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lundi 6 mai 2019

Européennes: le PS pourrait n’avoir aucun élu le 26 mai

Le PS tombe sous les 5%, annoncent les sondages

La liste emmenée par Raphaël Glucksmann chute à 4,5%...

Olivier Faure, PS, Raphaël Glucksmann, Place publique,
et Claire Nouvian, écologiste sectaire, à Paris, le 16 mai 2019
Un appel au ralliement : le RN progresse et talonne LREM, qui perd deux points, prévient aussi Harris Interactive-Epoka, dans sa dernière enquête pour RTL, Le Figaro, et LCI-TF1, notoirement pro-Macron.

Les premières fois s’enchaînent pour le PS. 
En avril 2017, le candidat socialiste Benoît Hamon a recueilli le plus faible score de l’histoire récente du parti à une présidentielle, avec 6,36% des voix au premier tour. 
En mars 2019, le Parti socialiste a choisi de se ranger derrière Place Publique pour les européennes, renonçant ainsi à présenter son propre candidat comme il le faisait pourtant depuis 1979. 
En mai 2019, enfin, l'ex-parti de la Rue de Solférino pourrait n’obtenir aucun élu à envoyer au Parlement européen, ce qui serait un coup de grâce, à la fois politique et financier.

Selon ITWP Acquisitions Ltd., société d'investissement privée et actionnaire unique du français Toluna, Harris Interactive Europe, la liste PS - Place Publique emmenée par Raphaël Glucksmann vient en effet de chuter à 4,5%. Elle passe donc sous la barre capitale des 5%, qui est le seuil minimal pour faire élire des eurodéputés à Strasbourg. 
A titre de comparaison, le Parti socialiste compte aujourd’hui huit eurodéputés sortants, parmi lesquels l’ancien ministre de l’Education Vincent Peillon, promoteur de la théorie des genres, ou encore l’ex-syndicaliste Edouard Martin, fossoyeur de Florange, ex- socialiste et ex-porte parole de la délégation du parlement européen de Génération.s, la danseuse de Benoît Hamon.

LFI progresse aux dépens de EELV et des listes Gilets jaunes 

La liste du président Macron, Renaissance (LREM), emmenée par Nathalie Loiseau, ne parvient pas à prendre son envol.  Cette liste se tasse en tête de peloton, parallèlement à la dégringolade du PS. Ex-diplomate aussi creuse qu'hargneuse, l’ex-ministre des Affaires européennes perd deux points et plafonne désormais à 21,5%. L’écart avec la liste du Rassemblement national est donc plus serré que jamais, puisque Jordan Bardella gagne quant à lui 0,5%, et émarge désormais à 21% d’intentions de vote. Dimanche, Ipsos avait donné des sueurs froides : le Rassemblement national était passé en tête, à 22 %.

La liste Les Républicains de François-Xavier Bellamy continue de faire peur.
Pour preuve, l'entreprise commerciale Macron-friendly du jour fige LR dans sa progression à 14% (il est parti de 8%...), après lui avoir retiré 0,5%. La veille, Ipsos Sopra Steria pour Radio France et France Télévisions plaçait d'ailleurs la liste LR à 13,5 %...

Derrière, la liste de la France Insoumise et de Manon Aubry gagne 0,5%, et s’approche de la barre symbolique des 10%. Une progression qui semble se faire aux dépens de la liste Europe Ecologie-Les Verts de Yannick Jadot, qui perd un point et recule à 8%. 

Côté Gilets jaunes, la liste de Francis Lalanne est créditée de 2% d’intentions de vote. Nicolas Dupont-Aignan tombe quant à lui à 3%.

Les intentions de vote ne constituent pas une prévision de résultat, mais une indication du rapport de forces au jour de la réalisation du sondage.

