Jet de pavé, gifles et matraque dans le pantalon: trois enquêtes de l’IGPN sur les abus de pouvoir policiers du 1er-Mai
L’" "incident" (sic nouvelobs) a eu lieu lors d’un face à face entre des policiers et des manifestants
Parti-pris politique du journal Le Figaro |
Les investigations devront déterminer l’identité des policiers impliqués et les conditions de leurs gestes. Encore faudra-t-il qu'elles soient menées à leur terme et que des sanctions exemplaires soient prononcées, car les nombreuses précédentes enquêtes "diligentées" restent sans suite... Une fois saisie, l’inspection générale de la Police nationale, qui dépend du ministère de l'Intérieur, peut-elle incriminer son patron ?
bien que cette direction ait pour mission de "traquer et dénoncer" les dérives de la Police nationale, l'IGPN ne met que rarement en cause les comportements illégaux des policiers, souligne Amnesty International. Cette administration serait en effet victime de fortes pressions de l'autorité supérieure (ministère de l'Intérieur), qui ferait tout pour que les "bavures" policières soient couvertes, comme le sont les fautes de la presse qui, elle aussi, couvre solidairement ses journalistes coupables de désinformation et d'un usage abusif du "secret des sources".
"Qu’est-ce que t'as, toi ?"
Les réseaux sociaux divulguent ce que la presse institutionnelle dissimule.
Bien que la presse dirigée par des partisans du président, aussi bien que par des hommes d'affaires, prétende expliquer aux "gens" plutôt que de restituer l'actualité dans toute sa vérité, l'information est de moins en moins filtrée : les journalistes sont en effet débordés par les internautes et les media indépendants.
C'est ainsi que sont diffusées les images que la presse subventionnée confisque:
"L’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a ouvert une enquête, vendredi 3 mai, raconte France-Info, pour la forme, à propos de la diffusion de cette vidéo montrant un membre des forces de l’ordre en train de gifler"violemment" un manifestant (sic, ce que ne confirment pas les images qui montrent plutôt un geste à caractère d'humiliation), devant un commerce du boulevard du Montparnasse où son groupe est contraint de trouver refuge lors du défilé du 1er-Mai à Paris.
Les réseaux sociaux divulguent ce que la presse institutionnelle dissimule.
Bien que la presse dirigée par des partisans du président, aussi bien que par des hommes d'affaires, prétende expliquer aux "gens" plutôt que de restituer l'actualité dans toute sa vérité, l'information est de moins en moins filtrée : les journalistes sont en effet débordés par les internautes et les media indépendants.
C'est ainsi que sont diffusées les images que la presse subventionnée confisque:
allo @Place_Beauvau - c'est pour un signalement - 747— David Dufresne (@davduf) 2 mai 2019
Violences et rétention non réglementaire.
Paris, #1erMai, Source: StreetNews https://t.co/Ga1fIf8qFx + https://t.co/YW3zJ9TxEg pic.twitter.com/5pqHxuw5QJ
Ces images d'humiliation ont été largement relayées sur les réseaux sociaux.
"Capturées sur le boulevard Montparnasse, elles montrent le face-à-face de la police avec les manifestants en marge du rassemblement du 1er-Mai," écrit L'Obs, alors qu'il s'agit en fait d'une action d'isolement d'un groupe pacifique contraint de passer sous le rideau métallique du magasin. Alors qu’il repousse un autre manifestant, "avec virulence", selon Justine Chevalier pour BFMTV, le premier interpelle le policier : "Qu’est-ce que tu as, toi ?" lui rétorque le CRS irrespectueux, avant de lui "asséner" deux gifles. Les "gifles assénées" n'ont pas la violence indiquée: elles sont néanmoins mortifiantes.
"Capturées sur le boulevard Montparnasse, elles montrent le face-à-face de la police avec les manifestants en marge du rassemblement du 1er-Mai," écrit L'Obs, alors qu'il s'agit en fait d'une action d'isolement d'un groupe pacifique contraint de passer sous le rideau métallique du magasin. Alors qu’il repousse un autre manifestant, "avec virulence", selon Justine Chevalier pour BFMTV, le premier interpelle le policier : "Qu’est-ce que tu as, toi ?" lui rétorque le CRS irrespectueux, avant de lui "asséner" deux gifles. Les "gifles assénées" n'ont pas la violence indiquée: elles sont néanmoins mortifiantes.
