Et nous, donc ! Pas de FARC en France.
La diplomatie française s’active pour sauver l’otage Ingrid Bétancourt , alors que la ressortissante franco-colombienne refuse de s’alimenter et se meurt donc aux mains de ses ravisseurs, des FARC (guérilleros marxistes) . On parle même de recueillir une centaine de guérilleros en France, si c'est le prix à payer.
La diplomatie française s’active pour sauver l’otage Ingrid Bétancourt , alors que la ressortissante franco-colombienne refuse de s’alimenter et se meurt donc aux mains de ses ravisseurs, des FARC (guérilleros marxistes) . On parle même de recueillir une centaine de guérilleros en France, si c'est le prix à payer.
Alvaro Uribe, le président colombien, veut que soient localisés les groupes de guérilla qui détiennent les otages afin de les encercler. Ensuite, les organismes internationaux comme la Croix-Rouge internationale seront appelées à négocier la libération des otages. Les autorités colombiennes ont averti les Farc qu'au moment où elles le désirent, elles sont prêtes à négocier un accord de paix. Mais, pour l'instant, les Farc n'ont exprimé leur volonté ni de négocier la paix ni de faire un échange humanitaire : l'échange humanitaire n'intéresse pas les Farc.
Le gouvernement colombien considère qu’il a entrepris tout ce qui était en son pouvoir pour préserver la vie d'Ingrid et faciliter sa libération. Il considère que la mort d’Ingrid Bétancourt serait épouvantable et très contre-productive pour les Farc.
Le gouvernement colombien justifie sa fermeté par l'obligation constitutionnelle de défendre tous les Colombiens contre les méfaits des Farc qui assassinent, recrutent des enfants, posent des bombes ou des mines. Il précise que l'opinion publique française doit savoir qu’il n’envisage pas d’arrêter le combat parce que des otages sont détenus.
Mais aux accusations du déclenchement d’opérations militaires pour bloquer des libérations d'otages, comme celle Ingrid Betancourt que Reyes aurait été en train de négocier quand il a été tué, il répond que ce sont des mensonges car Reyes était un objectif militaire depuis de nombreuses années sans lien avec un quelconque échange humanitaire et que les bombes « intelligentes » qui ont détruit le camp de Reyes ne venaient pas de la base états-unienne de Manta en Équateur. Elles ont été lancées par des avions colombiens pilotés par des Colombiens.
L'opération contre Reyes a prouvé qu'il y avait des bases permanentes des Farc en Équateur, mais aussi au Venezuela. Or, le pouvoir colombien a signé un accord dans le cadre de l'Organisation des États américains (après la crise diplomatique déclenchée par le bombardement du campement de Raul Reyes en Équateur) prévoyant une meilleure collaboration entre les pays dans la lutte contre les bandes armées et il attend de l'Équateur et du Venezuela qu'ils appliquent ces accords.
Autre sujet de polémique, les exactions des paramilitaires qui continueraient dans le pays, mais, selon le pouvoir en Colombie, ils n’existeraient plus depuis la démobilisation permise par la loi justice et paix. Des bandes armées délinquantes parfois issues des paramilitaires subsistent. Ces paramilitaires combattaient la guérilla. Si aujourd'hui des groupes délinquants existent, ils ne se consacrent plus qu'au trafic de drogue. Certains passent même des accords avec les Farc pour l'exportation de la cocaïne.
Le gouvernement colombien considère qu’il a entrepris tout ce qui était en son pouvoir pour préserver la vie d'Ingrid et faciliter sa libération. Il considère que la mort d’Ingrid Bétancourt serait épouvantable et très contre-productive pour les Farc.
Le gouvernement colombien justifie sa fermeté par l'obligation constitutionnelle de défendre tous les Colombiens contre les méfaits des Farc qui assassinent, recrutent des enfants, posent des bombes ou des mines. Il précise que l'opinion publique française doit savoir qu’il n’envisage pas d’arrêter le combat parce que des otages sont détenus.
Mais aux accusations du déclenchement d’opérations militaires pour bloquer des libérations d'otages, comme celle Ingrid Betancourt que Reyes aurait été en train de négocier quand il a été tué, il répond que ce sont des mensonges car Reyes était un objectif militaire depuis de nombreuses années sans lien avec un quelconque échange humanitaire et que les bombes « intelligentes » qui ont détruit le camp de Reyes ne venaient pas de la base états-unienne de Manta en Équateur. Elles ont été lancées par des avions colombiens pilotés par des Colombiens.
L'opération contre Reyes a prouvé qu'il y avait des bases permanentes des Farc en Équateur, mais aussi au Venezuela. Or, le pouvoir colombien a signé un accord dans le cadre de l'Organisation des États américains (après la crise diplomatique déclenchée par le bombardement du campement de Raul Reyes en Équateur) prévoyant une meilleure collaboration entre les pays dans la lutte contre les bandes armées et il attend de l'Équateur et du Venezuela qu'ils appliquent ces accords.
Autre sujet de polémique, les exactions des paramilitaires qui continueraient dans le pays, mais, selon le pouvoir en Colombie, ils n’existeraient plus depuis la démobilisation permise par la loi justice et paix. Des bandes armées délinquantes parfois issues des paramilitaires subsistent. Ces paramilitaires combattaient la guérilla. Si aujourd'hui des groupes délinquants existent, ils ne se consacrent plus qu'au trafic de drogue. Certains passent même des accords avec les Farc pour l'exportation de la cocaïne.
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