "approche sensible de la nature". Les enfants pourront encore aller passer quelques aprĂšs-midi Ă  la ‘ferme pĂ©dagogique’ du coin.
En histoire, rĂ©clamĂ©e Ă  cor et Ă  cris depuis des annĂ©es, la chronologie est "systĂ©matiquement abordĂ©e Ă  partir du cycle 3", et la DĂ©claration des droits de l'Homme, oubliĂ©e dans la prĂ©cĂ©dente version du programme, est rĂ©tablie. La droite fait ce que la gauche n’a pas su faire
 Et puisqu’on fait toujours un peu de tout Ă  l’école Ă©lĂ©mentaire, dans le domaine de l'histoire des arts, auquel a Ă©tĂ© intĂ©grĂ© le cinĂ©ma, lĂ  oĂč il y avait dĂ©jĂ  l’image, il est dĂ©sormais fait rĂ©fĂ©rence Ă  des "types d'Ɠuvres" plutĂŽt qu'Ă  des exemples prĂ©cis.

Xavier Darcos souligne qu'il n'a pas dĂ©viĂ© de ses objectifs. "L'essentiel de ce que nous voulions se trouve toujours dans ces textes", prĂ©cise-t-il, en citant la "prĂ©cision des contenus", associĂ©e Ă  la "libertĂ© pĂ©dagogique" laissant aux enseignants le choix des mĂ©thodes. Moindrot n’a pas relevĂ© cette libertĂ© laissĂ©e aux enseignants, que l’on observe que rarement dans les autres professions, ‘matĂ©riel’ humain oblige
 Rappelant sa volontĂ© de "retrouver le consensus liant l'Ă©cole et les familles", le ministre Darcos annonce qu'un livret intitulĂ© "Mon enfant Ă  l'Ă©cole", comprenant les programmes, les dispositifs d'accompagnement Ă©ducatif et les droits des parents, sera tirĂ© Ă  4 millions d'exemplaires et distribuĂ© Ă  toutes les familles.
Dans un texte de "prĂ©sentation" des programmes, le ministĂšre dissipe certains reproches de fond. Ainsi, il souligne que le dĂ©coupage en disciplines "ne constitue pas un obstacle Ă  l'organisation d'activitĂ©s interdisciplinaires ou transversales", mĂȘme s'il "n'en est pas moins nĂ©cessaire de rĂ©server un horaire spĂ©cifique Ă  l'apprentissage structurĂ© et explicite du vocabulaire de la grammaire et de l'orthographe". Si les parents y voient plus clair et peuvent mieux suivre le travail de leurs enfants, le syndicat totalitaire n’y verra tout de mĂȘme pas d’inconvĂ©nient, n’est-ce pas ?...
Xavier Darcos souligne que "le professeur des Ă©coles ne saurait ĂȘtre un simple exĂ©cutant : Ă  partir des objectifs nationaux, il doit inventer et mettre en Ɠuvre les situations pĂ©dagogiques qui permettront Ă  ses Ă©lĂšves de rĂ©ussir (
)". DĂ©bridĂ©s, les crĂ©atifs de l’E.N. vont pouvoir innover et s’éclater : pourvu que nos gosses soient Ă©pargnĂ©s et n’entrent pas dans les statistiques Ă  la ligne des dommages collatĂ©raux.
Enfin, il affirme que "l'accÚs au sens et l'acquisition des automatismes ne sont pas antinomiques : c'est aux enseignants de varier les approches et les méthodes pour lier ces deux composantes de tout apprentissage".
Si les maĂźtres acceptaient de transmettre le savoir, plutĂŽt que de s’extasier devant les dĂ©lires des enfants livrĂ©s Ă  eux-mĂȘmes et pour cela valorisĂ©s, nos petits pourraient enfin constituer des bases Ă  leur rĂ©flexion et trouver leur Ă©quilibre.

JO de PĂ©kin : Tony Estanguet, porte-drapeau tricolore

Estanguet, un sportif intelligent et non un porte-parole d'une quelconque cause...
L'avis de Fabien LefÚvre, champion olympique de kayak à AthÚnes en 2004 : «Tony le mérite»
Fabien LefĂšvre est ravi de voir son ami, Tony Estanguet, dĂ©signĂ© porte-drapeau de l’équipe de France olympique pour PĂ©kin.
«C’est assez incroyable dans le sens oĂč le canoĂ«-kayak slalom n’est pas une discipline trĂšs exposĂ©e mĂ©diatiquement. Mais de par nos palmarĂšs, c’est quelque chose que l’on mĂ©rite, surtout Tony car il a Ă©tĂ© deux fois champion olympique. Je pense qu’il s’investit beaucoup dans la communication sportive en gĂ©nĂ©ral et pas seulement pour le canoĂ«. C’est trĂšs important pour notre sport, pour montrer au monde ce dont on est capable et aussi faire partager notre passion aux gens», nous a confiĂ© Fabien LefĂšvre cet aprĂšs-midi au CNOSF.
VOIR et ENTENDRE l'annonce de la nouvelle:

Tony Estanguet porte drapeau aux JO 2008 envoyé par fullhdReady


VOIR et ENTENDRE - Portrait de Tony, déjà deux fois champion du monde,
26 ans (et non 30
):


Tony Estanguet - Portrait envoyé par labovideo

Laura Flessel, battue, aurait-elle moucheté son fleuret ? Elle va pouvoir se consacrer à son sport...

Lycéens rentrés de vacances pour manifester dÚs mardi

Plus nostalgiques de la manif que des cours ?
L'Union nationale lycéenne (UNL) appelle les lycéens à poursuivre la mobilisation en province en organisant une nouvelle journée d'action -dont les modalités restent à improviser, mais qui n'est donc plus nécessairement une manif- ce mardi 29 dans une trentaine de villes, si possible.
Parce que son mouvement n’est sans doute pas politique, elle leur demande Ă©galement de se joindre –spontanĂ©ment– aux salariĂ©s le 1er mai –une vieille manie soixante-huitarde de papa– pour dĂ©fendre le service public d'Ă©ducation menacĂ©, selon elle, par les suppressions de postes -dĂ©jĂ  votĂ©es- pour 2008.

Le syndicat se croit crédible en déclarant : "La semaine précédente a démontré que malgré les vacances dans deux académies, le mouvement se développait dans de nouvelles villes, avec de fortes mobilisations, notamment à Strasbourg, Toulon ou encore Tours", c'est-à-dire que toutes les villes annoncées ne s'étaient pas senties concernées.

Volontiers oublieux du projet gouvernemental du candidat Ă  la prĂ©sidence et des rĂ©sultats de la prĂ©sidentielle, quelques lycĂ©ens persistent Ă  s’opposer Ă  la volontĂ© populaire majoritaire. Un communiquĂ©, plutĂŽt que le prĂ©sident de l’organisation lycĂ©enne, ajoute : "MalgrĂ© cela, le prĂ©sident de la RĂ©publique a rappelĂ© jeudi sa dĂ©termination a conduire 'les rĂ©formes qui permettaient les rĂ©ductions d'effectifs' et a malheureusement confirmĂ© l'objectif purement comptable des rĂ©formes Ă©ducatives".

