Cette Française a été mise en examen à son retour en France
A peine rentrée de Syrie, elle se serait portée volontaires pour commettre un attentat-suicide au nom de l'Etat islamique.
Elle avait combattu son pays en Syrie dans les rangs de l'Etat islamique dès 2014, à 21 ans.
Cette femme a été mise en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle.
Cette djihadiste de Daesh a pu être écrouée à son arrivée en France, parce que signalée par la Turquie.
Cinq ans après avoir trahi la France, cette Française de 26 ans a été expulsée de Turquie et elle est arrivée dans l'Hexagone la semaine passée, révèle BFMTV, dont l'information est confirmée par une source judiciaire, lundi 13 mai.
A noter qu'il aura fallu trois années après le départ de cette jeune Française, signalé par son père, pour qu'une enquête préliminaire avait finalement été ouverte en novembre 2017.
Cette femme interpellée le 6 mai à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle alors qu'elle était visée par un mandat d'arrêt a été mise en examen pour " association de malfaiteurs terroriste criminelle", dans le cadre d'une information judiciaire ouverte en avril 2018 qui visait son adhésion à l'organisation Etat islamique, a précisé cette source. Elle aurait travaillé dans un hôpital de Raqqa, avant de se déplacer dans plusieurs villes de Syrie.
L'islamiste fanatique voulait réaliser une opération kamikaze
Cette binationale franco-marocaine avait épousé un combattant tunisien, mort depuis. Mais elle avait pourtant voulu continuer le combat et avait communiqué son intention de réaliser une opération kamikaze : elle s'était inscrite sur une liste de volontaires pour commettre un attentat-suicide.
Elle avait également posé avec des armes de guerre sur des photos que se sont procurées les enquêteurs. Elle n'était donc pas seulement infirmière...
Après s'être livrée en octobre 2018 aux autorités turques, elle avait été emprisonnée avant d'être finalement remise à la France.
Mais des Français soutiennent la jeune combattante en brandissant leur humanisme
Françaises réfugiées dans un camp syrien "après avoir fui le groupe EI, le 17 février 20193 (sic? Le Point) |
Se croyant meilleurs que la moyenne de leurs concitoyens, certains clament que "si nous abandonnons les enfants de djihadistes là-bas, nous y laissons aussi notre humanité"... Ainsi profitent-ils des tergiversations de la France sur l'accueil de 150 terroristes potentiel, tandis que l'Union européenne ne parvient pas à adopter une position commune: Londres refuse d'accueillir les Britanniques membres de Daesh et Berlin se montre prudent.
L'avocate Sophie Mazas, ci-contre à gauche, qui défend des femmes détenues dans le camp de Roj au Kurdistan syrien, fustige les "réactions épidermiques" de politiciens et les soupçonne de "laisser ces gens aux mains d'une justice qui applique la peine de mort", bien que ces "gens" ne soient pas des humains ordinaires, mais des tueurs. Et de faire vibrer la corde sensible de l'opinion, technique éprouvée, ficelle usée. "Soixante-quinze pour cent de ces Français sont des enfants, très jeunes, selon la ministre de la Justice, citée par l'avocate . Ils sont retenus dans des camps dans des conditions extrêmement difficiles. Nous avons appris qu'un deuxième enfant en bas âge venait de mourir. Qu'attend-on pour prendre des décisions ? En février 2018, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian envisageait des retours au cas par cas. Depuis, tous les scénarios ont été évoqués et rien ne se passe, caricature-t-elle, puisque la presse a rapporté plusieurs exemples d'accueil par les grands-parents français.
Sophie Mazas entourée de drapeaux rouges et noirs |
Précisons que cette avocate est la présidente de la Ligue des Droits de l’Homme de l’Hérault. Est-ce à ce titre qu'elle s'opposa à un hommage organisé en l’honneur du lieutenant-colonel Beltrame égorgé par un islamiste à Trèbes, le 23 mars 2018 ?
Les services de l’Etat estiment que 300 hommes, 300 femmes et 500 enfants français sont actuellement sur place. Combien sont-ils candidats au retour ?
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