L'UMP veut des "excuses publiques" de Hollande
Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP, dénonçait le 4 avril dernier "l'intoxication des Français à laquelle se prête François Hollande", en les avertissant -c'est-à-dire en les montant- contre un plan de rigueur mené par le gouvernement, à une époque pourtant difficile pour le pays, marquée par les difficultés financières internationales, la montée des prix du pétrole, du dollar et des matières premières agricoles. Ni ces difficultés et y ajouter n'est pas respectable et constitue une menace pour la nation, dont elle devra garder le souvenir.
Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP, dénonçait le 4 avril dernier "l'intoxication des Français à laquelle se prête François Hollande", en les avertissant -c'est-à-dire en les montant- contre un plan de rigueur mené par le gouvernement, à une époque pourtant difficile pour le pays, marquée par les difficultés financières internationales, la montée des prix du pétrole, du dollar et des matières premières agricoles. Ni ces difficultés et y ajouter n'est pas respectable et constitue une menace pour la nation, dont elle devra garder le souvenir.
Le député proche de Nicolas Sarkozy explique que le chef de l'Etat fait la chasse aux "dépenses inutiles et improductives". "La rigueur pesait sur les Français alors que les réformes structurelles doivent peser sur l'Etat à qui nous devons imposer une réorganisation et des économies", dit le communiqué. L'entraver n'est pas de bonne guerre contre le gouvernement, quand il s'agit du redressement la France et de l'avenir des Français.
Le porte-parole va encore plus loin en demandant à François Hollande et "ses amis" des "excuses publiques lorsqu'ils constateront qu'il n'est pas question d'augmenter les impôts, pas plus que la CRDS comme lui et Monsieur Sapin le répètent sans cesse depuis des semaines". Voeu pieux du porte-parole à l'adresse d'un parti socialiste moralement et politiquement à la rue qui cherche à communiquer son mal à l'entourage national.
Il est permis de penser en outre et de souligner au passage que la notion de président hyper-actif ou 'bling-bling' est une création de la presse, dont l'hebdomadaire Marianne à la solde de Bayrou, qui avait par ailleurs ouvert la période de l'élection présidentielle sur une campagne de peur. Ensuite, l'opinion adhère ou non, et, en l'occurence, la réussite du Président Sarkozy démontre la relativité de l'impact réel de la presse sur l'opinion: les media créatifs peuvent bien s'agiter, les Français font manifestement la part des choses. Mais, le vide éditorial est comblé devant le distributeur à café par des petites phrases attribuées aux uns ou aux autres et souvent prêtées, c'est-à-dire inventées et les Français voient clair dans le marasme intellectuel de cette presse qui fait de l'argent sur des coups mais ne satisfait pas l'opinion. L'imagination supplée la réflexion et le PS est particulièrement adapté à ce type de prestation, lui qui peine à rénover, mais s'épanouit dans les luttes intestines, les bons mots et la politique de salon.
Pendant que Hollande amuse la presse de sa cour et que la presse s'occupe à dénigrer avec lui et ses faux amis socialistes, les Français travaillent et ne prêtent qu'une oreille distraites aux chamailleries des uns et aux plaisanteries des autres.
Il arrive que les procédés des journalistes irresponsables et oisifs choquent l'opinion. La tentative de manipulation de l'opinion avec l'affaire du vrai-faux SMS détourné de son objectif le prouve. Les Français ont réalisé que des journalistes jouent avec eux et ont condamné la faute professionnelle du rédacteur en chef du Nouvel Observateur, Airy Routier, ce que la presse n'a pas accepté de faire, impuissante à s'auto-réguler et à se faire respecter. Que cette presse si peu honorable et en perte de lecteurs attribue au phénomène Carla Bruni la remontée de la cote présidentielle suffit à souligner son parti-pris et son incapacité au respect, non seulement de ses lecteurs, on l'a dit, mais d'elle-même. Elle met son énergie à masquer ses propres turpitudes et à compenser son mal-être dans la critique et la dénonciation permanentes.
La presse militante joue à un jeu terrible et malsain dans lequel elle ne se retrouve plus mais se reconnaît dans le PS de François Hollande, léger, auto-satisfait et sans foi ni loi.
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