En conséquence, l'UNL appelle les lycéens à 
 amplifier leur mobilisation. Un aveu de faiblesse !

lundi 28 avril 2008

Bilan d’une seule annĂ©e de Sarkozysme

Pour relativiser les critiques de la gauche
Alors que Nicolas Sarkozy va bientĂŽt fĂȘter sa premiĂšre annĂ©e Ă  l'ElysĂ©e, le climat du pays, Ă  en croire des sondages, serait Ă  la morositĂ©, voire Ă  la dĂ©ception. Pourtant, prĂšs de 50 % de ses 490 promesses de campagne ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es ou sont engagĂ©es. Ce chiffre provient du baromĂštre de la rĂ©forme rĂ©alisĂ© par l'Institut Thomas-More dont Le Figaro Magazine a publiĂ© en exclusivitĂ© les principaux rĂ©sultats sur les 13 rĂ©formes qui comptent. Ce pourcentage grimpe Ă  plus de 56 % pour les 60 principales promesses, comme la rĂ©forme des rĂ©gimes spĂ©ciaux de retraite, l'abaissement du bouclier fiscal Ă  50%, la crĂ©ation des peines planchers pour les multi-rĂ©cidivistes, la fin de la carte scolaire, etc...
Ce décalage entre l'engagement des réformes et la perception par les Français de leur réalité, qui a de multiples causes, devrait s'estomper lors des trois mois à venir. Un grand nombre des réformes promises vont en effet se Concrétiser peu à peu : loi de modernisation du marché du travail, retraite aprÚs 41 annuités, réforme des institutions, loi de modernisation de l'économie... tous ces chantiers seront normalement menés à bien avant l'été et permettront à Nicolas Sarkozy de dire qu'il a mené en un peu plus d'un an « les plus vastes réformes depuis 1058».
1 – POUVOIR D’ACHAT
‱ Payer toutes les heures supplĂ©mentaires au moins 25 % dĂ©plus que les heures normales et les exonĂ©rer de toute charge sociale et de tout impĂŽt. Cette mesure, qui devra ĂȘtre prise Ă  la fin 2007 s'appliquera dans le secteur privĂ© comme le secteur public..........................RÉALISÉE
‱ Supprimer, Ă  l’étĂ© 2007, les droits de donation et de succession pour 90 Ă  95% des familles françaises.......................................................MODIFIÉE
‱ Augmenter de 25 % le minimum vieillesse












EN COURS
2 – EMPLOI et MARCHE du TRAVAIL
‱ CrĂ©er un contrat de travail unique: plus souple pour les entreprises et plus sĂ©curisant pour les salariĂ©s car Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e pour tous.............................................ABANDONNÉE
‱ CrĂ©er un Service public de l'emploi qui regroupera l'ANPE, l'UnĂ©dic, les maisons de l’emploi........................................................RÉALISÉE
‱ Supprimer le systĂšme des prĂ©retraites et permettre au salariĂ© de rester au travail au-delĂ  de l'Ăąge de la retraite, si l'employeur et le salariĂ© sont d'accord.............................EN COURS

3 – CROISSANCE et MODERNISATION DE L’ECONOMIE
‱ Supprimer l'imposition forfaitaire annuelle, rĂ©former la taxe professionnelle, rapprocher
progressivement le taux de l'impÎt sur les sociétés de la moyenne de l'UE à 15........EN COURS
‱ Introduire la possibilitĂ© pour ceux qui sont assujettis Ă  l'ISF de dĂ©duire de cet impĂŽt par exemple jusqu'Ă  50 000 euros Ă  condition de l'investir dans les PME................. RÉALISÉE
‱ Baisser le taux de TVA en matiĂšre de restauration dans le cadre d'un accord global Ă  dĂ©finir..........................................................NON REALISEE

4 – RETRAITES , SECURITE SOCIALE, PROTECTION SOCIALE
‱ RĂ©former les rĂ©gimes spĂ©ciaux de retraites.................................................RÉALISÉE
‱ CrĂ©er une franchise mĂ©dicale sur les 10 ou 15 premiers euros de dĂ©penses de santĂ© Ă  l'annĂ©e qui se substituera au 1 euro forfaitaire
......................................................MODIFIÉE
‱ Verser une allocation familiale dùs le premier enfant 


..............




NON ABORDEE

5 – RECHERCHE, INNOVATION, ECONOMIE DE LA CONNAISSANCE
‱Augmenter les dĂ©penses liĂ©es Ă  l'enseignement supĂ©rieur de 5 milliards d'euros d'id Ă  2012 et celles liĂ©es Ă  la recherche de 15 milliards d'euros d'ici Ă  2012............................EN COURS
‱ Favoriser le dĂ©veloppament des jeunes entreprises innovantes en biotechnologies, en dynamisant l'environnement fiscal et financier dans lequel elles Ă©voluent............... RÉALISÉE
‱ S'opposer à la licence globale................................................................ RÉALISÉE

6 – ECOLE, UNIVERSITE
‱ Remplacer la carte scolaire par une obligation do mixitĂ© sociale, gĂ©ographique et scolaire des effectifs qui pĂšsera sur les Ă©tablissements..................EN COURS
‱ Accorder un surcroĂźt de rĂ©munĂ©ration aux enseignants volontaires pour faire du soutien scolaire ou s'occuper des Ă©tudes dirigĂ©es................................RÉALISÉE
‱ CrĂ©er des Ă©coles de la deuxiĂšme chance dans tous les dĂ©partements
EN COURS

7 – BANLIEUES et INTEGRATION
‱ Mettre en couvre une politique de discrimination positive sur des critĂšres Ă©conomiques et
sociaux.............................................................EN COURS
‱ MĂȘme en Ɠuvre un plan Marshall pour les banlieues en investissant de l'argent pour l'Ă©du-
cation, la formation, la rénovation urbaine, les services publics, les transports, l'activité éco-
nomique...........................................................MODIFIÉE
‱ PrĂ©voir un plan d'urgence pour l'Ă©ducation qui divisera par deux 1e nombre d'Ă©lĂšves des Ă©ta- blissements les plus en difficultĂ©......................................................... NON ABORDÉE

8 – IMMIGRATION et CODEVELOPPEMENT
‱ Maütriser l'immigration en instaurant un plafond annuel d'immigration.................EN COURS
‱ Conditionner le regroupement familial au fait d'avoir un logement, un travail et un revenu
(sans prendre en compte les allocations familiales) permettant de faire vivre sa famille 


...............................................................RÉALISEE
‱ Refuser la rĂ©gularisation globale des immigrĂ©s en situation irrĂ©guliĂšre................. RÉALISÉE

9 – JUSTICE
‱ Instaurer des peines planchers pour les multirĂ©cidivistes dĂšs l'Ă©tĂ© 2007................ REALISEE
‱ Entamer la rĂ©forme du droit pĂ©nal des mineurs Ă  l'Ă©tĂ© 2007


..









. RÉALISÉE
‱ RĂ©former la carte judiciaire permettant d'avoir des tribunaux plus gros, mieux organisĂ©s et des magistrats moins isolĂ©s..................................................................... REALISEE
10 - ENVIRONNEMENT
‱ Organiser un Grenelle du dĂ©veloppement durable. 













....


.REALISEE
‱ Instaurer une TVA Ă  taux rĂ©duit sur les produits propres 








........


