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vendredi 11 avril 2008

Opération de soutien d’élus PS aux lycéens grévistes

Des proches du socialiste Delanoë encouragent la chienlit lycéenne
En ce jour de manifestations lycéennes, cinq députés socialistes de Paris se sont rendus jeudi devant le lycée Paul-Valéry (XIIe arrondissement) pour apporter leur soutien à la mobilisation contre les 11.200 suppressions de postes prévues dans l'Education nationale à la rentrée 2008.
Nous annoncer la bouche en cœur que le quintet de Jospinistes, Sandrine Mazetier, Patrick Bloche, George Pau-Langevin, Danièle Hoffman-Rispal et Serge Blisko a choisi un lycée 'emblématique' de la situation actuelle dans l'enseignement, c’est se payer notre tête. Emblématique, et pourquoi ?

Ce n’est pas un hasard que le collège-lycée Paul-Valéry est bloqué depuis le début de la semaine par les élèves, puisque Sandrine Mazetier, l’animatrice de l’opération, est en effet ancienne élève du collège et du lycée … Paul-Valéry. Que la presse censée nous informer taise ce genre de détail montre bien que les journalistes militants ont pour mission de nous intoxiquer.
Le gang de la protégée de Delanoë n’a pas seulement réalisé un coup médiatique. Au Conseil municipal de Paris, le maire l'avait chargée de ...la vie étudiante, suite à la démission de David Assouline en septembre 2004. Mazetier s’agite donc au service de son maître qui postule au poste de Premier secrétaire du PS. Il faut donc s’attendre maintenant à ce que Sa Cynique Majesté Royal lui riposte prochainement en prenant à son tour un établissement scolaire en otage et que les lycéens en fasse les frais.

Qui sont les membres de la bande des cinq socialistes?
Sandrine Mazetier, née en1966, est députée PS depuis juin 2007 dans la 8e circonscription de Paris. Proche de Bertrand Delanoë (comme de Dominique Strauss-Kahn), le maire l’avait nommée adjointe en charge du patrimoine et, puis chargée de l'éducation au sein du contre-gouvernement ou « shadow cabinet » PS.
Patrick Bloche, (ci-dessus à gauche) membre du PS, conseiller de Paris depuis 1995, député de la septième circonscription de Paris depuis 1997, premier secrétaire de la fédération PS de Paris depuis 2000 et, depuis 2008, maire du 11ème arrondissement, bien que né en1956, à … Neuilly-sur-Seine.
George Pau-Langevin (ci-dessus au centre), née en 1948 en Guadeloupe, est avocate, membre du PS depuis 1975, députée de Paris et membre du conseil municipal du XXe arrondissement de Paris.
Sous la pression de Bertrand Delanoë, qui juge décisif le poids électoral de la communauté antillaise dans les élections municipales de Paris en 2008, le bureau national du PS (malgré l'opposition des fabiusiens) décide le 11 juillet d'investir George Pau-Langevin sans vote des militants, violant ainsi la promesse fait au maire PS sortant, Michel Charzat, quelques semaines plus tôt. George est débitrice de Delanoë : elle n’a pas fini de le rembourser… LIRE PaSiDupes: voir libellé 'Pau-Langevin'
Danièle Hoffman-Rispal, née en 1951 à Paris, est élue députée en 2002 à Paris 6e où elle a battu le chevènementiste sortant Georges Sarre (MRC). Réélue en 2007, elle est dans cette opération la caution de proximité.
Serge Blisko (ci-dessus à droite), né en 1950 à Nancy, fut réélu député PS en 2007, dans la Xe circonscription de Paris. Ce médecin membre du Conseil municipal de Paris dans le 13ème Arrondissement, est une autre caution de proximité. LIRE aussi à son sujet un précédent article de PaSiDupes: cf. son libellé.

