... sont-elles responsables de la casse ?
Mardi, des 'jeunes' sont revenus de toute l'Ile de France pour manifester à l'appel des deux 'syndicats' lycéens (qui au regard de la loi sont en fait des 'associations', même si çà ne tromppe personne !) UNL et Fidl. C'est la quatrième fois en quinze jours, soient deux journées de cours perdues chaque semaine. Le motif de cette perte sèche : la suppression des postes dans l'Education Nationale, à l’occasion des départs à la retraite en masse des ‘baby-boomers’ et de la baisse des effectifs dans le second cycle. Est-ce bien cohérent ? La manifestation, partie du parc du Luxembourg, a été dispersée par les forces de l’ordre boulevard des Invalides avant le terme initialement prévu à Saint-François Xavier.
Ils étaient entre 8.500 (selon la police) et 25.000 (selon le syndicat Fidl, qui manie couramment l’hyperbole, mais de 20.000 selon le Nouvel Obs, qui fait pourtant état des mêmes sources ; mais on n’est manifestement pas à 5.000 près…). Reste à savoir si leurs professeurs-militants chargés de l’encadrement sont inclus, ou non ? A l’évidence, les manifestants professionnels étaient présents, étudiants et lycéens, ou non…
Mardi, des 'jeunes' sont revenus de toute l'Ile de France pour manifester à l'appel des deux 'syndicats' lycéens (qui au regard de la loi sont en fait des 'associations', même si çà ne tromppe personne !) UNL et Fidl. C'est la quatrième fois en quinze jours, soient deux journées de cours perdues chaque semaine. Le motif de cette perte sèche : la suppression des postes dans l'Education Nationale, à l’occasion des départs à la retraite en masse des ‘baby-boomers’ et de la baisse des effectifs dans le second cycle. Est-ce bien cohérent ? La manifestation, partie du parc du Luxembourg, a été dispersée par les forces de l’ordre boulevard des Invalides avant le terme initialement prévu à Saint-François Xavier.
Ils étaient entre 8.500 (selon la police) et 25.000 (selon le syndicat Fidl, qui manie couramment l’hyperbole, mais de 20.000 selon le Nouvel Obs, qui fait pourtant état des mêmes sources ; mais on n’est manifestement pas à 5.000 près…). Reste à savoir si leurs professeurs-militants chargés de l’encadrement sont inclus, ou non ? A l’évidence, les manifestants professionnels étaient présents, étudiants et lycéens, ou non…
Mercredi, cinq lycées et un collège étaient bloqués dans le cadre du mouvement lycéen pour le même motif, selon le rectorat de Paris, à moins que ce ne soit la commémoration des événements de Mai 68.
Cinq lycées (Monod, Armand, Rabelais, Carrel, d’Alembert) et un collège (Charles-Péguy) étaient bloqués mercredi, tandis que trois autres ont fait l’objet de "tentatives de barrages" (Quinet, Lurçat, Jacquard), selon le rectorat. Paris compte 110 lycées généraux, technologiques et professionnels.
Pour le troisième jour successif, les lycéens sont appelés à manifester à Paris et en province, jeudi, par les deux syndicats lycéens, l’UNL et la Fidl. C’est le cinquième jour de mobilisation en deux semaines, et le deuxième dans la même semaine et en deux jours. Ce même jour en Ile-de-France, une intersyndicale appelle en outre les enseignants à la grève.
Demain jeudi, rebelote.
Abusivement, le Nouvel Observateur affirme à cette occasion que « 'plusieurs' syndicats d'enseignants -en tête desquels le Syndicat national des enseignements de second degré (SNES)- appellent également à manifester ce jour-là. La CGT-Education a de son côté déposé un préavis de grève [ ce qui fait -si on veut- deux syndicats d'enseignants], tandis que l'UNEF [syndicat d'étudiants] appelle les étudiants à se joindre aux cortèges attendus un peu partout en France. » Après l'affaire du vrai-faux SMS dont il est à l'origine, le magazine continue à abuser ses lecteurs, car les syndicats en question appartiennent en fait à la même 'maison': la FSU est très marquée par la gauche extrême et la CGT n’a plus à se situer politiquement: c'est 'kif-kif', bonnet rouge et bonnet noir. Lorsque le SGEN-CFDT et le Snalc se joindront aux festivités, alors le Nouvel Obs sera plus crédible et plus honnête. Pour l’heure, il se livre impunément à de la désinformation.