.EN COURS
‱ S'engager fortement dans la recherche sur les rĂ©acteurs nuclĂ©aires de quatriĂšme gĂ©nĂ©ration






















.....
NON ABORDEE

11 – BUDGET et REFORME de l’ETAT
‱ Ramener la dette en dessous de 60% du PIB d'ici Ă  2012 et rĂ©duire le dĂ©ficit
..NON ABORDÉE
‱ Ne remplacer qu'un fonctionnaire sur deux des 450 000 qui partiront Ă  la retraite d’ici Ă  2012. La moitiĂ© des gains de productivitĂ© seront rendus aux fonctionnaires sous forme d'augmentation de leur pouvoir d'achat......................................................EN COURS
‱ Fusionner les services d'impĂŽts et de comptabilitĂ©....................................... RÉALISÉE

12 – INSTITUTIONS
‱ Ouvrir le gouvernement Ă  des personnalitĂ©s qui ne font pas partie de la majoritĂ©. REALISEE
‱ Limiter le nombre de mandats du prĂ©sident de la RĂ©publique par une rĂ©vision constitutionnelle 




..................................................................... EN COURS
‱ La rĂ©vision constilutionnelle devra autoriser le PrĂ©sident Ă  se prĂ©senter devant le Parlement ..............................................................EN COURS

13 – EUROPE
‱ Faire adopter le traitĂ© simplifiĂ© par voie parlementaire 














...REALISEE
‱ S'opposer Ă  l'entrĂ©e de la Turquie dans l'Union europĂ©enne









..
.ABANDONNEE
‱ Rouvrir le dossier de la PAC pour garantir l'indĂ©pendance alimentaire, la sĂ©curitĂ© sanitaire, le respect de l'environnement et un revenu dĂ©cent pour les agriculteurs...................EN COURS

Prime pour l’emploi et RSA : l’opposition suscite la mĂ©fiance

Martin Hirsch fait de la com et consulte toujours
Le chef de l'Etat a annoncé au cours de son entretien télévisé dejeudi la généralisation du Revenu de Solidarité Active (RSA) "l'année prochaine" en le finançant par un redéploiement partiel de la Prime pour l'emploi (PPE), pour un coût de "1 ou 1,5 milliards d'euros".

L'opposition veut absolument y voir le redéploiement de la PPE comme une sorte de redistribution entre les plus pauvres.
Parmi les dĂ©magogues, au PS, StĂ©phane Le Foll estime a priori que "ce sont bien les salariĂ©s modestes et au SMIC qui paieront sur leur pouvoir d'achat", le Parti socialiste prĂ©conisant une augmentation de 50% de la PPE (prime pour l'emploi’, crĂ©Ă©e en 2001 par Lionel Jospin.
Pour les autres critiques systématiques, François Bayrou (
MoDem) a qualifiĂ© ce redĂ©ploiement d'"injuste" et "insoutenable", sans le prouver. Le " RSA est Ă©videmment parfaitement fondĂ©, mais la solidaritĂ© ne peut pas ĂȘtre mise Ă  la charge des plus pauvres, sans qu'il soit fait appel en quoi que ce soit aux plus riches". Copie conforme du discours socialiste.
MĂȘme son de cloche du cĂŽtĂ© des syndicats. François ChĂ©rĂšque (CFDT), s'est dit inquiet de la mesure qui renvoie "une image dĂ©testable" aux populations les plus modestes qui "touchent parfois 100 euros par mois de prime pour l'emploi, ce qui leur fait un 13e mois". 100 euros tous les dĂ©favorisĂ©s?
De son cÎté, croyez-vous que la CGT ne déplore que la généralisation du RSA soit financée par l'"amputation de la Prime pour l'emploi aujourd'hui versée à plusieurs milliers de salariés modestes". "Je ne pense pas que ce soit l'égalité", a ainsi dénoncé Jean-Christophe Le Duigou, un de ses dirigeants.
Le redéploiement partiel de la Prime pour l'Emploi pour financer le RSA suscite donc les inquiétudes a priori d'une partie de la classe politique et des syndicats qui, bien dans leurs rÎles, craignent que les salariés modestes soient ainsi pénalisés pour aider les plus pauvres : ils seraient instrumentalisés jusque sur les réformes destinées à leur venir en aide.

Le Haut Commissaire aux solidaritĂ©s active , Martin Hirsch, bien qu’initiateur du projet, est soit dĂ©clarĂ© suspect, soit condamnĂ©, sans prĂ©somption d’innocence. Il avait largement chiffrĂ© le coĂ»t du RSA entre 2 et 3 milliards d'euros. Mais dans son entourage, on prĂ©cisait vendredi que "le recentrage de la PPE vient en plus des 1 Ă  1,5 milliard d'euros annoncĂ©s par Nicolas Sarkozy" sans qu'il y ait de chiffre clairement arrĂȘtĂ© lĂ -dessus, puisque le projet n’est pas abouti et que les entretiens se poursuivent..
Martin Hirsch peut bien expliquer sur France-Info que "1,5 milliard, cela permet de faire la rĂ©forme dans de bonnes conditions pour l'annĂ©e prochaine", les opposants ne veulent rien savoir : sur la base du prĂ©jugĂ© de l’insuffisance du financement et de la menace qui pĂšserait sur les plus dĂ©favorisĂ©s que le gouvernement cherche pourtant Ă  soutenir , ils dĂ©noncent avant d’étudier le sujet. Il ne suffit donc pas que Martin Hirsch donne des garantis sur RTL. "Avec le RSA, dans les conditions telles que celles annoncĂ©es par le prĂ©sident de la RĂ©publique (...) il y aura moins de travailleurs pauvres dans ce pays", a pourtant annoncĂ© l’ancien dirigeant d’EmmaĂŒs, exposĂ© comme tout le monde Ă  la ‘dĂ©fiance citoyenne’.
Confiant, Martin Hirsch fait pourtant de la pĂ©dagogie. "Le compte va y ĂȘtre. Au fur et Ă  mesure que cela monte en charge, il faudra le complĂ©ter, Ă©ventuellement en reprenant un peu des primes existantes lĂ  oĂč elles ne servaient pas Ă  grand chose", a-t-il expliquĂ©.
Face Ă  ses critiques, le Haut Commissaire estime que "cela fait des annĂ©es que, rapport aprĂšs rapport, on dit que la Prime pour l'emploi est diluĂ©e, qu'elle n'est pas efficace et ne va pas lĂ  oĂč c'est nĂ©cessaire".
Il a également précisé qu'"un milliard de cette somme va vers les catégories les plus aisées de la population" alors que le coût total de cette prime pour le retour à l'emploi ou la poursuite d'une activité professionnelle est de 4 milliards en 2007 pour prÚs de 9 millions de bénéficiaires, selon le ministÚre.
M. Hirsch a estimé sur RTL qu'"on n'est pas en train de déshabiller Pierre pour habiller Paul". "On est en train d'habiller Pierre et Paul. Pierre, c'est celui qui est au RMI et qui n'arrive pas à retravailler; Paul, c'est celui qui travaille aujourd'hui et qui reste travailleur pauvre".
C'est peut-ĂȘtre trop limpide...

