Débat ‘démocratique’ sous contrôle…
Désirdavenir Royal va envoyer un document aux militants du Parti socialiste.«Comment le congrès du PS peut-il être utile aux Français», leur demande l’ex-candidate malencontreuse à la présidentielle, qui a choisi d’adresser un questionnaire ‘participatif’ qui consiste simplement à occuper le terrain en affichant sa détermination à conquérir le parti. La formulation démontre combien elle est centrée sur elle-même plutôt que sur les Français: elle demande ce qu'elle doit faire! Prête à tout et bien qu'elle se prétende à l'écoute, elle n'en a toujours pas la moindre idée...
Bien que battue, Sa Cynique Majesté Royal ne veut pas rendre son tablier et laisser sa chance au PS. Elle s’obstine à essayer de convaincre ses rivaux socialistes qu’ils n’ont pas le monopole du parti, de son histoire, de ses règles, dont Lionel Jospin, l’ex-Premier ministre, un autre battu, se veut le gardien. Mais a-t-elle elle-même le monopole ?
Aux militants, Sa Cynique Majesté Royal pose dix questions. Sur «le fossé entre le discours pseudo-révolutionnaire dans l’opposition et le conformisme économique» une fois le PS au pouvoir. Sur ce qu’il faut retenir «des modèles progressistes» des autres pays. Sur «la sauvegarde écologique de la planète» ou encore «le rapport de force entre travail et capital». Un site Internet réceptionnera les réponses, qui nourriront la contribution que Royal et ses amis déposeront mi-juin, étape imposée dans la course vers le congrès.
Cette «étape très importante» de débat participatif avec les militants, selon la malheureuse candidate désignée par la base contre l’avis des experts du parti, ne serait en rien une réponse à la montée en puissance de Bertrand Delanoë, assure son entourage. «L’idée est de provoquer le débat», dit Vincent Peillon, qui évoque «le marasme intellectuel» au PS et le «malaise militant».
Désirdavenir Royal va envoyer un document aux militants du Parti socialiste.«Comment le congrès du PS peut-il être utile aux Français», leur demande l’ex-candidate malencontreuse à la présidentielle, qui a choisi d’adresser un questionnaire ‘participatif’ qui consiste simplement à occuper le terrain en affichant sa détermination à conquérir le parti. La formulation démontre combien elle est centrée sur elle-même plutôt que sur les Français: elle demande ce qu'elle doit faire! Prête à tout et bien qu'elle se prétende à l'écoute, elle n'en a toujours pas la moindre idée...
Bien que battue, Sa Cynique Majesté Royal ne veut pas rendre son tablier et laisser sa chance au PS. Elle s’obstine à essayer de convaincre ses rivaux socialistes qu’ils n’ont pas le monopole du parti, de son histoire, de ses règles, dont Lionel Jospin, l’ex-Premier ministre, un autre battu, se veut le gardien. Mais a-t-elle elle-même le monopole ?
Aux militants, Sa Cynique Majesté Royal pose dix questions. Sur «le fossé entre le discours pseudo-révolutionnaire dans l’opposition et le conformisme économique» une fois le PS au pouvoir. Sur ce qu’il faut retenir «des modèles progressistes» des autres pays. Sur «la sauvegarde écologique de la planète» ou encore «le rapport de force entre travail et capital». Un site Internet réceptionnera les réponses, qui nourriront la contribution que Royal et ses amis déposeront mi-juin, étape imposée dans la course vers le congrès.
Cette «étape très importante» de débat participatif avec les militants, selon la malheureuse candidate désignée par la base contre l’avis des experts du parti, ne serait en rien une réponse à la montée en puissance de Bertrand Delanoë, assure son entourage. «L’idée est de provoquer le débat», dit Vincent Peillon, qui évoque «le marasme intellectuel» au PS et le «malaise militant».
Du côté de François Hollande, on regrette cette nouvelle initiative «parallèle» au travail «collectif» mis en place par la rue de Solférino.
Pierre Moscovici, un autre candidat au poste de premier secrétaire, ne voit «rien de choquant» dans une initiative qui «manifeste» simplement la volonté de la ‘franc-tireur’ d’être «plus présente». Cela posé, il y met néanmoins deux bémols: d’une part, son désaccord avec le congrès de désignation pour 2012 que prépare l’ex-candidate; et d’autre part, même si «la démocratie participative, c’est bien, les militants ont aussi besoin que les leaders du PS exposent leurs idées». Bilan, il est en fait opposé à cette initiative personnelle.
Côté fabiusiens, l’irritation grandit pareillement. Guillaume Bachelay souligne que «les militants ne sont pas des sondés».Il s’étonne qu’aucune question sur les stratégies d’alliances (avec le Modem ou pas) ne figure dans le questionnaire Royal. Sa réponse à lui : que sur ce sujet l’ex-candidate n’a pas envie d’entendre… la réponse des militants.
Pierre Moscovici, un autre candidat au poste de premier secrétaire, ne voit «rien de choquant» dans une initiative qui «manifeste» simplement la volonté de la ‘franc-tireur’ d’être «plus présente». Cela posé, il y met néanmoins deux bémols: d’une part, son désaccord avec le congrès de désignation pour 2012 que prépare l’ex-candidate; et d’autre part, même si «la démocratie participative, c’est bien, les militants ont aussi besoin que les leaders du PS exposent leurs idées». Bilan, il est en fait opposé à cette initiative personnelle.
Côté fabiusiens, l’irritation grandit pareillement. Guillaume Bachelay souligne que «les militants ne sont pas des sondés».Il s’étonne qu’aucune question sur les stratégies d’alliances (avec le Modem ou pas) ne figure dans le questionnaire Royal. Sa réponse à lui : que sur ce sujet l’ex-candidate n’a pas envie d’entendre… la réponse des militants.
Débat ‘démocratique’ sous contrôle, dans le respect des militants qui n’ont aucune initiative : pour Sa Cynique Majesté Royal, les adhérents ne sont toujours pas adultes ; ils ne sont que des robots qu’elle voudrait formater au vote Royal…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):