Les images montrent, non pas une extraction de manifestants hors d'un magasin, mais leur rétention à l'intérieur |
L'auteur de la vidéo est alors chassé sans ménagements : "Vos collègues donnent des patates sur des manifestants, les gars", s’exclame-t-elle, septuagénaire indignée qui n'a pas non plus la sagesse recommandée par Macron à celle de Nice, bousculée par une charge de police et hospitalisée dans le coma. "Ce sont des casseurs; ils n’ont pas le droit d'être là", lance un policier, alors que le groupe semble constitué d’une quinzaine de manifestants, dont cette personne âgée.
Les inspecteurs de l’IGPN saisis par le préfet de police de Paris Didier Lallement devront déterminer qui est le policier filmé et les conditions de son geste. Aucune plainte n’a encore été déposée.
Interrogé par BFMTV, l’avocat Maître Vincent Olivier rappelle que les policiers "doivent employer la violence si cela est nécessaire et de manière proportionnée". "Là, il n’y a aucune justification, son geste ne s’inscrit pas dans une démarche légitime de maintien de l’ordre."
Selon l'avocat, la gifle donnée par le policier (mari violent, par ailleurs?) est caractéristique de violences volontaires avec une circonstance aggravante, le fait que ce soit une personne dépositaire de l'autorité publique. Un délit punit de cinq ans de prison. Le rôle de la presse d'investigation sera d'assurer le suivi de cette annonce d'une enquête...interne !
Selon l'avocat, la gifle donnée par le policier (mari violent, par ailleurs?) est caractéristique de violences volontaires avec une circonstance aggravante, le fait que ce soit une personne dépositaire de l'autorité publique. Un délit punit de cinq ans de prison. Le rôle de la presse d'investigation sera d'assurer le suivi de cette annonce d'une enquête...interne !
Un pavé jeté par un CRS
Montage ? Avec les "infox" (fake news), ils ont bon dos |
La vidéo n'est encore pas filmée par un organe de presse subventionnée.
Elle montre en effet plusieurs CRS armés de boucliers et de lanceurs de balles de défense (LBD, autrement nommés "flash balls", condamnés par le Conseil de l'Europe - et non pas par le Parlement européen, comme indiqué par de grands professionnels prétentieux comme Libération ou Le Monde - et l'ONU) faire face à un attroupement, tandis qu’à leurs pieds des pavés ont été descellés par des activistes de l'ultra-gauche en black bloc, avant l’arrivée des forces de l’ordre, comme l’a raconté le journaliste au "Parisien".
La vidéo montre ensuite un CRS jeter un pavé en direction des manifestants. Les images ne permettent pas de savoir à quel moment le policier ramasse le pavé : ce qui changerait tout au caractère agressif du geste de haine policière ! Sur son compte Twitter, l’agence Line Press écrit :
"Il apparaît aujourd’hui au dérushage des images que le policier ne lance pas un pavé/morceau de granit qu’il a reçu quelques instants plus tôt mais se sert dans une réserve de projectiles préparée par le bloc quelques instants auparavant."
Le geste n'est pas, en lui-même, seul condamnable !
Contacté par Le Parisien, propriété du Groupe Les Echos-Le Parisien, lui-même propriété de LVMH et lui-même propriété de la famille Arnault, laquelle a successivement soutenu Sarkozy (UMP), Hollande (PS) et Macron (LREM), le Service d’information et de communication de la police nationale (Sicop) précisait jeudi que l’IGPN n’avait pas été saisie, faute de plainte. "On n’est pas sûr que le projectile ait atteint quelqu’un", expliquait-on. Jeter des pavés sur une foule n'est criminel que s'il blesse quelqu'un...
Contacté par Le Parisien, propriété du Groupe Les Echos-Le Parisien, lui-même propriété de LVMH et lui-même propriété de la famille Arnault, laquelle a successivement soutenu Sarkozy (UMP), Hollande (PS) et Macron (LREM), le Service d’information et de communication de la police nationale (Sicop) précisait jeudi que l’IGPN n’avait pas été saisie, faute de plainte. "On n’est pas sûr que le projectile ait atteint quelqu’un", expliquait-on. Jeter des pavés sur une foule n'est criminel que s'il blesse quelqu'un...
