Castaner, de Rugy et Schiappa ne sont pas, chacun dans son style, les seuls boulets du gouvernement
Une polémique chasse l'autre, chargeant la mule Nathalie Loiseau
On sait que la tête de liste du parti présidentiel aux Européennes de 2019 a fait ses premières armes sur une liste d’extrême droite en 1984. Elle figurait alors sur la liste d'un syndicat étudiant apparenté à l'extrême droite, notamment au Groupe union défense (GUD).
Elle avait pourtant 20 ans et venait de sortir diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris, ce qui remet en question la qualité de la formation de cette grande école et la compétence de ses élèves.
Elle s'était expliquée de cette première erreur d'orientation avec l'intelligence qui la caractérise, assurant que tout s'était fait "à l'insu de son plein gré"! Que les anciens élèves de SciencesPo ne lèvent surtout pas la main...
Dans Le Secret de La Licorne, album signé Hergé des aventures de Tintin et Milou, Loiseau est l'escroc, co-propriétaire du château de Moulinsart.
On a ensuite appris qu'elle s'était sentie déplacée à la tête de l'ENA. On découvre maintenant par l'entremise de Mediapart que, dans un entretien récent avec la presse en 2017, elle avait estimé que "supprimer l’ENA devient l’argument des hommes politiques sans idées".
Or, à court de propositions à l'issue du "grand" débat national qu'il a fait perdurer, pour se ménager du temps, Macron a fait l'annonce, le 25 avril, de son intention de supprimer l'Ecole nationale d'administration (ENA)... La tête de linotte n'a pourtant pas attendu trois jours pour applaudir à cette pseudo-initiative, se disant sur Radio J "soulagée qu'on donne un coup de pied dans la fourmilière" !
Loiseau, coucou à l'ENA, comme Castaner à l'Intérieur
La protégée de Juppé s'est comparée à "une romanichelle", pour expliquer son reclassement hasardeux à l'Ecole nationale d'administration, provoquant l’indignation des hauts fonctionnaires imbus de leur personne, mais pas qu'eux.
Dans son article du 1er mai, Mediapart a qualifié cette déclaration de "commentaire pour le moins étrange de la part d'une personnalité qui avait été directrice de l'ENA de 2012 à 2017".
Les sorties de Loiseau ont d'ores et déjà réussi à faire grimper le RN (FN) dans les sondages au point que le parti du président se situerait désormais au second rang. Et si, comme avant lui Mitterrand, Macron utilisait Loiseau comme épouvantail de l'extrême droite ? Castaner n'instrumentalise-t-il pas, quant à lui, l'ultra-gauche du black bloc infiltré parmi les Gilets jaunes à des fins électoralistes ?
Cette attitude de la gitane sans filtre avait expliqué sur France Culture qu'elle condamne le "conservatisme de la haute administration" auquel elle s'était heurtée lorsqu'elle a pris la direction de l'école. Un vilain petit canard, déjà !
Pour faire bonne mesure, Mediapart rappelle aussi une autre déclaration de l'actuelle tête de liste LREM aux européennes. Début 2017, dans un entretien avec la Revue internationale et stratégique, Loiseau avait commencé par dénoncer l'idée de supprimer l'ENA.
On l'a dit mais, aux hommes politiques sans idées, elle avait aussi associé des journalistes sans culture", avait-elle alors martelé. On ne peut toujours donner tort à Loiseau...
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