Conscience politique ou stupidité des manifestants lycéens ?
Le 24 mars déjà, c’était la troisième fois depuis le jeudi 20 et la deuxième dans le lycée Delacroix, que 200 à 250 élèves venus de Bobigny (Louise-Michel, Alfred-Costes et André-Sabatier) se sont introduits pour pousser les élèves à bloquer l'établissement et manifester avec eux. Comme les fois précédentes, ça a dégénéré: extincteurs vidés, portes cassées, salles saccagées, vitres brisées, chaises éventrées... "On s'est rendu compte que si on répondait aux provocations, ils allaient faire n'importe quoi", raconte le proviseur du lycée, au micro de RTL.
Le but annoncé est de protester contre les suppressions de postes et le bac professionnel en trois ans. Mais pas uniquement: "Quand on leur demande 'pourquoi vous faites ça?', ils disent que c'est marrant" raconte une lycéenne, sur RTL. Des policiers devraient être devant le lycée, car "ce n'est pas fini", explique une autre élève du lycée saccagé à Drancy. "Ils comptent recommencer un peu tous les jours."
Le 24 mars déjà, c’était la troisième fois depuis le jeudi 20 et la deuxième dans le lycée Delacroix, que 200 à 250 élèves venus de Bobigny (Louise-Michel, Alfred-Costes et André-Sabatier) se sont introduits pour pousser les élèves à bloquer l'établissement et manifester avec eux. Comme les fois précédentes, ça a dégénéré: extincteurs vidés, portes cassées, salles saccagées, vitres brisées, chaises éventrées... "On s'est rendu compte que si on répondait aux provocations, ils allaient faire n'importe quoi", raconte le proviseur du lycée, au micro de RTL.
Le but annoncé est de protester contre les suppressions de postes et le bac professionnel en trois ans. Mais pas uniquement: "Quand on leur demande 'pourquoi vous faites ça?', ils disent que c'est marrant" raconte une lycéenne, sur RTL. Des policiers devraient être devant le lycée, car "ce n'est pas fini", explique une autre élève du lycée saccagé à Drancy. "Ils comptent recommencer un peu tous les jours."
La mobilisation, qui était au départ le fait des professeurs a donc été bien suivie des élèves. Jeudi dernier, ils étaient déjà plusieurs centaines d'élèves à manifester. Au moins les élèves qui défendent les postes de leurs professeurs, n'ont pas -eux- de retenues sur salaires...
Environ trois semaines plus tard, le mouvement lycéen contre les suppressions de postes dans l'Education Nationale a fait hier une nouvelle démonstration de force: 17 000 manifestants selon le soi-disant syndicat lycéen FIDL (en fait une association de mineurs), 7 000 selon la police, ce qui paraît plus honnête.
Environ trois semaines plus tard, le mouvement lycéen contre les suppressions de postes dans l'Education Nationale a fait hier une nouvelle démonstration de force: 17 000 manifestants selon le soi-disant syndicat lycéen FIDL (en fait une association de mineurs), 7 000 selon la police, ce qui paraît plus honnête.
Mais cette contestation s'accompagne de nombreux incidents. Le témoignage de Jean-Michel Blanquer, recteur des académies de Créteil, sur RMC. "10 à 15 lycées sont bloqués sur l'académie de Créteil. C'est significatif, mais c'est clairement le fait d'une minorité. C'est un phénomène auquel on assiste depuis quelques semaines. Mais ce que je déplore, ce sont les bandes mobiles, de 10 à 15 personnes, qui pénètrent dans les établissements et qui cassent tout." Bandes mobiles organisées au combat derue, à la guérilla urbaine? "Ces événements sont déplorables. 7 lycées ont été touchés. A Bobigny, un proviseur a été giflé. Les personnels de Louise Michel, à Bobigny ont fait valoir leur droit de retrait, estimant que "la sécurité des biens et des personnes n'étaient plus assurés."La grève a été votée par les enseignants."
"Il y une protestation qui existe, mais qui n'est pas étendue à toute l'académie. La baisse du nombre de fonctionnaires que dénoncent les lycéens ne correspond pas à une diminution de l'encadrement, car les élèves sont moins nombreux. Il y a des créations de postes dans le primaire, car là que le nombre d'élèves augmente. Il faut savoir qu'un lycée français bénéficie de 20% de moyens en plus que ses homologues européens. Il faut donc mieux allouer nos ressources!"
Admettre que les moyens attribués ne le sont pas pour toujours, mais susceptibles d’une redistribution, en fonction de la démographie et donc des besoins réels, est-ce trop demander aux professeurs des lycées et collèges qui manipulent leurs élèves?
Nul doute que les enseignants possèdent l'objectivité, la souplesse intellectuelle, et l'esprit critique comme son pendant, le sens des responsabilités qu'ils demandent à leurs élèves... Qu'ils en fassent usage !
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