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dimanche 12 mai 2019

Le lobby écolo appelle le CSA à criminaliser le climatoscepticisme

Avec 0 député, 3 sénateurs et 5 eurodéputés, les écolos sont-ils légitimes pour museler le débat ?

La mafia de l’écologie sectaire et punitive de Claire Nouvian compte sur le CSA pour imposer ses vues à la majorité des Français


Alliés au PS, ils plafonnèrent à 6,36% des voix exprimées à la présidentielle 2017, mais ils prétendent sanctionner les contestataires climatosceptiques de la télé: de quel droit imposeraient le silence à qui que ce soit ? 

Soutiens, pétition, montages, signalements : une polémique oppose l’écologiste à l’animateur Pascal Praud depuis son passage sur la chaîne CNews pour un débat sur le "refroidissement climatique".

La tentative télévisuelle de l'écologiste radicale pour faire taire la contestation a tourné court, mais elle ne cesse d'occuper les media. 
Après une semaine de controverse autour de la participation mouvementée de l’écologiste Claire Nouvian à une émission de CNews, l’heure est toujours à la mobilisation et à la contre-attaque. Une pétition a été lancée pour interpeller le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) qui, selon Le Monde, a reçu de la meute verte plus de 1.300 signalements.


Lundi 6 mai, Claire Nouvian, candidate – en position non éligible – aux élections européennes sur la liste PS-Place publique, était l’invitée de "L’Heure des pros", une émission de débat animée par Pascal Praud. Sur le plateau se trouvait aussi, notamment, l’éditorialiste du magazine Causeur, Elisabeth Lévy, au franc-parler, et quelques chroniqueurs tièdes. 

Le thème proposé est le changement climatique, ou plutôt "Le 'refroidissement' climatique ?", comme l’annonce un bandeau qui annonce clairement la couleur et comme le présente, franc-jeu, l’animateur, visiblement ironique: "Moins trois degrés ce matin dans les Yvelines (…), moins un degré hier à Troyes. Attention, sujet sensible, on ne rigole pas avec le réchauffement climatique"...

"Mais vous êtes rétrograde !", lance la 78e de la liste, sur 79


S’ensuit une discussion agitée, au cours de laquelle
la queue de liste accuse P. Praud et E Lévy de climatoscepticisme en remettant en cause les avancées scientifiques : un crime contre l'humanité, bien sûr. "Les climatosceptiques, ils n’ont pas le droit de parler quand on fait une émission ?", interroge alors Pascal Praud. "Le mot 'sceptique' en science n’est pas une insulte; au contraire, c’est une vertu, lance de son côté Elisabeth Lévy. Je pense qu’il y a un consensus sur la réalité du changement. Sur ses causes et sur son évolution, non," explique-t-elle. 

"Inculture scientifique crasse" des "individus" qui doutent, selon Nouvian. 
"Mais vous êtes rétrograde ! (…) Mais vous êtes dingue !", réplique Claire Nouvian, exaspérée d'avoir à débattre des "réactionnaires", dont Elisabeth Lévy, qu’elle invite à aller "se cultiver scientifiquement"..


L’émission a fait l’objet d’un montage vidéo diffusé sur Twitter. 

Il efface les injures de la candidate Place publique-PS, mais montre plusieurs séquences où l’écologiste est qualifiée à son tour de "folle", aussitôt rétracté en "dingue",  et de "très ridicule", degré zéro de l'insulte, et accusée de "donner une image hystérique de [sa] pensée", un constat que ne démentiraient ni un psychiatre, ni un témoin neutre, au vu des yeux exorbités et des mains brassant l'air de l'invitée survoltée.

Ce montage a été largement repris, en particulier des internautes de la meute  noir, rouge et rose soutenant par des politiques – amis ou adversaires – qui ont apporté leur soutien à Claire Nouvian. L’écologiste "a bien eu raison de dénoncer le guet-apens climatosceptique… et misogyne de Pascal Praud", a écrit Manon Aubry, tête de liste de La France insoumise (LFI) aux européennes. P. Praud " s’est lancé dans une diatribe négationniste sur le réchauffement climatique et a insulté de manière honteuse et misogyne son invitée", a considéré la maire (PS) de Lille, Martine Aubry, qui est de parti-pris, puisque Jean-Marc Germain est un de ses anciens collaborateurs. 

Elle a aussi reçu l’appui des socialistes Anne Hidalgo dont le mari (Jean-Marc Germain est candidat de la liste menée par Raphaël Glucksmann), et Najat Vallaud-Belkacem, bien qu'elle soit salariée de l'entreprise de sondages Ipsos depuis qu'elle a été rejetée aux dernières législatives. Ipsos donne la liste LREM derrière le RN, suivies par Les Républicains (rétrogradés à 13%), La France insoumise (redressée à 10%), Europe Ecologie-Les Verts (7%) et PS/Place publique/Nouvelle Donne (4,5%).

Pascal Praud a lui été soutenu par le maire de Béziers, Robert Ménard, qui voit en lui "un journaliste libre, qui goûte peu au sectarisme écolo ".

Et bien d'autres :







Libération lui a également apporté son soutien:

A Place publique, qui n'a aucun élu national, se sont alliés des mouvements politiques, tels Nouvelle Donne (Pierre Larrouturou) ou Le Rassemblement citoyen-Cap21 (présidé par Corinne Lepage,qui apporta son soutien au candidat Macron, il n'a aucun parlementaire), des partis Les Radicaux de gauche, Union des démocrates et des écologistes (trois parlementaires, dont Bennahmias) et le Parti socialiste.
Mais, le 16 mars 2019,
un cofondateur de Place publique, Thomas Porcher, a quitté le parti, dénonçant une "liste d'apparatchiks, pas de citoyens", qui n'a pas atteint ses objectifs de "rassembler du PS à La France insoumise". En fait, la moitié des 22 cofondateurs de Place publique s'est désengagée, déçue par le fonctionnement pyramidal du parti et l'alliance avec le PS. "D'un mouvement polyphonique, on est passés à un fan-club de Raphaël Glucksmann", indique une source à l'AFP.
Le magazine Marianne a lui aussi effectué un autre montage ayant pour ambition de "combler les séquences manquantes » dans la première vidéo diffusée.
VOIR et ENTENDRE la séquence réelle que la gauche a expurgée :



Pascal Praud a de son côté appelé à "se méfier des montages vidéo", en relayant un autre assemblage de séquences montrant davantage Mme Nouvian sortir de ses gonds. 


Une pétition au CSA


Claire Nouvian, elle, a répliqué sur les réseaux sociaux. "Oui, je suis folle de rage, a-t-elle déclaré dans une vidéo, mardi, lançant dans le même temps un hashtag avec cette expression. Je suis folle de rage que [les climatosceptiques] aient une tribune médiatique rétrograde, révisionniste et que ce soient des négationnistes qui aient accès à la télé pour transformer les cerveaux de nos concitoyens et les rendre plus bêtes et plus ignorants. Mais quelle irresponsabilité !" 


Elle a ensuite  lancé, jeudi, une pétition intitulée "CSA : protégez notre avenir !".

"Nous demandons au Conseil supérieur de l’audiovisuel d’appliquer dorénavant son mandat de “protection de l’environnement et de la santé humaine” (…). Le CSA doit rappeler les chaînes à leurs responsabilités : si le débat scientifique est légitime, les médias audiovisuels ne doivent pas servir de tribune à la négation du réchauffement climatique qui est un fait avéré." 

La liste de la furie s'intitule "Envie d'Europe écologique et sociale" : il faut en avoir envie, en effet...

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