Rationaliser les dépenses plutôt que de gaspiller
Plus que de la pédagogie, de l’information ! La presse et la gauche réunis dans leur entreprise de manipulation des mineurs des lycées ne pourront pas prétendre que le gouvernement les tient sous-informés.
Le ministre de l'Education nationale Xavier Darcos a répondu dimanche sur le nombre de suppression de postes d'enseignants. Il les a estimées à "environ 3.500 au cours d'une interview sur BFM.
C’est le principal moteur des manifestations lycéennes, mais batailler pour supprimer les suppressions est quelque peu illusoire puisqu’elles ont été démocratiquement votées par la représentation nationale. Pourquoi alors sont-elles pourtant encore prétextées par les organisations lycéennes. D’une part les lycéens n’ont retenu que cet aspect parce qu’ils l’ont assimilé facilement, mais d’autre part leurs organisations considèrent que le sujet est plus mobilisateur que les sujets encore en discussion, telle la réforme du bac pro, dont les lycéens eux-mêmes et surtout la presse parlent peu, car leur préoccupation n’est pas d’informer, mais de relayer et d’amplifier la communication de l’UNL et de la FIDL, elles-mêmes courroies de transmission du SNES-FSU. Ce qui parle aux esprits peu avertis est plus porteur, si dépassé, simpliste et militant soit-il ! Ce qui compte, c’est de maintenir la pression. La presse cherche a maintenir la mobilisation: elle parle de 'déretmination' et assure que les lycéens sont 'toujours plus nombreux', ce que les lycéens ne constatent pas et ce que les restorats contestent.
Plus que de la pédagogie, de l’information ! La presse et la gauche réunis dans leur entreprise de manipulation des mineurs des lycées ne pourront pas prétendre que le gouvernement les tient sous-informés.
Le ministre de l'Education nationale Xavier Darcos a répondu dimanche sur le nombre de suppression de postes d'enseignants. Il les a estimées à "environ 3.500 au cours d'une interview sur BFM.
C’est le principal moteur des manifestations lycéennes, mais batailler pour supprimer les suppressions est quelque peu illusoire puisqu’elles ont été démocratiquement votées par la représentation nationale. Pourquoi alors sont-elles pourtant encore prétextées par les organisations lycéennes. D’une part les lycéens n’ont retenu que cet aspect parce qu’ils l’ont assimilé facilement, mais d’autre part leurs organisations considèrent que le sujet est plus mobilisateur que les sujets encore en discussion, telle la réforme du bac pro, dont les lycéens eux-mêmes et surtout la presse parlent peu, car leur préoccupation n’est pas d’informer, mais de relayer et d’amplifier la communication de l’UNL et de la FIDL, elles-mêmes courroies de transmission du SNES-FSU. Ce qui parle aux esprits peu avertis est plus porteur, si dépassé, simpliste et militant soit-il ! Ce qui compte, c’est de maintenir la pression. La presse cherche a maintenir la mobilisation: elle parle de 'déretmination' et assure que les lycéens sont 'toujours plus nombreux', ce que les lycéens ne constatent pas et ce que les restorats contestent.
Xavier Darcos a essayé de se faire entendre et de souligner la désinformation actuelle, mais les media font la sourde oreille.
"Il faut être un peu raisonnable", a dit le ministre à l'adresse des uns et des autres, expliquant que sur les 11.200 postes de l'Education nationale qui ne seront pas renouvelés (un départ en retraite sur deux), seulement "8.500 sont des postes d'enseignants, 5.000 postes sont compensés par des heures supplémentaires, si bien que le non renouvellement concerne en réalité 3.500 postes". Croyez-vous que des mathématiques aussi élémentaires ont des chances de cheminer dans certains cerveaux déjà conditionnés ?
"Nous allons recruter 18.000 enseignants nouveaux à la rentrée et la moyenne d'élèves par classe sera la même à la rentrée 2008 qu'à celle de 2007, soit 28 par classe en lycée général et 19 en lycée professionnel", a-t-il déclaré. Les parents de ces lycéens irritables et manipulables ont-ils connus -s'ils y réfléchissent sérieusement- des conditions aussi favorables ?
"Nous allons recruter 18.000 enseignants nouveaux à la rentrée et la moyenne d'élèves par classe sera la même à la rentrée 2008 qu'à celle de 2007, soit 28 par classe en lycée général et 19 en lycée professionnel", a-t-il déclaré. Les parents de ces lycéens irritables et manipulables ont-ils connus -s'ils y réfléchissent sérieusement- des conditions aussi favorables ?
Interrogé sur sa rencontre, vendredi dernier, avec les représentants des lycéens, il dit avoir été satisfait d'avoir en face de lui "des gens qui cessent de parler d'emplois pour aborder des questions de fond, comme l'orientation, le soutien scolaire, les pré-inscriptions, l'autonomie des terminales". Cette déclaration indique clairement que l’UNL et la FIDL ne discutent pas des sujets pour lesquels ils poussent les lycéens dans la rue.
Bien que défavorable aux jeunes Français, l’évaluation comparative des capacités des lycéens des états membres de l’UE n’a pas ébranlé les enseignants de la FSU qui continuent de refuser d’endosser leur part de responsabilité dans le fiasco national. Les œillères de l’idéologie et de l’auto-satisfaction font entraves à l’adaptation et au redressement de notre système éducatif. En dépit de ces conservatismes et des raisonnements comptables des syndicats d’enseignants qui considèrent que toujours plus de crédits garantissent le maintien du niveau, le ministre a expliqué : "Nous voulons faire une réforme du lycée (...) parce que ses performances ne cessent de baisser alors qu'il coûte plus cher que dans les autres pays", ajoutant qu'un lycéen français "coûte 22% plus cher que la moyenne européenne". L'indigne question de la rentabilité de l'argent des contribuables doit-elle rester tabou?
A propos des critiques du socialiste Jack Lang disant que l'avenir de la jeunesse est en jeu (si on réduit les classes de neige?) et que le ministère de l'Education nationale doit échapper à la maîtrise budgétaire, il répond qu'il "faut respecter les engagements du gouvernement, c'est-à-dire les Français qui les ont validés dans les urnes. "On a pris l'engagement de rétablir l'équilibre budgétaire en 2012, tous les secteurs doivent y contribuer. Il faut rationaliser les dépenses, y compris l'Education nationale", a-t-il insisté.
A une question sur la solidarité gouvernementale à son égard -"avec tous ces lycéens dans la rue, êtes vous sûr de pouvoir aller au bout de votre réforme ? "- il s'est montré confiant : "Je suis un ministre qui a du souci mais qui se sent soutenu".
Soutenu aussi par la majorité silencieuse.
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