La masturbation intellectuelle réduit-elle les risques de cancers ?

La masturbation atténuerait les risques de cancer de la prostate
Le docteur de service à PaSiDupes n’en peut mais. Ces messieurs du PS s’exposent au cancer de la prostate. Au passage à l’acte, les socialistes semblent en effet préférer l’élucubration qui n’a pas les vertus de la masturbation. Déjà victimes d’aigreurs d’estomac avec leur accumulation d’échecs électoraux nationaux, qui les prédisposent aux ulcères, et victimes aussi de mauvais sentiments qui mettent l’âme des vertueux en péril (mais ont-ils une âme ?), la gauche serait donc exposée à cette pathologie.

C’est du moins ce que révèlent des études récentes. La masturbation régulière chez l'homme atténuerait les risques d'avoir le cancer de la prostate. Mais rien ne vaudrait la bonne vieille masturbation traditionnelle, ce qui convient donc parfaitement à nos nouveaux conservateurs. Et rien n’a d’égal, pas même sa variante intellectuelle. Et c’est là que la gauche rechute. Mettre en place une rumeur est probablement jouissif, mais ni les préliminaires ni son lancement n’ont des effets aussi bénéfiques sur la prostate.
En effet, une équipe de recherche australienne a prouvé que les hommes ayant éjaculé le plus entre 20 et 50 ans ont plus de chances de ne pas développer un cancer. Mieux encore, les hommes ayant éjaculé au moins 5 fois par semaine divisent les risques par trois du cancer de la prostate.
Le docteur Giles, de l'équipe australienne, a expliqué que le manque d'éjaculations régulières pouvait faire que les substances cancérigènes s'accumulent dans l'organisme. Une connexion semblable entre le cancer du sein et le fait d'allaiter aurait également été trouvée. Les féministes ne sont donc pas épargnées.
D’autant que leurs comportements se confondent de plus en plus intimement avec ceux de leurs élégants modèles. Leur identification à l’homme constitue une menace non pas sur leur prostate, encore qu’on puisse parfois s’interroger.

Plus inquiétant, vu les progrès de la science, serait cette information selon laquelle une nouvelle tribu de femmes sévèrement burnées aurait fait son apparition. Les mutations biologiques font craindre le pire. La secte qui met sa santé en danger se désigne sous le nom de ‘pro-kefta’. On peut ne pas connaître et on ne souhaite à personne de croiser leur chemin.

Petite présentation des ‘pro-kefta’ :
Les squelettes sur les podiums, les salades le midi, les tailles 38, les pro-kefta ne connaissent pas. Les idoles de la maigreur mourant de crise cardiaque au Brésil, un nombre croissant de nos consœurs en condamnent le culte abject et proposent une nouvelle hygiène de vie.
Leur sanctuaire : le kebab du coin de la rue. Kefta, en grec, c’est la merguez double fromage, « Chef ! Mets-moi beaucoup de frites ! », c’est la réponse de la gente féminine du cru aux régimes minceurs qui font les choux gras de la presse people à l’approche de l’été. Réunies entre copines, dans nos si pittoresques petites gargotes, nos « fromage girls » respirent la joie de vivre ; c’est à celle qui rira le plus fort ou crachera le plus loin son bout d’oignon grillé coincé entre les dents.
Ne pas rentrer dans du 36 n’est pas un problème pour les pro-kefta grâce au jogging Tacchini ou au polo Brice qui mettent si bien en valeur leurs formes, et moulent admirablement leurs déhanchés d’hippopotames. Bye-bye félinité, adieu volupté ! Les pro-kefta revendiquent les bienfaits d’une beauté naturelle, une beauté à l’état sauvage, la beauté d’une jungle sauvage ou d’un marécage putride, le total laisser-aller, en somme.
Les pro-kefta combattent les canons de la beauté, mais aussi les idées reçues : pourquoi une femme devrait-elle être soumise et effacée, alors que du fait de son régime alimentaire, elle a acquis la capacité physique de mettre un coup de boule à son très petit ami ? C’est Diam’s qui a montrée le chemin dans « Confession nocturne », clip d’une violence inouïe, apportant une réponse radicale aux problèmes de couple en proposant aux femmes trompées de passer leurs nerfs sur la BMW du conjoint adultérin. La testostérone a l’état brut…
Le mouvement pro-kefta s’inscrit dans la mouvance du WWW (Wesh Wesh Woman), ces femmes qui crachent par terre, fument du shit, pissent debout et conduisent un camion. Un panzer en Lacoste qui drague le chaland de passage par un rentre-dedans aussi délicat qu’un Blitzkrieg (« T’as pas un 06 à filer à ma copine »). Les agences tous risques de la gente féminine qu’on envoie en première ligne à la moindre embrouille de cité. Les grands frères n’ont plus qu’à bien se tenir.
Etre pro-kefta, c’est au final moins une question de poids et de physique que de comportement. C’est un garçon manqué qui fait peur, une bad girl qui se réunit au grec au lieu du salon de thé, qui a le parler d’un légionnaire en permission et vous menace d’une descente en cas de rupture.
Il y a chez elles quelque chose d’übersexuel (über signifiant en allemand « au-dessus de »). Leur alter ego féminin est né. Une femme peut désormais avoir l’apparence et le comportement d’un homme. A la différence (pour encore quelques courtes années) que l’übersexuel est un macho, qui s'entretient soigneusement, alors que la pro-kefta a non seulement l'apparence virile, mais elle se néglige. Certes elle n’arbore pas encore la barbe de trois jours (c’est l’affaire de deux générations) et les poils dépassant du sous-tif (pour la simple raison qu’elle n’en porte pas). Ce souvenir de femme, comme l’homme, se tourne un peu moins vers elle-même et un peu plus vers les autres. Le nouvel idéal ‘féminin’ (ou asexué) caractérisé par une confiance absolue en soi atteindra l’odieux, une virilité à toute épreuve, avec la classe d’une Josiane Balasko, puissance (! ) 10.
Que choisir ? Peste ou cholera ? Midinette ou pro-kefta ? Et vous hésitez ?

Donc, PaSiDupes, vous le disait, übersexuel ou pro-kefta, contre le cancer de la prostate, il faut choisir, mais vous connaissez la solution. Et à PaSiDupes, qu'est-ce qu'on dit ?

Pour les socialistes, ce sera plus dur… Pour la gauche, votre blog préféré ne peut rien !