Plus vite, plus fort, plus loin, la sottise gauchiste
Si seulement la cause du peuple tibétain progressait en proportion de la bêtise militante des négatifs de la gauche stérile, elle aurait fait un grand pas! Mais, militants aigris acquis à toutes les causes qui passent peuvent avoir la joie triste.
Ils ont sacrifié la fête des sportifs à leur petite satisfaction malsaine, avec la participation de quelques athlètes égarés. Ils ont cru se grandir en s’opposant. Pour lutter contre leur mal-être, leur inadaptation au monde, ils se sont donné l’illusion de leur utilité, voire de leur importance. La générosité et le dialogue auraient pu les rassurer sur leur humanité, mais en jugeant ceux auxquels ils se croient supérieurs, en les condamnant sans procès dans la rue, ils ont fait œuvre de tribunal révolutionnaire, expéditif. Ils se sont comportés en tribunaux chinois, ceux-là mêmes dont Sa Cynique Majesté vante la rapidité exemplaire, mais que les manifestants entendaient condamner.
Individuellement petits et malingres, à l’image de Robert Ménard, ils ont un compte à régler avec la vie qui les a sans doute oubliés en les dotant mal. Est-ce une raison pour, forts enfin d’être ensemble, gâcher le plaisir des autres et de briser les chances de réussite d’un dialogue constructif pour plus de libertés en Chine et d’amitié entre les peuples ?
Des Français sous influence ont manqué l’occasion de témoigner de leur amitié pour deux peuples en souffrance, au Tibet comme en Chine. Tibétains et Chinois, pareillement, souffrent d’un système politique autoritaire qui a fait l’admiration de Français qui en lui apportant leur soutien en d’autres temps ont participé à l’oppression de ce peuple qu’ils veulent maintenant sortir de la dictature. Et cela au moment où, lentement mais sensiblement, il s’ouvre sur l’Occident et évolue vers plus de démocratie. Les démonstrations de Londres et Paris seront-elles responsables d’un blocage du processus ?
En mêlant sans nuance le peuple à la condamnation du régime politique chinois qui l'opprime, ces défenseurs vertueux des droits de l'homme et du Tibet, ont fait reculer la cause qu’ils sont supposés soutenir. Certains ont abandonné leurs cols Mao, comme l’ineffable Lang qui les affectionnait avec ostentation. Les filles de notaires qui occupaient la Sorbonne en Mai 68 ou les fils de profs qui jouaient aux révolutionnaires hirsutes à Nanterre, il y a bientôt 40 ans, étaient-ils tous sur le parcours de la flamme ou ont-ils esquivé la séquence souvenir ? Leurs enfants sont-ils à leur tour engagés auprès des combattants pro-Chinois du Népal ou du Soudan, contre le Darfour?
Si seulement la cause du peuple tibétain progressait en proportion de la bêtise militante des négatifs de la gauche stérile, elle aurait fait un grand pas! Mais, militants aigris acquis à toutes les causes qui passent peuvent avoir la joie triste.
Ils ont sacrifié la fête des sportifs à leur petite satisfaction malsaine, avec la participation de quelques athlètes égarés. Ils ont cru se grandir en s’opposant. Pour lutter contre leur mal-être, leur inadaptation au monde, ils se sont donné l’illusion de leur utilité, voire de leur importance. La générosité et le dialogue auraient pu les rassurer sur leur humanité, mais en jugeant ceux auxquels ils se croient supérieurs, en les condamnant sans procès dans la rue, ils ont fait œuvre de tribunal révolutionnaire, expéditif. Ils se sont comportés en tribunaux chinois, ceux-là mêmes dont Sa Cynique Majesté vante la rapidité exemplaire, mais que les manifestants entendaient condamner.
Individuellement petits et malingres, à l’image de Robert Ménard, ils ont un compte à régler avec la vie qui les a sans doute oubliés en les dotant mal. Est-ce une raison pour, forts enfin d’être ensemble, gâcher le plaisir des autres et de briser les chances de réussite d’un dialogue constructif pour plus de libertés en Chine et d’amitié entre les peuples ?
Des Français sous influence ont manqué l’occasion de témoigner de leur amitié pour deux peuples en souffrance, au Tibet comme en Chine. Tibétains et Chinois, pareillement, souffrent d’un système politique autoritaire qui a fait l’admiration de Français qui en lui apportant leur soutien en d’autres temps ont participé à l’oppression de ce peuple qu’ils veulent maintenant sortir de la dictature. Et cela au moment où, lentement mais sensiblement, il s’ouvre sur l’Occident et évolue vers plus de démocratie. Les démonstrations de Londres et Paris seront-elles responsables d’un blocage du processus ?
