Raffarin dénonce la "délinquance sociale" de Royal
Royal abaisse la "république du respect".
Jean-Pierre Raffarin est indigné. Le PS fait silence.
La Cour d'Appel de Rennes a condamné jeudi dernier l'ancienne candidate socialiste malheureuse à la présidentielle:
La Cour d'Appel de Rennes a condamné jeudi dernier l'ancienne candidate socialiste malheureuse à la présidentielle:
mauvais patron depuis près d'un an,
Sa Cynique Majesté Royal refusait de payer à ses ex-employées
les sommes qui leur étaient dues.
On comprend que le PS ne soit pas favorable au 'Travailler plus, pour gagner plus'!
Le tribunal exige de la socialiste qu'elle verse les plusieurs mois de salaires impayés à deux de ses anciennes attachées parlementaires. LIRE PaSiDupes qui s’est indigné à l’annonce de la condamnation le 10 avril. Suite à sa condamnation en appel dans le procès intenté par ces deux ex-collaboratrices,
après un an de résistance à la morale personnelle et à l’éthique politique,
quiconque se respecte démissionnerait.
L'ex-Premier ministre doit donc rappeller la donneuse de leçon à la décence et réclamer la démission de la socialiste de la présidence de la région Poitou-Charentes. Bien que l’indignité de la condamnée soit proclamée par le tribunal pour "licenciement abusif", la coupable a le front de juger "diffamatoires" les propos de l’ancien Premier Ministre.
Jean-Pierre Raffarin a demandé lundi 14 avril que Marie-sEGOlène Royal démissionne de la présidence de la région Poitou-Charentes après sa condamnation en appel dans un procès intenté par ses deux victimes.
"Pour un responsable politique, la délinquance sociale, c'est la faute majeure", a assuré Jean-Pierre Raffarin sur BFM-TV et RMC-Info, estimant que démissionner "serait un acte de dignité", "une question d'honneur" pour "Mme Royal (qui) est condamnée par la justice pour licenciement abusif".
Il est d’aileurs particulièrement choquant que les élus régionaux ne lui demandent pas de s’en aller.
La candidate socialiste à l'élection présidentielle de 2007 a le front de dénoncer un "guet-apens judiciaire" tendu par l'UMP! Ainsi, l’UMP serait responsable d'une agression et Sa Cynique Majesté Royal se pose en victime bien que coupable !...
Porte-parole des Français(e)s qui conservent un peu de sens social, l'ancien président de la région Poitou-Charentes a ajouté : "Je pense vraiment que Mme Royal n'a pas beaucoup de considération ni pour ses salariés, ni pour ses personnels". Il est bien modéré!
Au mépris de ses ex-collaboratrices, pour lesquelles elle n’a pas un mot, Marie-sEGOlène Royal a l’indécence de dénoncer des propos "diffamatoires" de la part de Jean-Pierre Raffarin. "Dans le jugement, dont curieusement l'UMP a eu connaissance avant tout le monde [et son avocat ?], le terme de 'licenciement abusif' n'apparaît pas", observe la présidente du Conseil régional de Poitou-Charentes, comme si elle s'en trouvait blanchie ! Pour elle, "cette raffarinade a au moins un avantage. On voit bien qui est à l'origine de ce guet-apens judiciaire. Ceux qui l'ont organisé n'ont pas, contrairement à ce qu'ils prétendent, obtenu tout ce qu'ils souhaitaient". Le respect des travailleurs -des travailleuses, en l'occurence!- est-il une raffarinade de la part de cette 'féministe'? Ses ex-collaboratrices apprécieront quelle considération elle accorde à la décision du tribunal.
Les réactions
Jean-Louis Bianco a manifestement un sens social qui l'honore: servile, l' ancien sinistre directeur de campagne lors de l'élection présidentielle de 2007, a sans doute bien gagné sa vie pendant ces dix-huit mois écoulés, car il a jugé "indigne d'un ancien Premier ministre, candidat à la présidence du Sénat" cette "exploitation politique d'une procédure judiciaire" ! On atteint là des sommets de la part d’un socialiste qui révèle ainsi quel intérêt il a pour les petites gens et les petits saliares des emplis précaires.
"Tout le monde sait qu'il n'a jamais digéré d'avoir perdu la région Poitou-Charentes", a insinué le fielleux député PS des Alpes-de-Haute-Provence: pour asurer son maintien au niveau de ses bassesses familières? Il ne manquerait plus que Mennucci, comme témoin de moralité...
Le PS a dépêché l'un de ses secrétaires nationaux, Bruno Le Roux, qui, sur la même ligne officielle, a aussi jugé ces attaques ..."indignes". Six illustres collaborateurs inconnus de Mme Royal ont été réquisitionnés pour afficher leur solidarité à leur patronne, dans un autre communiqué. Imaginez qu'un patron du MEDEF adopte ces procédés douteux...
Parce qu’il n’est pas son salarié Yves Debien, maire de Melle (Deux-Sèvres), est mal placé pour prendre la parole. C'est pourtant ce qu'il a dû faire, en toute liberté. Serait-il redevable à Sa Cynique susnommée, qu’il manifeste sa reconnaissance par des propos partiaux? "Ségolène a toujours bien traité, bien payé et bien considéré toutes celles et tous ceux qui travaillent pour elle", assure-t-il, contre l’avis de ceux qui l’ont approchée, mais ne lui doivent rien, et certainement pas leur carrière. C’est comme si la députée Delphine Batho, que Royal a assise dans son siège, volait à sa défense !
L'UMP a pour sa part appuyé la "demande légitime" de Jean-Pierre Raffarin. Son porte-parole Frédéric Lefebvre a vu dans cette affaire la preuve que "le PS méprise le travail".
La presse -qui s’indigne de peu en matière de ‘bling bling’- se montre soudainement très discrète, soumise ou craintive : un quasi « black-out » militant, une connivence inadmissible !
Parce qu’il n’est pas son salarié Yves Debien, maire de Melle (Deux-Sèvres), est mal placé pour prendre la parole. C'est pourtant ce qu'il a dû faire, en toute liberté. Serait-il redevable à Sa Cynique susnommée, qu’il manifeste sa reconnaissance par des propos partiaux? "Ségolène a toujours bien traité, bien payé et bien considéré toutes celles et tous ceux qui travaillent pour elle", assure-t-il, contre l’avis de ceux qui l’ont approchée, mais ne lui doivent rien, et certainement pas leur carrière. C’est comme si la députée Delphine Batho, que Royal a assise dans son siège, volait à sa défense !
L'UMP a pour sa part appuyé la "demande légitime" de Jean-Pierre Raffarin. Son porte-parole Frédéric Lefebvre a vu dans cette affaire la preuve que "le PS méprise le travail".
La presse -qui s’indigne de peu en matière de ‘bling bling’- se montre soudainement très discrète, soumise ou craintive : un quasi « black-out » militant, une connivence inadmissible !
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