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dimanche 5 mai 2019

Arrêté en excès de vitesse, le chauffeur d'Emmanuel Macron prend la fuite

Macron recase à l'Elysée le délinquant qui a fui un contrôle de police

Un nouveau chauffeur de Macron aurait refusé de se soumettre à un contrôle routier



Il avait été pris en flagrant délit d'excès de vitesse, révéla Mediapart.
Il doit être jugé en février dernier.
Stéphane P. se serait enfui après un excès de vitesse le mercredi 27 février. Selon le laquais passé maître en rhétorique, l'individu aurait roulé à une "vitesse excessive," alors qu'il se trouvait dans les Hauts-de-Seine, dans la ville de Sèvres à hauteur du Pont de Saint-Cloud, en juillet 2018. C'est alors que les policiers essayèrent de l'interpeller, mais Stéphane P.  prit la fuite, refusant de coopérer.

Mais les agents réussirent à noter la plaque d'immatriculation du véhicule en fuite. Or, ils constatèrent qu'il s'agit d'une voiture banalisée de la présidence de la République. Stéphane P. a été suspendu vingt jours. Depuis, une procédure judiciaire a été lancée. 

Trois mois plus tard, rien n'indique que l'affaire est diligentée : elle serait plutôt au point mort... Le site trotskiste révèle d'ailleurs que l'entourage de Macron joue le pourrissement, refusant de commenter l'affaire tant que "la procédure est en cours". Et c'est une affaire au long cours...

Toujours au service de Macron ...à l'Elysée

Emmanuel Macron
En revanche, le service de presse de l'Elysée a précisé que le délinquant a été maintenu au Château. "Dès que nous avons été informés et avons pu vérifier la réalité des faits, l'agent a été changé d'affectation au sein du GSPR à titre conservatoire", a fait savoir Mediapart. Dans les faits, l'homme est donc toujours en poste à l'Élysée et toujours à la sécurité présidentielle, au Groupe de sécurité de la présidence de la République qui assure sa protection personnelle et immédiate, notamment  la sécurité de ses déplacements. 

Le délinquant est donc un militaire aux ordres du général de brigade Lionel Lavergne, lequel va quitter ses fonctions, suite à sa mis en cause dans un rapport sénatorial sur l'affaire Benalla. Le bureau de la Haute assemblée avait signalé des "incohérences et contradictions". En poste depuis avril 2017, il sera remplacé, "à compter du 18 mai", par le colonel de gendarmerie Benoît Ferrand, lui aussi issu du GIGN.Le général va être promu au poste de directeur adjoint des opérations de la gendarmerie nationale. Une nouvelle polémique en vue...

Le Monde prend la défense du chauffeur du président

Le journal des hommes d'affaires Xavier Niel (gendre de François Pinault et lui-même propriétaire de Free, actionnaire des sites Bakchich mis en faillite et de Mediapart ou de Deezer, ainsi que créateur de Station F, impliquée dans plusieurs affaires de harcèlement et de sexisme) et Matthieu Pigasse (banquier qui contrôle le magazine Les Inrockuptibles et Radio Nova), et qui est aussi actionnaire principal du Groupe Le Monde et du Huffington Post) juge "réchauffée" l'info concernant le chauffeur d’Emmanuel Macron flashé à plus de 200 km/h... 

Le Monde détourne l'attention de l'infraction au code de la route
Le journal n'hésite pas à condamner Mediapart, site financièrement soutenu par son propre co-propriétaire, Xavier Niel. Pour conserver les faveurs du président, il qualifie en effet de "peu fiable" le site de Plenel, au motif qu'il réutilise un article paru il y a quatre ans dans Ouest-France sur un précédent chauffeur de Macron alors ministre de l’Economie flashé dans la Manche.

Le journal
Le Monde fait finement valoir qu'en février dernier le chauffeur de l'Elysée n'était pas en service. Peut-il aussi certifier que s'il roulait à vide à tombeau ouvert, le délinquant ne venait ni de chercher, ni de reconduire l'épouse touquettoise ?

Pour arriver à ses fins d'enfumage de ses lecteurs,
le Décodex instrumentalise l'ironie de tel ou tel site, si énorme soit-elle, puisque l'info y est traitée sur le mode de l'humour.

Les fact checkeurs du Monde n'ont pas craint ddétourner un détournement par le site 'Le Top de l'Humour' auquel ils reprochent d'avoir déterré une information vieille de quatre ans pour discréditer la décision gouvernementale de limiter la vitesse à 80 km/h sur les routes départementales. Les journalistes de Niel et Pigasse ont fait une sortie de route, grave !
 .
"Un employé du service des chauffeurs de Bercy s’est vu retirer son permis, mardi 2 septembre. Il a été contrôlé à plus de 200 km/h sur l’autoroute, en direction de Saint-Lô", lit-on dans l’article – copie conforme d’un texte de Ouest-France publié le 7 septembre 2014.

Discréditer ne suffit pas effacer les fautes à répétition de plusieurs chauffeurs de Macron


Si ancien soit-il,
l'excès de vitesse de Saint-Lô devait bel et bien être rappelé, car
les chauffeurs de ministres et de présidents ne jouissent d'aucun privilège en matière de respect du code de la route. 
Comme le rapporte le quotidien régional, l’employé du service des chauffeurs de Bercy s’est vu retirer son permis (une semaine, précisa Le Parisien) le mardi 2 septembre 2014, alors que Macron était patron de Bercy, à l'Economie, à l'Industrie et au Numérique. Il n’était pas encore candidat à l’élection présidentielle. Passé locataire de l'Elysée, Macron accorde l'impunité à ses valets : le dernier chauffeur surpris en excès de vitesse n'est pas seulement resté impuni, il a été recasé au Palais...
Mais la macronie ne comprend toujours pas que 10.000 internautes aient pu partager l’information et s’insurger "en même temps" contre le laxisme du gouvernement, l’hypocrisie d’Emmanuel Macron ou encore la limitation de vitesse à 80 km/h qui n s'applique qu'à eux sur les routes départementales, depuis le 1er juillet.
Les Français auraient-ils dû compatir au sort malheureux de leur oppresseur qui avait dû regagner Bercy dans une voiture de la préfecture depuis la Manche où il effectuait son premier déplacement gouvernemental ?

Et il est question ici de récidive.
Bien que l'entourage de Macron le nie, son personnel jouit de privilèges. 
En 2014, Le Parisien l'avait cité : "Ce chauffeur est un justiciable comme un autre et les consignes sont extrêmement claires : le Code la route doit être respecté"... Et d'ajouter, pour faire bonne mesure et mieux tromper son monde : "Son emploi est garanti et il bénéficiera de la protection fonctionnelle pour pouvoir avoir les services d'un avocat si nécessaire", a indiqué la même source, tandis que ses collègues précisaient que le conducteur n'avait fait qu'"obéir aux ordres"...

L'ensemble des affaires Benalla vient en oiure alimenter la colère des justiciables ordinaires, les "gens", comme disent, non sans condescendance, les ministres et les élus LREM. 

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