En mêlant sans nuance le peuple à la condamnation du régime politique chinois qui l'opprime, ces défenseurs vertueux des droits de l'homme et du Tibet, ont fait reculer la cause qu’ils sont supposés soutenir. Certains ont abandonné leurs cols Mao, comme l’ineffable Lang qui les affectionnait avec ostentation. Les filles de notaires qui occupaient la Sorbonne en Mai 68 ou les fils de profs qui jouaient aux révolutionnaires hirsutes à Nanterre, il y a bientôt 40 ans, étaient-ils tous sur le parcours de la flamme ou ont-ils esquivé la séquence souvenir ? Leurs enfants sont-ils à leur tour engagés auprès des combattants pro-Chinois du Népal ou du Soudan, contre le Darfour?
Vers 1966-1968, la radicalisation d'une partie de la jeunesse étudiante occidentale apporte de nouveaux partisans au maoïsme. C'est le début d'une deuxième période caractérisée par un assez large rayonnement de la Chine dans les milieux étudiants et intellectuels. La « voie chinoise » est perçue comme une sortie du stalinisme par la gauche. La révolution culturelle chinoise est interprétée comme un mouvement de critique du parti par « les masses », et séduit par l'idéologie anti-autoritaire affichée.
Des récits édifiants se multiplient sur une Chine où se forge « l'homme nouveau » : des journalistes, psychanalystes, philosophes, prêtres, cinéastes, et écrivains rivalisent d'éloges. Pour Maria-Antonietta Macciocchi, auteur du livre De la Chine qui exalte la Révolution Culturelle, les prisons chinoises sont un des endroits les plus agréables qui soit. Marie-sEGOlène Royal qui vante la rapidité de la justice chinoise est sur la même ligne !
Les futurs « nouveaux philosophes » s'efforcent de trouver un sens profond aux quelques lieux communs de Mao censés former le sommet théorique de la philosophie marxiste. Des médecins rapportent avec enthousiasme que la lecture du Petit Livre rouge permet de se passer d'anesthésie. Pour Charles Bettelheim, la Chine aurait découvert une voie économique authentiquement socialiste en rompant avec la tradition stalinienne. La « maomania » européenne ne se heurte qu'à de très rares critiques avant 1975. On peut citer les livres décapants du sinologue belge Simon Leys (Les Habits neufs du président Mao, 1971) ou les tentatives de militants trotskystes comme Livio Maitan, de porter un jugement critique sur la Révolution culturelle (Parti, armée et masses dans la Révolution culturelle, 1970).
Les rapports difficiles entre les premiers noyaux de militants staliniens des PC et la nouvelle génération furent souvent à l'origine de scissions et de crises. Les premiers préfèrent la dénomination de « marxistes-léninistes » à celle de « maoïstes » et mettent l'accent sur la continuité dans l'histoire du mouvement communiste international. En 1970, on dénombre plusieurs centaines d'organisations maoïstes en Europe. Le plus souvent, elles se livrent une guerre idéologique impitoyable. Certaines d'entre elles reproduisent le culte de la personnalité de Mao en présentant leur propre dirigeant comme le leader bien aimé de la classe ouvrière de leur pays (Aldo Brandirali en Italie, Arnaldo Matos au Portugal, etc.). Ce phénomène est loin d'être limité à l'Europe: au Canada (Hardial Bains) ou au Pérou (le camarade Gonzalo), le culte des génies locaux occupe une place importante dans le maoïsme.
La plupart des militants de la nouvelle génération n'ont qu'une expérience limitée du « communisme » et leur « marxisme » est souvent sommaire. Leurs nouveaux dirigeants proviennent surtout de milieux catholiques radicalisés. Quelques citations de Mao tiennent lieu de ligne politique et les organisations connaissent une instabilité marquée. À l'exception de la Grande-Bretagne où les organisations trotskystes sont dominantes, la nébuleuse des organisations maoïstes sera la principale force de l'extrême-gauche entre 1968 et 1975.
Dans certains pays, il existe aussi des organisations d'extrême-gauche que l'on pourrait qualifier de maoïsantes. Elles considèrent Mao comme un éminent dirigeant révolutionnaire sans reprendre à leur compte l'ensemble des positions politiques du PC chinois. C'est le cas notamment d'Il Manifesto en Italie, de l'Organisation communiste Bandera Roja en Espagne ou de tendances au sein du PSU de Rocard et Chevènement en France.