Cinq lycées (Monod, Armand, Rabelais, Carrel, d’Alembert) et un collège (Charles-Péguy) étaient bloqués mercredi, tandis que trois autres ont fait l’objet de "tentatives de barrages" (Quinet, Lurçat, Jacquard), selon le rectorat. Paris compte 110 lycées généraux, technologiques et professionnels.
Pour le troisième jour successif, les lycéens sont appelés à manifester à Paris et en province, jeudi, par les deux syndicats lycéens, l’UNL et la Fidl. C’est le cinquième jour de mobilisation en deux semaines, et le deuxième dans la même semaine et en deux jours. Ce même jour en Ile-de-France, une intersyndicale appelle en outre les enseignants à la grève.
Demain jeudi, rebelote.
Abusivement, le Nouvel Observateur affirme à cette occasion que « 'plusieurs' syndicats d'enseignants -en tête desquels le Syndicat national des enseignements de second degré (SNES)- appellent également à manifester ce jour-là. La CGT-Education a de son côté déposé un préavis de grève [ ce qui fait -si on veut- deux syndicats d'enseignants], tandis que l'UNEF [syndicat d'étudiants] appelle les étudiants à se joindre aux cortèges attendus un peu partout en France. » Après l'affaire du vrai-faux SMS dont il est à l'origine, le magazine continue à abuser ses lecteurs, car les syndicats en question appartiennent en fait à la même 'maison': la FSU est très marquée par la gauche extrême et la CGT n’a plus à se situer politiquement: c'est 'kif-kif', bonnet rouge et bonnet noir. Lorsque le SGEN-CFDT et le Snalc se joindront aux festivités, alors le Nouvel Obs sera plus crédible et plus honnête. Pour l’heure, il se livre impunément à de la désinformation.
Jeudi, en fin de matinée, le ministre de l'Education nationale Xavier Darcos recevra une délégation du SNES, puis rencontrera les syndicats lycéens (UNL et FIDL) vendredi matin.
"La journée de jeudi sera une journée test, alors que Xavier Darcos semble ne pas entendre la colère des lycéens malgré des manifestations de plus en plus importantes", a déclaré mardi le président de l'Union nationale lycéenne (UNL) Florian Lecoultre. Celui-ci n’a aucune considération pour les décisions des urnes et veut imposer par la force et dans la rue le point de vue d’une minorité anti-démocratique.
"Rétablir les postes est possible, il s'agit d'une question de volonté politique et les élèves ne peuvent plus maintenant entendre l'habituel discours de dénégation du ministère", estime le jeune président de l'UNL, qui n’a aucune idée du possible : elle ne voit pas d’inconvénient à accroître la dette et à la faire supporter par sa génération et celle de ses enfants.
L’objectif du mouvement lycéen est de passer le cap des vacances de printemps qui, à partir de samedi prochain, toucheront 21 académies sur 25.
Le Nouvel Observateur, magazine partisan
Le Nouvel Observateur relate les faits à sa manière, c’est-à-dire curieusement. Selon ses journalistes impartiaux, « Des incidents entre les forces de l'ordre présentes en très grand nombre et plusieurs centaines de jeunes, certains le visage masqué par des foulards ou des capuches, se sont produits en tête du cortège durant le défilé parti du Jardin du Luxembourg en début d'après-midi [mardi] ». Affirmer que «les forces de l'ordre (étaient] présentes en très grand nombre » n’est ni précis ni sérieux, mais tendancieux, lorsqu’on prétend d’une part que les ‘jeunes’ (et non des ‘lycéens' !) étaient «quelques centaines » et d’autre part «venus de nombreux établissements ».
Pareillement, ces journalistes impartiaux remarquent que « plusieurs charges ont répondu à des jets de projectiles » -à l'initiative- des manifestants, mais décrivent néamoins une « ambiance festive, les premiers rangs dansant au son de la musique assourdissante diffusée par les camions-sono ». Au Nouvel Obs, les 'jets de pierres' peuvent être 'festifs'...
