… si la SNCF fait des bénéfices ?
Le Parti socialiste n’en manque pas une !
Nostalgique, le PS ne réussit pas à se rénover, mais pas même à se tourner simplement vers l’avenir et se résout pas à vivre avec son temps. Pour son information, la SNCF est devenue un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC). Son statut d’entreprise commerciale lui permet un bilan financier actuellement positif : elle fait des bénéfices. Elle détient de surcroît des participations majoritaires ou totales dans des sociétés de droit privé regroupées dans le groupe SNCF, ce qui lui permet également de générer des profits.
Or, non sans malignité, les socialistes ont saisi avec la SNCF une occasion de manipuler l’opinion. Bien qu’elle soit excédentaire, le PS a de nouveau sorti le violon pour dénoncer vivement mercredi la décision du gouvernement de ne plus verser d'aide à la société de chemins de fer, au titre des tarifs dits sociaux. Ainsi, que la SNCF fasse des profits arrange tout le monde, sauf le PS. Il estime juste qu’une entreprise qui fait des profits reçoive une aide de l’Etat -et donc des contribuables- pour payer les 70 millions d'euros par an, qui profitaient aux familles nombreuses et aux salariés pour les congés annuels.
Bien que le ministre de tutelle des Transports, Jean-Louis Borloo, ait en outre affirmé jeudi qu'"en aucun cas les avantages des familles nombreuses ne seront réduits" à la SNCF, le PS persiste à prétendre que ce transfert de financement "aboutira in fine à une hausse des tarifs qui pénalisera davantage les ménages modestes, ceux-là même qui ne pourraient partir en vacances sans ces aides". Il oublie les femmes et les enfants (les vieux, il ne connaït pas ! En fait, quelle que soit la partition des violons du PS, peu importe aux ‘ménages modestes’ en question que la prise en charge soit assurée par l’une ou l’autre…
Le Parti socialiste n’en manque pas une !
Nostalgique, le PS ne réussit pas à se rénover, mais pas même à se tourner simplement vers l’avenir et se résout pas à vivre avec son temps. Pour son information, la SNCF est devenue un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC). Son statut d’entreprise commerciale lui permet un bilan financier actuellement positif : elle fait des bénéfices. Elle détient de surcroît des participations majoritaires ou totales dans des sociétés de droit privé regroupées dans le groupe SNCF, ce qui lui permet également de générer des profits.
Or, non sans malignité, les socialistes ont saisi avec la SNCF une occasion de manipuler l’opinion. Bien qu’elle soit excédentaire, le PS a de nouveau sorti le violon pour dénoncer vivement mercredi la décision du gouvernement de ne plus verser d'aide à la société de chemins de fer, au titre des tarifs dits sociaux. Ainsi, que la SNCF fasse des profits arrange tout le monde, sauf le PS. Il estime juste qu’une entreprise qui fait des profits reçoive une aide de l’Etat -et donc des contribuables- pour payer les 70 millions d'euros par an, qui profitaient aux familles nombreuses et aux salariés pour les congés annuels.
Bien que le ministre de tutelle des Transports, Jean-Louis Borloo, ait en outre affirmé jeudi qu'"en aucun cas les avantages des familles nombreuses ne seront réduits" à la SNCF, le PS persiste à prétendre que ce transfert de financement "aboutira in fine à une hausse des tarifs qui pénalisera davantage les ménages modestes, ceux-là même qui ne pourraient partir en vacances sans ces aides". Il oublie les femmes et les enfants (les vieux, il ne connaït pas ! En fait, quelle que soit la partition des violons du PS, peu importe aux ‘ménages modestes’ en question que la prise en charge soit assurée par l’une ou l’autre…
Le secrétariat national du PS tient néanmoins à enfourcher son cheval de la démagogie, non pas évidemment pour défendre les intérêts des plus défavorisés, mais pour dénoncer le "double langage du gouvernement", qui selon lui "prétend favoriser le transport ferroviaire, mais réduit son aide à la SNCF en direction des voyageurs aux revenus modestes", quand en fait il rationalise. Retour des violons ! Le PS ne réussit donc pas à intégrer l’idée qu’il serait injuste que la majorité des Français paie pour une minorité : si la SNCF fait des bénéfices, elle a les moyens de prendre elle-même en charge les tarifs sociaux.
Face à cette adaptation vendredi dernier dans le cadre de la révision générale des politiques publiques (RGPP), la SNCF a d’ailleurs indiqué mercredi qu'elle prévoyait de "construire une nouvelle offre pour prendre le relais de ces tarifs dès 2009", tout en précisant bien que ceux pour 2008 restent tous applicables.
La direction de la compagnie ferroviaire précise à ce sujet que son président, Guillaume Pepy, "réunira la semaine prochaine le comité consultatif des consommateurs, instance de concertation de la SNCF avec les associations de consommateurs, pour convenir des modalités de travail". Dans ce cadre, la SNCF proposera de mettre en place un groupe de travail "présidé par une personnalité indépendante".
Face à cette adaptation vendredi dernier dans le cadre de la révision générale des politiques publiques (RGPP), la SNCF a d’ailleurs indiqué mercredi qu'elle prévoyait de "construire une nouvelle offre pour prendre le relais de ces tarifs dès 2009", tout en précisant bien que ceux pour 2008 restent tous applicables.
La direction de la compagnie ferroviaire précise à ce sujet que son président, Guillaume Pepy, "réunira la semaine prochaine le comité consultatif des consommateurs, instance de concertation de la SNCF avec les associations de consommateurs, pour convenir des modalités de travail". Dans ce cadre, la SNCF proposera de mettre en place un groupe de travail "présidé par une personnalité indépendante".
Considérant la situation financière favorable de la SNCF, il conviendrait en outre et accessoirement de reconsidérer le privilège de la gratuité pour les familles SNCF sur le réseau ferré national…
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