Si les organisations maoïstes sont très actives, elles échouent cependant à s'implanter de façon durable en milieu ouvrier. Malgré la priorité qu'elles accordent à cette tâche, leur hostilité extrême à l'égard des PC et des directions syndicales très présents dans ce milieu, leur théorisation sur de nouvelles avant-gardes (jeunes ou immigrés) ne leur permettent pas de gagner une base ouvrière. L'envoi de lycéens et d'étudiants dans des usines sert souvent de substitut à cette base. Cette volonté reste réflexe dans les universités et les lycées. Le seul parti maoïste d'Europe qui parviendra à se développer et connaît jusqu'à nos jours une certaine implantation et une représentation parlementaire est le SP (Parti Socialiste) des Pays-Bas mais ce parti a écarté toute référence au maoïsme dès la fin des années 1970.
Les rapports difficiles entre les premiers noyaux de militants staliniens des PC et la nouvelle génération furent souvent à l'origine de scissions et de crises. Les premiers préfèrent la dénomination de « marxistes-léninistes » à celle de « maoïstes » et mettent l'accent sur la continuité dans l'histoire du mouvement communiste international. En 1970, on dénombre plusieurs centaines d'organisations maoïstes en Europe. Le plus souvent, elles se livrent une guerre idéologique impitoyable. Certaines d'entre elles reproduisent le culte de la personnalité de Mao en présentant leur propre dirigeant comme le leader bien aimé de la classe ouvrière de leur pays (Aldo Brandirali en Italie, Arnaldo Matos au Portugal, etc.). Ce phénomène est loin d'être limité à l'Europe: au Canada (Hardial Bains) ou au Pérou (le camarade Gonzalo), le culte des génies locaux occupe une place importante dans le maoïsme.
La plupart des militants de la nouvelle génération n'ont qu'une expérience limitée du « communisme » et leur « marxisme » est souvent sommaire. Leurs nouveaux dirigeants proviennent surtout de milieux catholiques radicalisés. Quelques citations de Mao tiennent lieu de ligne politique et les organisations connaissent une instabilité marquée. À l'exception de la Grande-Bretagne où les organisations trotskystes sont dominantes, la nébuleuse des organisations maoïstes sera la principale force de l'extrême-gauche entre 1968 et 1975.
Dans certains pays, il existe aussi des organisations d'extrême-gauche que l'on pourrait qualifier de maoïsantes. Elles considèrent Mao comme un éminent dirigeant révolutionnaire sans reprendre à leur compte l'ensemble des positions politiques du PC chinois. C'est le cas notamment d'Il Manifesto en Italie, de l'Organisation communiste Bandera Roja en Espagne ou de tendances au sein du PSU de Rocard et Chevènement en France.
Si les organisations maoïstes sont très actives, elles échouent cependant à s'implanter de façon durable en milieu ouvrier. Malgré la priorité qu'elles accordent à cette tâche, leur hostilité extrême à l'égard des PC et des directions syndicales très présents dans ce milieu, leur théorisation sur de nouvelles avant-gardes (jeunes ou immigrés) ne leur permettent pas de gagner une base ouvrière. L'envoi de lycéens et d'étudiants dans des usines sert souvent de substitut à cette base. Cette volonté reste réflexe dans les universités et les lycées. Le seul parti maoïste d'Europe qui parviendra à se développer et connaît jusqu'à nos jours une certaine implantation et une représentation parlementaire est le SP (Parti Socialiste) des Pays-Bas mais ce parti a écarté toute référence au maoïsme dès la fin des années 1970.
Qui en France prend fait et cause pour Taïwan ? Que signifie donc ce subit engouement pour le Tibet ?
En s’en prenant aux symboles olympiques, ils s’en sont pris à l’un des symboles universels de fraternité qui survit tant bien que mal dans toutes les parties du monde.
En s’en prenant aux symboles olympiques, ils s’en sont pris à l’un des symboles universels de fraternité qui survit tant bien que mal dans toutes les parties du monde.
Le voyage de la flamme olympique d'Athènes à Pékin a sombré dans le chaos lundi à Paris où la torche a effectué une grande partie du trajet en autocar.
Groupes maoistes en France
Les groupes actuellement en activité :
- l'Organisation communiste marxiste-léniniste Voie prolétarienne, OMCL VP, qui a adopté une ligne « post-maoïste », plus spontanéiste, (1976-)
- le Parti communiste des ouvriers de France, PCOF, issu de la section de Strasbourg du PCMLF, (1979-)
- le Parti communiste marxiste-léniniste-maoïste, parti récent se revendiquant de la Gauche prolétarienne (2003-)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):