Marionnette aux mains des lobbies LGBT, il se voyait dans le Top 5...
Arrivé 14e, après la victoire des Pays-Bas à l’Eurovision, le représentant de la France, Bilal Hassani, a livré ses premières impressions sur cette nouvelle occasion manquée pour la France.
Il n'a pas tardé à rejoindre la salle de presse de Tel Aviv Expo dès l’annonce des résultats. Quelques minutes seulement après l’annonce de la victoire des Pays-Bas à l’Eurovision et de sa quatorzième place, le représentant de la France s'est déclaré content de lui, à plus de deux heures quarante du matin. Si à son arrivée, cet homme de 19 ans pour l'état civil et homosexuel militant arrive avec une mine renfrognée, pour répondre aux journalistes, il arbore un sourire de commande.
Quelle est votre première réaction à ce classement ?
BILAL HASSANI. Je suis trop content ! J’avais vraiment peur de ne pas profiter du moment, comme quand j’avais fini la performance en me disant hummmm c’est fini ! J’ai kiffé de ouf, c’était un moment extraordinaire.
Vous n’êtes pas trop déçu d’avoir fini quatorzième, vous ne vous attendiez pas à plus ?
Non pas du tout ! Je ne m’attendais ni à être premier, ni dernier, ni quatorzième, ni treizième. Je n’avais aucune idée en tête, je n’avais pas d’attente, que cela soit haute ou basse. Donc je ne suis pas déçu, je me suis retrouvé ou je devais être. Et elle est belle cette quatorzième place. Petit à petit, l’oiseau fait son nid.
Vous connaissiez bien le fonctionnement des votes ?
Oui, mais c’était différent cette année car pour la première fois, ils ont annoncé les votes du public de chaque pays dans l’ordre de classement des votes du jury. Le suspense, le drama étaient dingues, il y en a eu jusqu’au bout. C’était trop stylé.
Par rapport au message de tolérance porté par votre chanson Roi, que tirez-vous de cette expérience de l’Eurovision ?
On m’a souvent dit que par rapport à mon nom [arabe], à ma perruque, à mon identité et qui je suis que je ne pourrai pas monter sur scène et que je n’avais pas ma place dans le monde de la musique et je l’ai fait quand même. J’ai poussé les murs, ouvert les portes de force sans clé et je me suis retrouvé sur la scène de l’Eurovision et c’est ce que je voulais montrer sur scène.
Tout est possible, il faut toujours se recentrer pour montrer qui on est et se souvenir de savoir pourquoi on est là. Juste avant la scène, je ne me suis revu à douze ans en train de regarder le concours à la télé. Et je me disais un jour, je serai sur cette scène. Et je l’ai fait, c’est fou. C’était encore mieux que ce que j’imaginais. C’est un privilège fou.
Comment avez-vous vécu cette semaine de préparation avant la finale ?
C’était une des meilleures semaines de ma vie. Je m’entraînais à danser et à chanter quand j’avais neuf ans avec mes cousines et mes copines dans le jardin et je faisais un spectacle pour la famille en fin de journée. C’est ce qu’il vient de se passer mais à une grande échelle. Avant de performer, j’avais la gorge nouée, j’ai embrassé le sol et j’ai laissé le morceau me porter.
Quelle est la suite maintenant ?
Le clip de ma chanson Jaloux arrive sous peu. Il est génial, vous allez trop kiffer. Je vais sortir un single pour cet été. Et je vais faire l’Olympia en novembre. L’Eurovision et l’Olympia en un an, c’est quand même pas mal.
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