Selon Libération, en novembre 2005, « le syndicat Sud-Intérieur dénonçait un "détournement de fonction" des « standardistes du ministère de l'Intérieur ». Alors que le gouvernement était en pleine crise sur les banlieues, le syndicat gauchiste a déjà cru pouvoir regretter que « les opérateurs du standard aient reçu [...] directement du cabinet du ministre (on ne faisait pas dans la dentelle) instruction de distinguer, dans le flot d'appels entrants, chaque coup de fil "Favorable" ou "Défavorable" à Nicolas Sarkozy »! Le cabinet n'était pas débordé et la crise des banlieues lui laissait des loisirs, tandis que SUD foisonnait d'idées pour créer des rumeurs.
« Les standardistes ont commencé à râler en estimant que leur travail consiste uniquement à orienter les gens qui téléphonent au ministère, assure Thierry Tintoni, capitaine de police et responsable de ... la section Beauvau de Sud-Intérieur ». Ainsi, contrairement à ce que disent la presse et les partis de gauche, ce sont les ministres qui sont ainsi dans le collimateur des syndicats, et non pas l’inverse.
La cohérence du syndicaliste qui a manifestement placé le ministère sous son contrôle enregistre quelques défaillances. Il ajoute en effet que "noter si les gens sont pour ou contre le couvre-feu, c'est-à-dire recueillir leur avis concernant une mesure du ministère de l'Intérieur, passe encore". A la bonne heure ! Pour lui, dans certains cas, le principe du « détournement de fonction » pourrait ainsi souffrir de détournements. En revanche, la personnalisation qui aurait été faite en commandant un sondage sur le ministre lui pose un réel problème. "Comme ils sont en première ligne, les standardistes ont le sentiment d'être les sondeurs de l'UMP ", plaide-t-il. Conclusion : à l’Intérieur, SUD ne sert pas l’Etat, mais combat l’UMP, de l’intérieur. Or, considérant qu’un ministre de l’Intérieur sert l’Etat, ne pas servir le ministre, c’est desservir l’Etat. Ce n’est pas seulement lui nuire, c’est surtout ne pas accomplir la tâche qu’on s’est engagé à servir. La question n’est même plus de savoir si le capitaine des RG sert le gouvernement à l’Intérieur ou s’il sert le syndicat SUD-Intérieur. Le syndicat prend-il à son compte la rémunération du capitaine ?
La cohérence du syndicaliste qui a manifestement placé le ministère sous son contrôle enregistre quelques défaillances. Il ajoute en effet que "noter si les gens sont pour ou contre le couvre-feu, c'est-à-dire recueillir leur avis concernant une mesure du ministère de l'Intérieur, passe encore". A la bonne heure ! Pour lui, dans certains cas, le principe du « détournement de fonction » pourrait ainsi souffrir de détournements. En revanche, la personnalisation qui aurait été faite en commandant un sondage sur le ministre lui pose un réel problème. "Comme ils sont en première ligne, les standardistes ont le sentiment d'être les sondeurs de l'UMP ", plaide-t-il. Conclusion : à l’Intérieur, SUD ne sert pas l’Etat, mais combat l’UMP, de l’intérieur. Or, considérant qu’un ministre de l’Intérieur sert l’Etat, ne pas servir le ministre, c’est desservir l’Etat. Ce n’est pas seulement lui nuire, c’est surtout ne pas accomplir la tâche qu’on s’est engagé à servir. La question n’est même plus de savoir si le capitaine des RG sert le gouvernement à l’Intérieur ou s’il sert le syndicat SUD-Intérieur. Le syndicat prend-il à son compte la rémunération du capitaine ?
Il n’est donc pas étonnant d'apprendre, aujourd'hui, que ce même capitaine de police est mis en examen et placé sous contrôle judiciaire par la juge d'instruction chargée d'enquêter sur les fuites dans la presse d'une note sur Bruno Rebelle, ex-directeur de Greenpeace devenu membre de l'équipe de campagne de Sa Cynique Majesté Royal. La publication de cette note était intervenue en pleine campagne de soutien à Désirdavenir Royal et la presse dite au service de son adversaire avait déclenché une vive polémique. Les tiques socialistes avaient joué la carte éthique et aussitôt réclamé le départ de Nicolas Sarkozy du ministère de l'Intérieur. Oublieux de la règle vertueuse de la présomption d’innocence, les faux-culs l’avaient accusé bille en tête d'avoir demandé 'directement' l'actualisation de la fiche des RG. Le jury populaire n’a pourtant pas suivi les réquisitions des procureurs socialistes. Ils ont même élu l’accusé à la Présidence.
Si Thierry Tintoni est reconnu coupable des faits pour lesquels il est à présent mis en examen, cela signifiera qu'un syndicaliste qui accuse à tort et qu’un syndicat qui se livre à ce type d'agissements haïssables, sont punissables. Ce serait un progrès de la démocratie sur la dictature des syndicats.
Bruno Rebelle, qui était scandalisé des faits lorsqu'ils furent rendus public, manifeste aujourd’hui de l’indulgence à l'endroit d’un « bouc-émissaire facile », selon lui.
On le voit ici à gauche, le regard droit et franc, au côté de et son avocat M° Mignard, des Ségollande et parrain de deux de leurs enfants. La taupe du syndicat SUD a depuis rejoint le syndicat UNSA-police. Il s'est d’ailleurs affiché au côté de Sa Cynique Majesté Royal, Machiavel de la ‘république du respect’.
Pour info, un petit détail: une pétition
Pour une saisine citoyenne du Conseil Constitutionnel
Contre la loi prorogeant l'état d'urgence
Et quels noms trouve-t-on par exemple parmi les signatures électroniques enregistrées depuis le 22 novembre 2005 ?
Pierre STAMBUL (Professeur, Marseille), … (Bibliothécaire-documentaliste (92), Thierry TINTONI (Sud Intérieur), Emile …
Contre la loi prorogeant l'état d'urgence
Et quels noms trouve-t-on par exemple parmi les signatures électroniques enregistrées depuis le 22 novembre 2005 ?
Pierre STAMBUL (Professeur, Marseille), … (Bibliothécaire-documentaliste (92), Thierry TINTONI (Sud Intérieur), Emile …
En savoir plus sur le co-signataire Pierre Stambul ?
Ce profeseur militant est un pro-palestinien, adhérent du Mrap à Marseille et vice-président de l’Ujfp (Union Juive Française pour la Paix) qui prononça un discours à la manifestation de soutien à Florimond Guimard (cf. libellé PaSiDupes).
En savoir plus ?
Au SNES-FSU le courant 'Emancipation' a gardé la dénomination Ecole Emancipée liste Stambul, mais il existe l'autre Ecole Emancipée dirigée par la LCR et qui co-gère le SNES avec Unité et Action. L'EE est actuellement présente sous forme de tendance dans la FSU mais les militants de l'EE se répartissent dans de nombreux autres syndicats (SUD Éducation, CGT, UNSA...).
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