Les people Royal et Bayrou en goguette aux obsĂšques de CĂ©saire

L’hommage olĂ©-olĂ© de la «petite Martiniquaise » Ă  Papa CĂ©saire
DĂ©sirdavenir Royal a rendu hommage au poĂšte martiniquais, AimĂ© CĂ©saire, disparu Ă  l’ñge de 94 ans ce jeudi 17 avril.
Saluant "un dĂ©mineur d'hypocrisies, un porteur d'espoir pour tous les humiliĂ©s, un combattant inlassable de l'humaine dignitĂ©", la p’tite prĂ©sidente de la rĂ©gion Poitou-Charentes demande, la premiĂšre, son entrĂ©e au PanthĂ©on.

Ses propos officiels reflÚtent probablement la sincérité de ses sentiments.
La presse engagĂ©e nous la montre d'ailleurs en reprĂ©sentation, grave et sournoise. Que d’émotion et de respect !

Sa Cynique MajestĂ© Royal connaĂźt-elle pourtant la valeur des mots qu’elle emploie en dĂ©crivant CĂ©saire comme « un combattant inlassable de l'humaine dignitĂ© ». Devant la dĂ©pouille du poĂšte, la Charentaise en fait-elle montre d’ «humaine dignitĂ© » ?

Le « dĂ©mineur d'hypocrisies », pas plus que les militants socialistes, n’a vu cette mine-lĂ , coquine et dissipĂ©e devant l'illustre dĂ©pouille.

Bayrou lui fait-il des chatouilles ? Il semble avoir un bon plan polisson que l’indĂ©cente Ă©plorĂ©e semble accueillir favorablement : est-il montĂ© ?


Les dirigeants socialistes ont dĂ» apprĂ©cier la complicitĂ© des deux ‘people’

Les amis Martiniquais lui garderont-ils leur confiance ?

Mouvement lycéen: presse et syndicat désinforment

Manifestations de lycéens : une contestation rituelle et idéologique
Mardi 15 Avril [2008], les lycĂ©ens ont manifestĂ© pour la cinquiĂšme fois en deux semaines, rĂ©unissant Ă  chaque fois plusieurs milliers de personnes. Ils protestent contre l’annonce par le Ministre de l’Education Nationale, Xavier Darcos, de la suppression de 11 200 postes d’enseignants [NON ! ne pas confondre postes d'enseignants et postes dans l'ensemble de l'Education Nationale!...] dans les lycĂ©es [et collĂšges] Ă  la rentrĂ©e prochaine. Les principales organisations lycĂ©ennes, l'Union nationale lycĂ©enne (UNL) et la FĂ©dĂ©ration indĂ©pendante et dĂ©mocratique lycĂ©enne (FIDL) sont Ă  l’initiative de ce mouvement. Depuis ils ont Ă©tĂ© rejoints avec enthousiasme par les syndicats d’enseignants, FSU en tĂȘte [qui jusque lĂ  tiraient sournoisement les ficelles sans risque de retenues salariales...], et par des organisations de parents d’élĂšves .


Dans les mĂ©dias ce conflit se prĂ©sente comme une bataille d’arguments, souvent numĂ©riques [et encore plus souvent sous forme de slogans rĂ©ducteurs et de mensonges]. Xavier Darcos insiste sur la baisse du nombre de lycĂ©ens, que personne ne conteste [1] [mais que les syndicats et la presse occultent]: 19 000 Ă©lĂšves de moins dans le second degrĂ© en 2007, un nombre en baisse constante depuis 1994. Il souhaite en profiter pour faire des Ă©conomies dans un ministĂšre qui reprĂ©sente 22% du budget de l’Etat français [le plus lourd en Europe]: 120 Milliards d’euros en 2007 [2] selon le site officiel du ministĂšre, ce qui reprĂ©sente le premier budget de l’Etat. Le site se fĂ©licite mĂȘme d’avoir un budget en hausse continuelle (+1,32% en 2007) et ajoute que le budget a Ă©tĂ© multipliĂ© par 1,8 en euros constants depuis 1980.

Les lycĂ©ens quant Ă  eux rĂ©clament plus de professeurs en croyant ainsi amĂ©liorer la qualitĂ© de l’enseignement dispensĂ© [c'est mobilisateur, mais trompeur, puisque la loi a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© votĂ©e par le Parlement]. Ils soulignent ensuite le renversement de tendance dĂ©mographique qui fait qu’actuellement le nombre d’élĂšves en primaire augmente et au collĂšge l’augmentation devrait avoir lieu Ă  la rentrĂ©e 2008 [prĂ©cisĂ©ment!], ce qui se rĂ©percutera inĂ©vitablement au lycĂ©e. Enfin les organisations syndicales s’inquiĂštent de la rĂ©duction des dĂ©bouchĂ©s pour les professeurs en formation.
HĂ©las cette bataille d’arguments est tout Ă  fait stĂ©rile et occulte les vraies questions posĂ©es par cette mesurette.
Le premier Ă©lĂ©ment dont on ne parle jamais est le plaisir Ă©vident que les lycĂ©ens prennent Ă  descendre dans la rue. Entre suivre des cours comme tous les jours et descendre avec ses copains et copines dans la rue en chantant et en faisant la fĂȘte, le choix est vite fait pour le lycĂ©en lambda (mais on notera que si le lycĂ©en rate volontiers les cours, aucune manifestation n’a eu lieu le week-end ou dans les acadĂ©mies actuellement en vacances) [Les profs qui les encadrent seraient-ils Ă©galement en vacances?]. Ajoutez Ă  cela les discours des syndicats de lycĂ©ens [et leurs professeurs syndiquĂ©s et militant pendant leurs heures de service...] exhortant leurs camarades Ă  entrer en rĂ©sistance contre la casse de notre beau systĂšme et vous obtenez des lycĂ©ens gonflĂ©s Ă  bloc, partagĂ©s entre le plaisir de manifester et la sensation d’ĂȘtre utiles au reste de la sociĂ©tĂ© en luttant pour la prĂ©servation du systĂšme [tout en Ă©crivant une page d'histoire... Voyez-les chercher les objectifs des photographes!]. Chaque mouvement social dĂ©gage un romantisme qui attire trĂšs fortement les lycĂ©ens [en rĂ©volte contre leurs nullitĂ©s de parents qui font des heures sup pour leur bien-ĂȘtre], majoritairement de gauche [car c'est aussi l'Ăąge de la rĂ©volte contre la sociĂ©tĂ©: du pain bĂ©ni un filon pour les extrĂ©mistes !]. Enfin les lycĂ©ens savent parfaitement que pas un seul gouvernement depuis des dĂ©cennies n’a su rĂ©sister aux dĂ©monstrations de force syndicales. Dans ces conditions ils auraient tort de se priver ! Faire chuter une rĂ©forme, ou mieux, un ministre, est devenu un vĂ©ritable rite de passage pour chaque gĂ©nĂ©ration de lycĂ©ens imprĂ©gnĂ©s malgrĂ© eux de pensĂ©e socialiste.
DeuxiĂšmement l’échec du systĂšme d’éducation public, « gratuit », et centralisĂ©. Cet Ă©chec peut se mesurer de diffĂ©rentes maniĂšres. Que ce soit l’illettrisme qui atteint 9 % de la population contre moins de 8% Ă  la fin du dix-neuviĂšme siĂšcle
[3] [au temps des 'hussards de la rĂ©publique'], , ou encore les efforts dĂ©ployĂ©s par les parents de tous les milieux sociaux qui se battent pour inscrire leurs enfants dans les lycĂ©es publics les plus rĂ©putĂ©s ou tout simplement dans des Ă©tablissements privĂ©s [pour preuve de la bonne presse de l'enseignement public mais aussi ... laĂŻc et idĂ©ologique !] . Ou enfin la violence qui ne cesse d’augmenter, le climat gĂ©nĂ©ral qui se dĂ©grade et le manque de moyens alors que le budget augmente [au rythme des 'classes vertes' ou 'de neige', car l'Ă©cole est aussi 'centre aĂ©rĂ©', en doublon!]. Comme partout et en tous temps l’argent public est mal dĂ©pensĂ©, car il n’y a aucun impĂ©ratif d’efficacitĂ© [les pĂ©dagogues ne sont ni de froids gestionnaires, ni de viles comptables]. L’argument qui consiste Ă  dire que l’éducation serait forcĂ©ment dĂ©ficitaire est faux. Le dĂ©ficit Ă©tant bien financĂ© par ailleurs, au total on ne peut pas dĂ©penser plus que ce que l’on a. Une bonne gestion des ressources matĂ©rielles, des effectifs, et une meilleure adĂ©quation des programmes avec les besoins de formation permettraient de rendre l’éducation parfaitement rentable. C’est pourquoi il est urgent d’instaurer la concurrence dans le systĂšme scolaire en France. Pour que chaque Ă©tablissement puisse dĂ©terminer de façon autonome ses besoins en professeurs et en matĂ©riel tout en optimisant la rĂ©ussite des Ă©lĂšves, et donc son propre succĂšs. Pour un enseignement non politisĂ©, ne dĂ©pendant plus de l’idĂ©ologie des professeurs tout puissants, mais plutĂŽt pragmatique et adaptĂ© aux besoins rĂ©els de la sociĂ©tĂ©.

