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dimanche 27 avril 2008

Syndicats - L'UNSA oganise des fuites politiques

Collusion presse-syndicats à des fins politiques
On peut être un syndicat non représentatif comme l'UNSA et être accepté par la CGT et la CFDT... Ils ont défilé bras dessus, bras dessous, le 1er Mai, sans que ça défrise Bernard Thibault de la CGT, sans que Chérèque se sente en mauvaise compagnie. Ils sont même tellement tolérants que Solidaires leur a paru fréquentable. Ce n'est pas comme FO !
Pourtant l'UNSA et le capitaine syndicaliste, Thierry Tintoni, font leur marché au Ministère de l' Intérieur et livrent les Restos du Coeur de la presse qui accommode les plats et les sert à l'opinion. (Lire PaSiDupes: cf. libellé à Tintoni)
Que les caméras de surveillance nous épient, que les services de police nous observent, on peut penser que c'est pour notre protection. Mais notre sécurité est-elle l'honorable motivation des syndicalistes qui exfiltrent les informations confidentielles qui f'uitent' dans les media?
Certes, les journalistes nous assurent que leur seul souci est notre information, pleine et entière. Pourtant, au risque de déchaîner une grosse colère -toute rouge- chez nos vertueux commentateurs-pédagogues polyvalents de l'information, il faut bien dire que les remarquables journalistes d'investigation n' "investiguent" pas plus que ça. Il suffit de boire le coup avec les syndicalistes les plus engagés des services de l'Etat les plus sensibles, pour leur tirer quelques larmes bien salées à souhait. Ils n'ont plus qu'à recueillir l'eau de source qui vient alimenter leur plume sergent major, sans mouiller le canard: le secret des sources, c'est le secret de la confession...
Faut-il être suspicieux pour aller imaginer que protéger les sources des media, tout en s'en remettant à la déontologie de ces deux nobles corporations, la presse et les syndicalistes, c'est leur laisser les mains libres dans leur base besogne.
Car c'est clair comme de l'eau de source: la loi sur la liberté de la presse protège et favorise fuites et fuiteurs. Et que serait la presse sans les syndicalistes collabos qui assurent les fuites? Sans elles que vaudraient les rumeurs? Quel tristesse de réduire la presse aux faits, à l'actualité brute? Ne nous désolons pas, resteraient les commentaires des journalistes et ils ne sont pas tristes ! A la semaine, ça peut équivaloir à une petite rumeur de rien, pourtant insidieuse à souhait, du travail artisanal mais efficace en diable. Certes, ça ne fera jamais oublier une bonne grosse rumeur: la bombe A plutôt que les mines anti-personnel. Et sans les rumeurs les media feraient-ils du chiffre? Il faut bien vivre...
Il faut protéger les sources des media , ce sont les journalistes qui l'assurent, alors ! Ils doivent avoir raison quand ils nous assurent que sans les fuites et les rumeurs nous ne serions pas aussi efficacement protégés des gouvernements: ils nous tiendraient dans l'ignorance. Ce n'est pas comme la presse ?

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