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lundi 20 mai 2019

Arrêt en cours des soins à Vincent Lambert

Vincent Lambert n'est pas malade; il n'est pas un cas de 3fin de vie3

Sa mort programmée par un collectif de médecins déchire sa famille et la France depuis six ans  

Les idéologues de tout poil ont fait de cet accidenté de la route un sujet, malgré lui, du débat sur la "fin de vie". 
S'agit-il pourtant d'aider ce jeune quadragénaire  - à un an près, il a l'âge du président Macron - à mourir dans la dignité ? Le destin ne lui a pas retiré sa dignité d'être humain, pas plus que le pilote Michael Schumacher ou un Alzheimer.  
Paradoxe de la médecine et des idolâtres de la science, ses congénères ont décidé de lui retirer les moyens de son maintien en vie, sur la base de sa perte de conscience, mais en lui administrant d'une main des opiacés pour lui éviter toute souffrance, alors que son cerveau - centre de la conscience et de douleur - est déclaré mort, quand de l'autre main ils lui retirent l'alimentation et l'hydratation qui lui évitent le dessèchement, alors que bat naturellement le coeur. 
Les médecins n'administrent pas des traitements, mais des soins qui maintiennent la vie.
Les hommes ont décidé l'arrêt des soins apportés à Vincent Lambert,  tétraplégique en état végétatif depuis plus de 10 ans, à compter de ce lundi matin au CHU de Reims, a-t-on appris de l’avocat des parents du condamné, lesquels, opposés à cette décision, ont saisi dans l'urgence la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) et le Conseil d’Etat.

"C’est une honte, un scandale absolu; ils n’ont même pas pu embrasser leur fils", a réagi Me Jean Paillot, avocat des parents, farouchement opposés à l’interruption des traitements, qui a commencé à l’hôpital Sébastopol sur
décision du médecin Vincent Sanchez, retranché derrière une équipe de collègues. Comme un jury d'Assises, ils bénéficient du doute entourant l'identité des jurés ayant voté la mort.

Les père et mère ont saisi la CEDH, selon une procédure d’urgence pour demander le maintien des soins prodigués à leur fils, a annoncé la Cour, le Conseil d’Etat annonçant également avoir été saisi.

Une sédation "profonde et continue", jusqu'à ce que mort s'ensuive.

Les parents et deux autres membres de sa famille s’appuient sur la demande du Comité des droits des personnes handicapées de l’ONU qui a souhaité que la France suspende toute décision en attendant son examen sur le fond, a précisé la CEDH. Validée par le Conseil d'Etat fin avril, l’interruption des soins prévoit, selon une source médicale, l’arrêt des machines à hydrater et alimenter, ainsi qu’une sédation "contrôlée, profonde et continue", par prise d’analgésiques "par précaution", ce qui révèle les incertitudes des scientifiques sur les conséquences de leur geste et le risque de maltraitance, voire de crime.

Tragédie intime à l’origine, ce drame familial a été instrumentalisé par les athées sans repères, les agnostiques éclairés et les libres-penseurs libérés, défenseurs vertueux, disent-ils, du droit à la dignité de la fin de vie. 
Il déchire en revanche sa famille depuis six ans : d’un côté, son épouse Rachel, son neveu François et cinq frères et sœurs du patient veulent mettent fin à cet "acharnement thérapeutique"; de l’autre, les parents, fervents catholiques, ainsi qu'un frère et une sœur, qui s’opposent ensemble à l’arrêt des soins.

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