Il est impĂ©ratif d’instaurer une rĂ©elle concurrence entre Ă©tablissements : c’est le seul moyen de les pousser Ă  obtenir de meilleurs rĂ©sultats et Ă  satisfaire la demande lĂ©gitime des parents en matiĂšre d’éducation de leur enfant. Aujourd’hui l’Etat enseigne naturellement aux enfants ce qui lui est favorable : obĂ©issance fiscale pour « l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral », dĂ©fense inconditionnelle des systĂšmes publics de santĂ© et de retraite pourtant en faillite depuis longtemps, mise en valeur du rĂŽle de l’Etat dans l’histoire, etc. Mis en concurrence, les Ă©tablissements les plus mal rĂ©putĂ©s voyant fuir leurs Ă©lĂšves se verront obligĂ©s de se remettre en question et de fournir une Ă©ducation au niveau de l’attente des Ă©lĂšves et de leurs parents [et de la sociĂ©tĂ©]. Par ailleurs chacun reconnaĂźt qu’il n’existe pas de mĂ©thode de gestion uniformĂ©ment applicable Ă  tous les lycĂ©es, mais qu’au contraire la libertĂ© pour un lycĂ©e de se gĂ©rer lui-mĂȘme conduirait Ă  une meilleure prise en compte des spĂ©cificitĂ©s [et l'Ecole serait assurĂ©ment 'investie' par les professeurs-militants syndicalistes: nous observons dĂ©jĂ  l'omniprĂ©sence des collectivitĂ©s territoriales, les mairies dans les Ă©coles primaires et les Conseils GĂ©nĂ©raux (LIRE les articles PaSiDupes libellĂ©s 'ordina 13') dans les collĂšges, qui tiennent l'Ecole par le biais des crĂ©dits et subventions et par le militantisme d'enseignants Ă©lus ou engagĂ©s, qui tiennent la communautĂ© Ă©ducative sous leur coupe] .

Et que feraient alors les parents n’ayant pas les moyens d’inscrire leur enfant dans un Ă©tablissement privĂ© ? LibertĂ© ChĂ©rie propose le systĂšme des chĂšques Ă©ducation (
voir notre argumentaire « Enseignement » ) : une aide de l’Etat utilisable seulement pour des dĂ©penses de scolaritĂ©. Ainsi l’accĂšs Ă  l’éducation serait garanti, mais chacun pourrait mesurer le coĂ»t des dĂ©penses Ă©ducatives dans un systĂšme libre. Car faire croire que l’éducation est gratuite est un mensonge Ă©hontĂ© [mĂȘme les retraitĂ©s financent par l'impĂŽt]. Chaque lycĂ©en coĂ»te en moyenne 10 140 euros par an. Cette somme est intĂ©gralement payĂ©e par les parents via l’impĂŽt et l’endettement de l’Etat. Mais noyĂ©es dans la masse des prĂ©lĂšvements obligatoires dont personne ne connaĂźt la destination, ces dĂ©penses passent inaperçues et trop de Français croient encore que l’éducation est gratuite parce que l’Etat l’a dĂ©cidĂ©. Ils en payent pourtant jusqu’au dernier centime [quand ils participent aux frais de sortie en sĂ©ance de cinĂ©ma ou de thĂ©Ăątre -Ă©ducatif et populaire- sur les heures de cours, ils contribuent aussi aux heures non faites d'enseignement] . La situation risque d’empirer en attendant une prise de conscience suivie de vĂ©ritables rĂ©formes, dĂ©barrassĂ©es de l’éternelle peur de fĂącher les syndicats et autres professionnels de la banderole et du haut-parleur [mĂ©gaphone].
Par Pierre Schweitzer, le 16/04/08

[1] http://media.education.gouv.fr/file/82/0/5820.pdf
[2] http://media.education.gouv.fr/file/97/1/20971.pdf
[3] Jean-Pierre PĂ©lissier et DaniĂšle RĂ©baudo, « Une approche de l’illettrisme en France », Histoire et mesure, XIX - N° 1/2 - Varia, mis en ligne le 15 juin 2007, rĂ©fĂ©rence du 16 avril 2008, disponible sur : http://histoiremesure.revues.org/document816.html.