"Sur les images, on voit clairement que nos collègues sont accrochés, qu’ils doivent tenir un point", racontait jeudi à Franceinfo Grégory Joron, secrétaire national du syndicat FO de policiers (Unité SGP Police), partie prenante.
L'agence Line Press fait de la rétention d'information. Au public, elle ne livre qu'un extrait de sa vidéo.
Au service public de franceinfo, elle a en revanche accepté de fournir la séquence qui précède. Sur celle-ci, on peut remarquer que les forces de l'ordre se replient alors - bien qu'armées de LBD 40 - en sorte d'atteindre un tas de pavés. Il y en a une vingtaine environ, posés au pied d'un arbre.
Ont-ils été regroupés ici par des manifestants, en amont ? Les policiers les ont-ils déposés après des fouilles ? Le journaliste Laurent Bortolussi (Line Press) livre son sentiment personnel, se disant "persuadé" que "le CRS en question s'est servi dans le tas de projectiles qu'il avait sous ses pieds pour ensuite viser les manifestants." Néanmoins, aucune des images diffusées par Radio France ne montrent un policier en train de ramasser un projectile, analyse France Info. Tout comme il est impossible de voir où ce dernier a atterri, sur qui ou sur quoi."
Deux coupures dans le montage diffusé créent une incertitude que la totalité de la vidéo devrait pouvoir faire tomber, s'ils n'on pas malencontreusement disparu...
France Info en viendrait ainsi à faire douter des images montrant clairement un policier jetant un pavé dans la foule.
"Si le groupe manquait de moyens, les pavés peuvent être un recours. Ça peut être de la légitime défense."
L’usage de l’armement du maintien de l’ordre et les procédures de sa mise en œuvre sont régis par plusieurs textes à caractère officiel, rappelle Franceinfo. Selon l’article 431-3 du Code pénal, "la force déployée doit être proportionnée au trouble à l’ordre public et doit prendre fin lorsque celui-ci a cessé".
Or, le groupe de policiers ne manquait pas de moyens.
Chris, le policier auteur du blog "Police de caractère", ne cautionne pas la thèse syndicale. "En tout état de cause, il ne semble pas y avoir de nécessité à utiliser des pavés lorsque les policiers sont équipés de moyens de défense prévus à cet effet. Comme c'est le cas ici, explique-t-il à franceinfo. En agissant de la sorte, on aurait tendance à se mettre au niveau des casseurs, ce qui n'est pas souhaitable."
La matraque dans le pantalon d'un homme à terre, est-ce déontologique ?
D'autant que les policiers font écran pour masquer la scène...
L'acte criminel a été surpris avant le départ du cortège du 1er Mai, alors que le cortège était bloqué devant le restaurant La Rotonde à Montparnasse par les forces de l'ordre, au risque d'exciter l'impatience des manifestants et d'exacerber leur colère, un phénomène bien connu de provocation des forces de l'ordre à des débordements.
Solidarité professionnelle mal placée...
Or, le groupe de policiers ne manquait pas de moyens.
Chris, le policier auteur du blog "Police de caractère", ne cautionne pas la thèse syndicale. "En tout état de cause, il ne semble pas y avoir de nécessité à utiliser des pavés lorsque les policiers sont équipés de moyens de défense prévus à cet effet. Comme c'est le cas ici, explique-t-il à franceinfo. En agissant de la sorte, on aurait tendance à se mettre au niveau des casseurs, ce qui n'est pas souhaitable."
La matraque dans le pantalon d'un homme à terre, est-ce déontologique ?
D'autant que les policiers font écran pour masquer la scène...
L'acte criminel a été surpris avant le départ du cortège du 1er Mai, alors que le cortège était bloqué devant le restaurant La Rotonde à Montparnasse par les forces de l'ordre, au risque d'exciter l'impatience des manifestants et d'exacerber leur colère, un phénomène bien connu de provocation des forces de l'ordre à des débordements.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):