"La journée de jeudi sera une journée test, alors que Xavier Darcos semble ne pas entendre la colère des lycéens malgré des manifestations de plus en plus importantes", a déclaré mardi le président de l'Union nationale lycéenne (UNL) Florian Lecoultre. Celui-ci n’a aucune considération pour les décisions des urnes et veut imposer par la force et dans la rue le point de vue d’une minorité anti-démocratique.
"Rétablir les postes est possible, il s'agit d'une question de volonté politique et les élèves ne peuvent plus maintenant entendre l'habituel discours de dénégation du ministère", estime le jeune président de l'UNL, qui n’a aucune idée du possible : elle ne voit pas d’inconvénient à accroître la dette et à la faire supporter par sa génération et celle de ses enfants.
L’objectif du mouvement lycéen est de passer le cap des vacances de printemps qui, à partir de samedi prochain, toucheront 21 académies sur 25.
Le Nouvel Observateur, magazine partisan
Le Nouvel Observateur relate les faits à sa manière, c’est-à-dire curieusement. Selon ses journalistes impartiaux, « Des incidents entre les forces de l'ordre présentes en très grand nombre et plusieurs centaines de jeunes, certains le visage masqué par des foulards ou des capuches, se sont produits en tête du cortège durant le défilé parti du Jardin du Luxembourg en début d'après-midi [mardi] ». Affirmer que «les forces de l'ordre (étaient] présentes en très grand nombre » n’est ni précis ni sérieux, mais tendancieux, lorsqu’on prétend d’une part que les ‘jeunes’ (et non des ‘lycéens' !) étaient «quelques centaines » et d’autre part «venus de nombreux établissements ».
Pareillement, ces journalistes impartiaux remarquent que « plusieurs charges ont répondu à des jets de projectiles » -à l'initiative- des manifestants, mais décrivent néamoins une « ambiance festive, les premiers rangs dansant au son de la musique assourdissante diffusée par les camions-sono ». Au Nouvel Obs, les 'jets de pierres' peuvent être 'festifs'...
Malgré ces incidents, la manifestation en elle-même s'est déroulée dans une ambiance festive, les premiers rangs dansant au son de la musique assourdissante diffusée par les camions-sono. Il est également bien connu que les étudiants moyens disposent de camions-sono et que la police serait bien avisée d’en faire également l’acquisition ! Une police 'festive'!
"On n'est pas fatigué! On n'est pas fatigué!", "Darcos t'es foutu, les lycées sont dans la rue", ou encore "Darcos serre les fesses, on arrive à toute vitesse", reprenait en coeur une foule surexcitée, brandissant à bout de bras pancartes et banderoles sur lesquelles on lisait : "Les profs, une espèce en voie de disparition", "11.000 postes supprimés: Education en danger". Des lycéens Verts, probablement… Les profs seront heureux d'apprendre que dans les manifs, ils ne sont plus considérés comme des fainéants, dont on peut perturber les cours! Ces étudiants-là veulent en conserver à suffisance pour leur cracher dessus et leur planter leurs couteaux dans le dos ou le ventre?
Il faut tenir à ce rythme jusqu’en mai 2008…
"Faut-il un nouveau mai 68?", interrogeait une banderole blanche en lettres …rouge s et noires, surplombant les têtes. Deux mille le 27 mars, 4.500 cinq jours plus tard, 6.700 le 3 avril et 8.500 ce mardi selon les chiffres de la police, la mobilisation n'a cessé de grandir dans la capitale depuis le début du mouvement.
Encouragement du magazine à descendre dans la rue ? Ce serait bon pour ses finances…
Mais la presse qui procède ainsi est-elle dans son rôle informatif ou dérive-t-elle dans le militantisme ? Peut-on parler d’incitation au désordre sur la voie publique ?
Les journalistes militants qui étaient de la fête notent que « trois policiers et une manifestante ont été légèrement blessés, selon la préfecture de police. Enfin, "quelques" véhicules en stationnement ont été dégradés. » Leur responsabilité pourrait être de soulever la question, quand il en est encore temps, de savoir qui est responsable des dégâts et des soins, et donc qui paie la casse, puisque les assurés n’approuvent pas de voir leurs polices augmenter en fonction des violences de rue ?
Les syndicats et associations organisatrices doivent être responsables des conséquences de leurs appels aux rassemblements de masse dans la rue.
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