La parole à un lycéen libre des syndicats enseignants

À qui profitent les manifestations de lycĂ©ens ?
article paru dans le Figaro du 23/04/2008, par Pierre Schweitzer.
Pierre Schweitzer (photo) est analyste à Liberté Chérie, jeune association libérale militante. Il revient sur les manifestations de lycéens et s'interroge sur la portée d'un mouvement qu'il estime manipulé par les syndicats d'enseignants.
Depuis quelques semaines les lycĂ©ens manifestent contre les 11 000 suppressions de postes annoncĂ©es par Xavier Darcos [ce ne sont pas tous des postes d'enseignants et une large part est compensĂ©e par des heures supplĂ©mentaires]. L’observateur attentif aura vite remarquĂ© que la proportion de lycĂ©ens dans les cortĂšges est de moins en moins grande. Ils ont Ă©tĂ© rejoints et dĂ©passĂ©s par des bataillons de syndicalistes de tous horizons (et accessoirement par des casseurs profitant de l’agitation grandissante). On a vu Force OuvriĂšre, le SNES, la FSU, [l'UNSA et] SUD, et d’autres dĂ©filer contre les propositions de rĂ©formes du gouvernement Fillon. Les Français devant leur tĂ©lĂ©vision doivent penser que le mouvement est important, qu’il s’amplifie et que les bouleversements annoncĂ©s doivent ĂȘtre de taille.
Pourtant, la rĂ©alitĂ© est bien Ă©loignĂ©e de cela. Et une simple rĂ©flexion sur les motivations des manifestants permet de mieux apprĂ©hender les problĂšmes posĂ©s aujourd’hui.
Prenons d’abord les lycĂ©ens : pourquoi se priveraient-ils d’aller manifester sur leurs heures de cours alors que les professeurs et tous les syndicats les y encouragent et les persuadent que c’est une forme de rĂ©sistance contre un gouvernement anti-jeunes et dont le seul dĂ©sir serait de donner toujours moins Ă  l’éducation ? Il est indĂ©niable que le plaisir de descendre dans la rue et l’aspect festif et convivial d’une manifestation sont le moteur principal de ce mouvement. Les syndicats sont dans une problĂ©matique un peu diffĂ©rente. Pour eux, qui vivent de la contestation et des subventions publiques, il s’agit de prĂ©server le statu quo. Ils savent que la rĂ©forme appelle la rĂ©forme et qu’il ne faut pas cĂ©der un pouce de terrain. La suppression de 11 000 postes est dĂ©risoire en regard des 1,2 millions d’employĂ©s de l’Education Nationale. Selon les chiffres publiĂ©s par le MinistĂšre de l’Education Nationale, entre 1990 et 2006, les effectifs du secondaire ont baissĂ© de 5% quand dans le mĂȘme temps, le budget allouĂ© au secondaire a augmentĂ© de 33% en euros constants.
Mais les syndicats doivent impĂ©rativement dĂ©montrer leur force, leur capacitĂ© d’agitation mĂ©diatique et populaire. Si ils se mobilisent autant pour si peu, que feront-ils si une vraie rĂ©forme de l’éducation se profile un jour ? Les hommes politiques en ont dĂ©jĂ  des frissons, l’intimidation ne fonctionne que trop bien depuis des dĂ©cennies. Par la somme des privilĂšges dont ils jouissent, les syndicats ont beaucoup plus Ă  perdre au changement que ce que chaque Français pris individuellement n’a Ă  y gagner. Les vraies rĂ©formes, celles que les syndicats redoutent, ne sont hĂ©las pas Ă  l’ordre du jour. Notre systĂšme est malade : on ne cesse d’y injecter des moyens et de l’argent alors que le niveau baisse et qu’en sortent des gĂ©nĂ©rations oĂč le chĂŽmage oscille entre 8% et 10% alors que des centaines de milliers d’offres d’emplois restent insatisfaites ! L’Education Nationale souffre de l’absence de concurrence, de la centralisation et du gigantisme. Il est urgent de libĂ©rer l’offre de savoir et d’éducation. Les parents devraient pouvoir choisir l’établissement de leur enfant librement. Les Ă©tablissements mal gĂ©rĂ©s, avec de mauvais professeurs [parmi eux] et incapables d’offrir une Ă©ducation satisfaisante seraient dĂ©sertĂ©s et n’échapperaient Ă  la fermeture qu’en amĂ©liorant leur offre Ă©ducative.[Qu'ils se contentent d'instruction !] Les bons Ă©tablissements ne tarderaient pas Ă  Ă©merger et avec eux les mĂ©thodes qui font leurs preuves. Il faut dĂ©centraliser les dĂ©cisions matĂ©rielles et pĂ©dagogiques pour les transfĂ©rer aux diffĂ©rents Ă©tablissements. Comme on peut le voir pour les universitĂ©s, le gouvernement actuel semble avoir compris que l’autonomie des Ă©tablissements scolaires est plutĂŽt une bonne chose.[Ca se discute, considĂ©rant la propension de bon nombre d'enseignants Ă  ignorer les programmes et Ă  n'en faire qu'Ă  leur tĂȘte, un mal qui explique dĂ©jĂ  la dĂ©sorganisation actuelle du systĂšme] NĂ©anmoins, tant que les chefs d’établissements ne pourront pas rĂ©ellement gĂ©rer leur personnel, c'est-Ă -dire en assurer l’embauche [sur quels critĂšres, puisqu'ils ne sont pas compĂ©tents dans toutes les disciplines et souvent pas dans la leur puisqu'ils l'ont abandonnĂ©e...], la gestion des carriĂšres [les petits chefs existent dĂ©jĂ ], et Ă©ventuellement pouvoir licencier les mauvais Ă©lĂ©ments [les professeurs devraient pouvoir licencier pareillement les nombreux chefs d'Ă©tablissements incapables et odieux qui sont venus se refugier dans l'administration du fait de leur incapacitĂ© Ă  rĂ©sister face Ă  une classe!], l’autonomie ne sera qu’une coquille vide de sens.[l'autonomie est une notion tarte Ă  la crĂšme] De mĂȘme, un programme doit tenir compte de certaines spĂ©cificitĂ©s. Chaque lycĂ©e, chaque rĂ©gion a ses propres caractĂ©ristiques et nĂ©cessite des adaptations que l’Education Nationale interdit [ce qui est faux car elle s'adapte au bassin d'emploi, mais n'est certes pas assez souple et rĂ©active]. Enfin, la scolaritĂ© coĂ»te cher et chaque français en paye l’intĂ©gralitĂ©. Ils doivent donc en avoir pour leur argent. Il est donc urgent de sortir du systĂšme actuel qui subventionne les Ă©tablissements scolaires indĂ©pendamment de leurs rĂ©sultats, pour aller vers un systĂšme oĂč la subvention bĂ©nĂ©ficierait directement Ă  l’élĂšve : le systĂšme dit du « chĂšque Ă©ducation ». L’établissement choisi par les parents d’un Ă©lĂšve [gare Ă  l'effet moutonnier]recevra ce bon, et se fera ainsi payer par l’Etat [attention Ă  la retape dĂ©magogique].
Une rĂ©forme efficace du systĂšme Ă©ducatif ne pourra reposer que sur ces trois piliers combinĂ©s : la libertĂ© de choix des parents de l’établissement dans lequel ils pourront mettre leurs enfants, l’autonomie des Ă©tablissements scolaires [les familles devront-elles dĂ©mĂ©nager pour accĂ©der Ă  l'Ă©tablissement de leur convenance?] et la responsabilisation des chefs d’établissements [ce qui ne rĂšgle pas le problĂšme de leur recrutement], enfin, un modĂšle de financement subventionnant l’élĂšve et non plus l’établissement. Ainsi seulement, nous pourrons restaurer la responsabilitĂ© des Ă©tablissements, des enseignants et des parents, tout en garantissant Ă  tous un meilleur accĂšs Ă  l’enseignement. Toute rĂ©forme ne traitant qu’une des dimensions du problĂšme sans traiter les autres est vouĂ© Ă  l’échec.
Ne suffirait-il pas de virer parents et syndicats des instances décisionnaires des établissements pour que leur gestion soit effectuée par des pédagogues professionnels plus étroitement contrÎlés et que les directives ministérielles soient enfin appliquées par les professeurs, telles que les élus de la nation les auront votées.

dimanche 27 avril 2008

Fabius pourrait contrer l’amĂšre Royal, pour succĂ©der Ă  Hollande

Eric Besson met en garde contre DĂ©sirdavenir Royal, la favorite actuelle
L'amĂšre Royal fait flĂšche de tout bois,
mais sans tuer blesse
et ses victimes conservent
dans leur chair
la haine de leur tortionnaire.
Or, quand on est secrĂ©taire d'Etat Ă  la Prospective, on sait prĂ©voir l’avenir. Et l’actuel, Eric Besson, ex-socialiste, a prĂ©venu dimanche sur Canal + que l'ancienne candidate Ă  la prĂ©sidentielle, Marie-sEGOlĂšne Royal, est actuellement la "favorite" pour succĂ©der Ă  François Hollande Ă  la tĂȘte du PS.
"SégolÚne Royal s'y prend plutÎt bien à l'égard des militants du Parti socialiste. Il me semble qu'elle est au départ en situation de favorite", a-t-il jugé. "Objectivement, elle a des qualités, c'est une combattante, elle a le flair, elle sent l'opinion publique et elle a une grande qualité qui est qu'elle veut quelque chose fortement. Donc, oui, ça lui donne des atouts", a-t-il ajouté.

