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vendredi 11 avril 2008

Les tarifs famille nombreuse maintenus et financés par les bénéfices de la SNCF

La gauche et sa presse dévote avaient parasité la communication gouvernementale
PaSiDupes avait déjà expliqué la supercherie lancée par la gauche et indiqué ce que le gouvernement est par conséquent appelé à préciser maintenant.
Parce que le gouvernement avait fait savoir que l’Etat ne financerait plus les tarifs réduits dits ‘sociaux’, et en particulier le financement des cartes de réductions SNCF aux familles nombreuses, la presse militante et mal intentionnée avait donné à croire que l’Etat se désengageait et que c’était un coup porté aux familles défavorisées, mais aussi aux étudiants bénéficiaires de tarifs réduits ou, par la même occasion, aux familles des personnels SNCF, qui pourtant ne sont pas nécessairement nécessiteuses…

Vendredi Nicolas Sarkozy a dû mettre les choses au clair.
Les réductions accordées aux familles nombreuses seront maintenues et financés par l'Etat, grâce à un prélèvement sur les bénéfices de la SNCF. Il met ainsi un terme à la polémique née de l'annonce du transfert de la charge financière du dispositif à l'entreprise ferroviaire. Au final, rien de changé : puisqu’elle fait des bénéfices, la SNCF financera sur ses comptes excédentaires et la garantie de l’Etat est préservée.
"La carte 'famille nombreuse' sera maintenue" et "l'Etat continuera à prendre en charge ces tarifs sociaux", assure la présidence de la République dans un communiqué diffusé après la réunion autour de Nicolas Sarkozy, qui a convoqué à l'Elysée le président de la SNCF Guillaume Pepy, ses secrétaires d'Etat Dominique Bussereau (Transports) et Nadine Morano (Famille).
L’Etat continuera donc de verser les quelque 70 millions d'euros que coûte chaque année ce système. Mais cette dépense sera remboursée sous la forme d'une hausse des dividendes versés par l'entreprise publique à l'Etat actionnaire, a précisé Nadine Morano.
La SNCF, qui a versé pour 2007 131 millions d'euros de dividende à l'Etat-actionnaire, supportera au final le coût du système, tant qu'elle réalisera des bénéfices. "Admettons que la SNCF vienne à être déficitaire dans deux ou trois ans (...), il y aurait toujours ce financement par le biais de l'Etat", a confirmé Nadine Morano.

Toute remise en cause des avantages de cette carte, créée en 1921, n’est donc que pure spéculation. Elle permettra comme par le passé à toutes les familles de plus de trois enfants de bénéficier de ristournes allant de 30% (pour trois enfants) à 75% (pour six enfants et plus). "Il n'a jamais été question de modifier les tarifs sociaux de quelque façon que ce soit", précise le communiqué de l'Elysée pour couper l’herbe sous le pied aux commentateurs mal avisés.

Le "malentendu" dont parle Mme Morano est né de l'interprétation de l’annonce de la suppression du financement direct de l'Etat, une "erreur d'aiguillage", selon son collègue Dominique Bussereau. Ce dernier avait indiqué que la carte famille nombreuse allait "certainement disparaître" en l’état, pour laisser place à un autre dispositif "comparable", c’est son financement sur les profits de la SNCF.
La peur suscitéepar la gauche de la création d'un plafond de ressources, qui avait été souvent brandie par l’opposition et avait provoqué un vif émoi jusqu’à droite et chez les associations familiales, est notamment écartée. "Le président nous a confirmé qu'il n'y aurait jamais de mise sous conditions de ressources", a confirmé aux journalistes François Fondard, le président de l'Union nationale des associations familiales, convié à la rencontre.

Nicolas Sarkozy est même allé plus avant.
Il a laissé entendre que des évolutions pourraient avoir lieu, au bénéfice des "familles monoparentales ou (des) familles modestes ayant moins de trois enfants". Il a en effet "regretté que des situations familiales dignes d'intérêt ne soient pas prises en compte par le système actuel" et a confié à Mme Morano et à M. Pepy le soin de préparer "des mesures susceptibles de remédier à ces anomalies".

Non seulement le système n’est pas en danger, mais il devrait s’améliorer encore.

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