45 % des électeurs pourraient changer d’avis.
A trois semaines du scrutin à un seul tour du 26 mai, seulement 55 % des personnes sondées ont figé leur choix : 45 % peuvent encore changer d’avis, selon cette étude. Les plus déterminés sont ceux ayant l’intention de voter RN et LREM : respectivement 75 % et 73 % sont sûrs de leur décision.
A l’inverse, EELV n'est pas audible et souffre d’une grande volatilité de son électorat potentiel : 74 % de ceux ayant l’intention de voter pour la liste de Yannick Jadot disent pouvoir encore changer d’avis.
Enfin, l’enquête montre que Benoît Hamon (Générations) est la tête de liste bénéficiant du plus fort taux de notoriété : 95 % des personnes sondées ont " entendu parler" de l’ancien candidat PS à la présidentielle. Or, seulement 3,5 % ont l’intention de voter pour lui...

Ni LREM, ni le PS, associé à Place publique, n’a encore fait connaître sa liste, ni son programme. Les petits soldats du parti du président ne s'étonnent évidemment de rien, mais les portes claquent au PS.
Ainsi la députée européenne sortante Christine Revault d’Allonnes a-t-elle mis la clé sous la porte de son bureau de Strasbourg. Elle a en effet décidé de ne pas figurer sur la liste Place publique-PS' après avoir attendu trois semaines des informations sur le contenu de cette liste. "Je refuse de signer un chèque en blanc; j’ai donc décidé de jeter l’éponge." Celle qui fut proche du premier secrétaire Olivier Faure, estime qu' "une campagne aussi bancale et impréparée, cela s’est peut-être vu dans d’autres partis, jamais au PS." 

Taubira peut-elle sortir la tête du PS de l'eau ?
L’ancienne garde des Sceaux de Hollande s’affiche derrière la liste du Parti socialiste-Place publique menée par Raphaël Gluscksmann. "Rendez-vous le 15 mai à 19h à Rouen pour un banquet républicain en présence de Raphaël Gluscksmann, Olivier Faure et Christiane Taubira. Venez nombreux !", peut-on lire dans un tweet du Parti socialiste daté du 5 mai. 
Fraîchement entré en campagne mi-mars, l’essayiste de 39 ans - fils de... (du philosophe André Glucksmann) - ne craint pas que l'Histoire se répète : candidate du Parti radical de gauche (PRG) à l'élection présidentielle de 2002, Taubira arriva en treizième position du premier tour de scrutin, avec 2,32 % des voix. Il lui sera reproché d'avoir favorisé l'échec de Lionel Jospin arrivé troisième derrière Jacques Chirac et Jean-Marie-Le Pen. A 67 ans, compte-t-elle payer en 2019 sa dette d'il y a 17 ans ?
La liste Place publique-PS vient à nouveau de s'illustrer

Invité de L'Heure des pros sur CNews ce matin, l'une des fondatrices de Place publique et candidate aux Européennes, la fondatrice et directrice de BLOOM, association loi de 1901 qui milite pour la protection des écosystèmes marins, mais dont les scientifiques de l'association 'Blue Fish' dénonce les thèses radicales, et ex-journaliste, Claire Nouvian a fait étalage de son mépris de ceux qui démontent ses déclarations prétendument scientifiques, haussant le ton et accaparant la parole, pour finalement traiter les chroniqueurs de "ringards" pour les uns, et de "réacs" pour les autres.
Puisque le fameux “réchauffement climatique” se solde par des températures hivernales en France au mois de mai (!) 2019, les climatolâtres ont changé leur fusil d’épaule : ils nous ordonnent désormais de parler de "dérèglement climatique". Face à la réactivité et à l’humour d'Elisabeth Levy, Claire Nouvian, l’une des prêtresses de cette nouvelle religion intégriste, a vite tombé le masque ; au programme : promesses de respect et d'écoute suivies de logorrhée, condescendance et mépris, insultes frontales, rire hystérique et gestes désordonnés, incapacité totale à débattre et bouderie. Tout cela fait mauvais genre, mais comment s'étonner que l'écologiste Claire Nouvian soit présente sur la liste des espèces socialistes en voie de disparition.

VOIR et ENTENDRE l'arrogance de l'intolérante écologiste : 


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