Mais Eric Besson n'est "pas devenu sĂ©golophile pour autant" ! Il considĂšre simplement qu’il ne faut pas la sous-estimer, considĂ©rant l'agressivitĂ© de sa com.
"Je sais ce qu'est sa conception de la politique, ce qui m'a diffĂ©renciĂ© d'elle et ce qui continue de faire que je ne regrette pas de ne pas l'avoir soutenue pendant la campagne prĂ©sidentielle", a affirmĂ© celui qui a pu en effet l’observer de prĂšs en tant que conseiller de la candidate Ă  la prĂ©sidentielle en 2007 et de ne pas tomber dans le panneau. Il a prĂ©fĂ©rĂ© claquer la porte et proposer ses services Ă  son principal adversaire, Nicolas Sarkozy.

Eric Besson juge en outre Sa Cynique Majesté Royal "outranciÚre dans ses attaques à l'égard du président de la République". Il fallait que quiconque en douterait encore soit averti, mais surtout au PS

C'est la mĂšre Royal qui a perdu son chat
Qui crie par la fenĂȘtre Ă  qui le lui rendra
C'est l'compĂšre Fabius
Qui lui a répondu
Adieu la mĂšre Royal vot' chat est bien perdu

Le PS possĂšde son garde-fou !
L'ex-Premier ministre socialiste Laurent Fabius s'est dit prĂȘt Ă  "rĂ©flĂ©chir" Ă  sa candidature Ă  l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 2012 si la vie politique au PS revient vers davantage de sĂ©rieux.
"Si on revient vers davantage de sĂ©rieux et de compĂ©tences, alors lĂ , on peut y rĂ©flĂ©chir", a-t-il dĂ©clarĂ© sur Canal +. Le sĂ©rieux et la compĂ©tence dĂ©signe clairement l’adversaire qui elle aussi prĂ©tend « rĂ©flĂ©chir », puisqu’elle vient d certifier vendredi qu'elle se prĂ©pare pour l'Ă©chĂ©ance prĂ©sidentielle de 2012. Fabius doute donc aussitĂŽt qu’elle pourrait penser Ă  autre chose qu’à son dĂ©sir d’avenir personnel, et mettre en place un quelconque programme, qui serait cohĂ©rent
 Ce n’est pas le tout de parler de cohĂ©rence Ă  tout propos si on en est dĂ©pourvu. Sauf Ă  en ĂȘtre rĂ©duite Ă  brandir l’idĂ©e Ă  dĂ©faut de pouvoir la mettre en oeuvre.
"C'est vrai que, pour préparer une alternance dans quatre ans, parce que ça passe vite, il faut s'y prendre tÎt (...) Pour cette échéance-là, ce n'est un secret pour personne que je me prépare, bien évidemment", a-t-elle indiqué sur France inter.
InterrogĂ© sur les propos de l’amĂšre Royal, qui pourrait ĂȘtre Ă  nouveau sa concurrente pour l'investiture du PS, Laurent Fabius a rĂ©pondu : "Je souhaite surtout que le Parti socialiste en gĂ©nĂ©ral se mette en situation de gagner." "La derniĂšre fois, nous avons perdu (...) il ne faut pas s'y prendre de la mĂȘme façon", a-t-il ajoutĂ©. Les militants se sont dĂ©jĂ  fait berner, les cadres se sont faits griller, maintenant chat Ă©chaudĂ© craint l’eau froide

Les années de campagne Royal
sont des années ratées,
perdues pour le PS.
Version Bayrou:
Et la mÚre Royal lui dit : - C'est décidé,
Si vous rendez mon chat, vous aurez un baiser.
Le compĂšre Bayrou, qui n'en n'a pas voulu,
Lui dit : - Pour un lapin, votre chat est vendu !
Version Fabius:
C'est la mĂšre Royal qui revient en pleurant
Son minet est changé en un civet fumant
Alors elle va chercher un solide bĂąton
Pour taper sur le dos de ce vilain fripon
Sur l'air du tra la la la...

Le Post, site collaboratif de Le Monde relance les rumeurs

Des journalistes d’investigation recopient Le Parisien
Le Parisien, presse papier, et Le Post, presse Web, mano en la mano !
La presse a-t-elle besoin de Sarkozy pour lancer des rumeurs ?
Les media dĂ©montrent, si nĂ©cessaire et bien qu’ils s’en dĂ©fendent, que le procĂšs qu’ils mĂšnent pour ternir son image auprĂšs de certains Français(es), n’est que le prolongement de la campagne odieuse qu’ils ont dĂ©veloppĂ©e pendant la prĂ©sidentielle : aprĂšs la peur, les rumeurs.
La derniĂšre en date est manifestement inspirĂ©e de l’opĂ©ration de l’ancien prĂ©sident Chirac auquel on a placĂ© un stimulateur cardiaque. Cette presse de caniveau s’essouffle et devrait rĂ©flĂ©chir Ă  ce type de solution mĂ©dicale dont ils savent tout dĂ©sormais. Le Post, plus que Le Parisien, est pourtant bien jeune mais son espĂ©rance de vie est clairement en-dessous de la moyenne. Pour amuser la galerie, les deux Ă©quipes rĂ©dactionnelles ont mutualisĂ© leurs moyens et leurs efforts. Ca donne çà !

La rumeur circule depuis une semaine. L'ambassade de France dément. [Mais on continue !] Le Parisien s'interroge : "une chambre est-elle réservée, dans le département cardiologie-urologie du Mater Deun le plus grand hÎpital de La Valette, à Malte, au nom de Nicolas Sarkozy?"
C'est quoi cette histoire?
Tout part d'un article d'un hebdomadaire maltais, It-Torca, dimanche dernier. Un journaliste affirme qu'un avion Falcon 50 de la présidence de la République s'est posé [en fanfare?] à Malte, amenant une équipe médicale, dont les médecins personnels du chef de l'Etat.Brandon Pisani, auteur de l'article, explique que la délégation est allée inspecter le Mater Dei, un hÎpital flambant neuf. Selon le journal, Nicolas Sarkozy "y serait attendu pour les tout prochains jours". [Nous aurons bientÎt les radios?]
Que disent les autorités Françaises?
L'ambassade de France à Malte a envoyé un démenti, hier, à 13 heures, au It-Torca. Pour elle, l'information est "totalement erronée".
Du cĂŽtĂ© de l'ElysĂ©e, raconte le Parisien, on prĂ©fĂšre rire de l'affaire "Si Sarkozy avait quelque chose au coeur, il faudrait qu'il arrĂȘte de courir ses joggings comme il le fait".
Alors, c'est quoi cette histoire???
Le journaliste maintient qu'un avion français s'est bien posé le 17 avril à Malte[comme chaque jour! Mais n'affirme plus qu'il était bleu-blanc-rouge, par discrétion...]. Le Parisien émet donc d'autres hypothÚses : serait-ce pour un "haut personnage d'un Etat tiers"? ou encore "d'un mouvement d'opposition dans un pays étranger, voire ... d'une guérilla ?" MystÚre.
Source : Le Parisien)
Par La rédaction du Post , le 27/04/2008
Ce n’est pas signĂ©. On ne saura pas qui au Post fait les poubelles du Parisien


