Les Gilets jaunes invités-surprise se font couper au montage par le service public de France Télévisions
Une "attaque", dirait Castaner pour caractériser l'irruption de Gilets jaunes en marge de la grand-messe païenne du théâtre parisien
Le "grand" débat a enfin eu lieu, en présence du ministre de la Culture, Franck Riester, en l'absence de Macron : il a donc été très bref et pourtant amputé de la cérémonie des Molières 2019 sur France 2
Sous le regard blasé d’une salle habituée aux interruptions par des activistes LGBT et autres intermittents du spectacle, des Gilets jaunes se sont invités sur scène au début de la cérémonie des Molières, dénonçant les coupes budgétaires pour la culture.
Une vingtaine de Gilets jaunes a interpellé le monde du spectacle en paillettes ce lundi soir, vers 20h30, "en marge" de la 31e cérémonie qui avait lieu dans la salle prestigieuse du 9e arrondissement de Paris, les Folies-Bergère, propriété de Lagardère SCA, en association avec Jean-Marc Dumontet (propriétaire de sept autres salles de spectacle), lequel soutient et conseille Macron...
Le maître de cérémonie, l’humoriste belge Alex Vizorek, lisait la liste des favoris, avec un talent que Stéphane Séjourné peut aisément lui envier depuis sa prestation pourrie de lecture, devant la presse médusée, des noms des candidats de la liste présidentielle 'Renaissance' du président Macron aux Européennes, quand le petit groupe est sorti des coulisses en chantant et brandissant une banderole de soutien aux chômeurs et aux intermittents.
Le présentateur leur a accordé une minute pour s’exprimer, mais les contestataires en ont eu besoin d'une dizaine, le temps de décerner leurs propres prix.
Venus avec deux petites statuettes de Molière drapées de jaune, ils ont remis leur récompense aux techniciens, symbole des classes laborieuses, les invitant à rejoindre le mouvement. Puis vint le tour d’un Molière "de déshonneur", attribué à Emmanuel Macron et à Franck Riester, sorti du garage familial pour faire le ministre de la Culture et représenter Jupiter, ce soir-là. Les manifestants leur reprochaient notamment "les violences policières", sous les sifflets d'une partie de la salle.
Des agents de sécurité sont alors intervenus pour libérer la scène et les gilets jaunes sont repartis pacifiquement en chantant, sous les applaudissements.
Une séquence censurée par le service public
Les ciseaux du monteur qui, sur aucune des huit chaînes de diffusion, n'avaient pas coupé les activistes d'Act Up lors de la retransmission de l'odieux spectacle du Sidaction de 1996 au Zenith, n'ont pas épargné les Gilets jaunes de 2019, preuve que démocratie, pluralisme et liberté d'expression régressent en France depuis deux ans.
VOIR et ENTENDRE la véhémence des activistes :
Le "monde nouveau" annoncé par Macron est un retour à l'ORTF et à la désinformation.
France 2 a privé les citoyens de France de la vérité intégrale de cette cérémonie: les images de la contestation sociale et politique ont été amputées de cette scène, la cérémonie étant diffusée en différé ce lundi soir, trois heures après son démarrage.
Les responsables de la censure sont Delphine Ernotte, Caroline Got (photo ci-dessus) qui a licencié l'humoriste Tex, et Dumontet.
Pour Gilles-William Goldnadel, le licenciement de Tex fut caractéristique d'un climat "de censure et d'hystérie collective", dès novembre 2017.
Olivier de Benoist regretta que les humoristes soient devenus des "cibles faciles" et jugea que la liberté de ton dans le comique était désormais en recul. Le 10 janvier 2018, dans un entretien avec Média+, Caroline Got, se défendit par un amalgame militant, inspiré de facho-féminisme, avançant que "le public féminin a un énorme problème avec Tex et ses blagues que le public juge déplacées et lourdes. Il s’avère qu’il a fait la blague de trop." En se cachant derrière un certain public sexiste, elle confondait les activistes et les pisse-froid avec les femmes qui aiment les hommes.
Olivier de Benoist regretta que les humoristes soient devenus des "cibles faciles" et jugea que la liberté de ton dans le comique était désormais en recul. Le 10 janvier 2018, dans un entretien avec Média+, Caroline Got, se défendit par un amalgame militant, inspiré de facho-féminisme, avançant que "le public féminin a un énorme problème avec Tex et ses blagues que le public juge déplacées et lourdes. Il s’avère qu’il a fait la blague de trop." En se cachant derrière un certain public sexiste, elle confondait les activistes et les pisse-froid avec les femmes qui aiment les hommes.
En donnant le pouvoir à certaines femmes, les politiques déconstruisent notre société.
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