Dix postes d'enseignants et quatre classes doivent être supprimés à la rentrée à Paul-Valéry, selon Renaud Leray, professeur de physique, membre du SNES-FSU, syndicat de professeur au coeur des manifestations lycéennes, comme de toutes les dernières actions socio-politiques. Et cela, alors que les effectifs des élèves sont stables depuis 2002. Au lycée, mais le sont-ils au collège ? L’amalgame est une technique dégradante, spécialement de la part d’éducateurs. "Cela signifie des classes de 35 élèves dans certains niveaux", continue ce professeur du Syndicat national des enseignements de second degré (SNES-FSU), qui fait des mathématiques globales de nature à abuser les parents d'élèves. Supprimer des postes de Corse ou de mandarin n’a jamais eu pour effet d’augmenter les effectifs en classes de physique, contrairement à la déclaration de ce militant. Si d’ailleurs il s’agit de supprimer le Chinois, les pro-tibétains de circonstance devraient logiquement s’en réjouir.
"Plus de 200 postes" -en chiffres ronds et enflés- seront supprimés au total à la rentrée dans les lycées parisiens, prétend Pascal Cherki, adjoint au maire chargé de l'éducation et donc un proche de Sandrine Mazetier. Ces suppressions toucheraient plus particulièrement les établissements de l'Est parisien, dont beaucoup sont classés en zone d'éducation prioritaire (ZEP). M. Cherki a demandé au rectorat d'organiser une table-ronde sur le sujet.

Cette concertation aura lieu, mais est-elle nécessaire puisque, d'ores et déjà, mais hormis à gauche, chacun sait que les contingents d’heures supplémentaires seront renforcés pour faire face aux nécessaires ajustements liés aux fluctuations démographiques et aux flux migratoires. Les sans papiers scolarisés sont d’ailleurs particulièrement nombreux dans l’Est parisien, théâtre privilégié d’opération de RESF ?


Mais le PS ne veut pas en entendre parler : à une gestion souple de l’Education nationale, la gauche préfère les lourdeurs coûteuses d’un système dépassé et coûteux. Un système "ingérable", affirme d’emblée Sandrine Mazetier, députée de la circonscription qui organisait le déplacement après avoir interpellé mercredi le ministre de l'Education nationale Xavier Darcos sur la situation de Paul-Valéry. Sa connaissance du sujet, en tant qu’élue municipale concernée par l’école primaire, s’étend-elle au-delà, au niveau secondaire, par le miracle de l’idéologie ?
"Cette duperie vise à masquer un dispositif de régulation budgétaire, de suppression de postes de fonctionnaires, une démolition du service public de l'Education nationale", a estimé Patrick Bloche, en plein schéma catastrophiste de nature à frapper l’opinion, au risque de l’intoxiquer.
"Il est immoral de faire payer aux enseignants, aux parents d'élèves et aux enfants les 15 milliards de cadeaux fiscaux consentis l'été dernier", s'est insurgée Mazetier, qui procède par amalgame démagogie. Et croit-elle que les contribuables français jugent moral de maintenir des classes en sous effectifs pour enseigner le provençal à quatre élèves -à l’heure de l’Europe- quand les MJC ou les Centres sociaux pourraient s’en charger aussi efficacement?


Puisqu’il s’agit de rallier les lycéens et les professeurs à la mairie de Paris et à son maire, prétendant au poste de Premier secrétaire du PS, contre Désirdavenir Royal en particulier, que deviennent les lycéens dans cette opération ? Ils sont simplement instrumentalisés et n’ont rien à attendre de leurs manifestations. Les associations de lycéens, l’UNL et la Fidl, le savent : les suppressions de postes ont été votées au Parlement et il n’est pas question d’y revenir. Ce qu’ils peuvent encore négocier concerne par exemple la réforme du bac. Or, le gouvernement les reçoit successivement cet après-midi et demain.
Pourtant, des jeunes sont poussés à sécher leurs cours et attirés hors des classes pour défiler dans la rue et casser.

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