Communauté urbaine de Marseille : le cadeau empoisonné

Le président PS réduit à négocier avec la majorité de droite
La communauté urbaine de Marseille a vécu un marché de
dupes la semaine derniĂšre.
MalgrĂ© une majoritĂ© de droite, elle s’est donnĂ©e un prĂ©sident socialiste. Le dindon socialiste de la farce marseillaise Ă©tait pieds et mains liĂ©es Ă  son fauteuil ! La droite est quant Ă  elle encombrĂ©e d’un prĂ©sident-pantin dont les ficelles sont tirĂ©es par le prĂ©sident socialiste du Conseil GĂ©nĂ©ral, le candidat battu, Jean-NoĂ«l GuĂ©rini, qui depuis des annĂ©es ne sait guĂšre qu’asphyxier la Ville de Marseille. Cette situation est tellement malsaine que les adversaires se sont rĂ©solus Ă  un accord de gestion gauche-droite, Ă  l'image de ce qui s'est passĂ© Ă  Bordeaux.
Vendredi, les Ă©lus de droite - les dĂ©putĂ©s UMP de Marseille Renaud Muselier et Guy Teissier en tĂȘte - se sont prononcĂ©s pour un "contrat de gouvernance partagĂ©e" ou - selon les termes - "contrat communautaire de mandature" avec le PS EugĂšne Caselli, Ă©lu prĂ©sident de Marseille Provence MĂ©diterranĂ©e (MPM) le 17 avril.
"Mon Ă©lection n'est plus contestĂ©e, c'est une nouveautĂ©. Le blocage n'est plus d'actualitĂ©. Ce sont des points positifs", a soupirĂ© l’EugĂšne ravi mais impuissant, Ă©lu avec deux voix d'avance alors que la droite est majoritaire, mais divisĂ©e. Trois Ă©lus ont voulu manifester leur puissance, dont le maire de Plan-de-Cuques, Jean-Pierre Bertrand, qui aurait mĂ©ritĂ© le pied oĂč vous pensez justement.
Eric Le DissĂšs (DVD) et Jean-Pierre Bertrand (ex-UMP devenu SE), respectivement maires de Marignane et de Plan-de-Cuques, deux des dix-huit communes qui composent Marseille Provence MĂ©tropole (MPM), ont annoncĂ© qu'ils entendaient crĂ©er un groupe indĂ©pendant au sein de l'assemblĂ©e communautaire. Ce groupe, baptisĂ© « Ensemble pour l'avenir », qui rassemblerait 14 conseillers sur 157, pourrait jouer les arbitres entre la gauche et la droite, pour dĂ©fendre l'intĂ©rĂȘt de leurs communes. "Ca me paraĂźt suffisant pour engager des discussions", a-t-il dĂ©clarĂ©, ajoutant qu'elles dĂ©marreraient "dans les jours qui viennent".
Les deux maires de droite -dont les deux voix donnent l'avantage à la gauche- comptent donc faire part de leur volonté de créer un groupe à EugÚne Caselli, le nouveau président socialiste de MPM, qui doit rencontrer prochainement l'ensemble des dix-huit maires.
Le rival d’ EugĂšne Caselli Ă  la tĂȘte de MPM, Renaud Muselier, a souhaitĂ© que MPM s'inspire de Bordeaux. Il a Ă©tĂ© dĂ©signĂ© vendredi prĂ©sident d'un groupe composĂ© de 78 conseillers communautaires sur un total de 157. Ce groupe UMP est le plus important en nombre de l'assemblĂ©e de MPM, sans avoir la majoritĂ© absolue.
Caselli se satisfait que la communautĂ© urbaine de Marseille se retrouve aujourd'hui dans la mĂȘme
situation que celle de Bordeaux "oĂč le maire de la ville-centre, Alain JuppĂ©, n'est pas majoritaire. Ils (droite et gauche bordelaises) viennent de signer un contrat pour dĂ©velopper ensemble la communautĂ© urbaine, ça me paraĂźt une dĂ©marche tout-Ă -fait positive", a-t-il admis. NĂ©cessaire Ă  tous, et qui libĂšre un tant soit peu le socialiste.
A Bordeaux, à la suite d'un accord de coopération, un socialiste a été réélu président de la communauté urbaine de Bordeaux, tandis qu'Alain Juppé (UMP) en était élu premier vice-président.
Caselli revendique pour sa part le soutien incertain de 80 élus trÚs disparates, dont 65 seulement du PS et du PCF. Mais, ajoute-t-il, "je ne raisonne pas comme ça. Une communauté urbaine se gÚre dans le consensus, je suis partisan d'une gestion partagée". Bien obligé !
" Il y a chez nous une dĂ©ception trĂšs grande, un sentiment d'usurpation", a de son cĂŽtĂ© dĂ©clarĂ© devant la presse M. Teissier, maire UMP d’arrondissement de Marseille. Ils ont nĂ©gociĂ© un "contrat de gouvernance partagĂ©e et un contrat de projets communautaires", faute desquels, a-t-il dit, "nous n'aurions qu'Ă  nous opposer de maniĂšre systĂ©matique".
Il a admis que les voix ayant manqué à M. Muselier relevaient d'une "jacquerie par rapport aux attentes des maires". Aussi a-t-il proposé que 25% (contre 12% lors de la précédente mandature) des investissements de MPM soient réservés aux collectivités hors Marseille.
La droite entend aussi que "soit respecté le choix des urnes" et demande à avoir la majorité des postes au sein du bureau et une répartition égalitaire des présidences de commission.

S'agissant de Marseille, Guy Tessier a jugĂ© "impĂ©rieux de poursuivre la politique engagĂ©e". Pressenti pour prĂ©sider l'opĂ©ration de rĂ©novation urbaine EuromĂ©diterranĂ©e, il a relevĂ© que le gros point de discorde" avec les socialistes porterait sur la question de l'incinĂ©rateur en construction actuellement Ă  Fos-sur-mer et que les socialistes souhaitent abandonner. La dĂ©charge publique et Ă  ciel ouvert de Marseille, la plus grande d’Europe, situĂ©e Ă  Entressen Ă  quelque cent kilomĂštres au nord de la capitale rĂ©gionale, risque donc de continuer encore longtemps Ă  polluer la rĂ©gion malgrĂ© les pressions de l’Union EuropĂ©enne 

Le candidat PS battu à la mairie de Marseille, Jean-Noël Guérini, président du Conseil général, en campagne proposait un moratoire sur l'incinérateur de Fos-sur-Mer. Malgré une astreinte de 10.000 euros par jour.