POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

mardi 7 mai 2019

1er-mai : l’IGPN saisie après une intervention policière musclée dans une cité universitaire

L'Etat macronien ne laisse aucun répit à l’IGPN


Gazés par les forces de l’ordre, des manifestants étaient venus se réfugier dans cette cité universitaire parisienne



Une charge de CRS lors des manifestations du 1er-Mai à Paris.
Une charge de CRS lors des manifestations du 1er-Mai 2019 à Paris 
L’Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN) a dû ouvrir une enquête administrative, suite à une intervention violente de policiers dans la résidence universitaire de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, au cours des manifestations du 1er-Mai 2019.

Saisie après un signalement du préfet de police de Paris Didier Lallement, la "police des polices" dispose d'une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux. On y aperçoit des policiers brutalisant un étudiant, lui assénant au moins un coup matraque à l’intérieur des locaux de cette résidence où il a été pourchassé.

Le site trotskiste d’information Mediapart présente sa versionL'étudiant était sorti voir ce qui se passait en bas de la résidence, où des dizaines de manifestants étaient regroupés. Il était reparti en courant chez lui, "effrayé" par une charge des forces de l’ordre. Des policiers l’auraient alors poursuivi jusqu'à ce qu'il arrive à se réfugier dans la chambre d’un autre étudiant.
"Je leur ai dit à plusieurs reprises : "J’habite ici." J’avais mes papiers, les clefs de ma chambre et j’étais prêt à tout leur montrer", a-t-il expliqué à Mediapart, ajoutant que ni lui, ni son frère, également présent et blessé, n’avaient l’intention de porter plainte.
Macron va-t-il couvrir son ministre encore longtemps 

C’est au pied de cette résidence universitaire que des manifestants étaient venus se réfugier le 1er mai après l’utilisation massive de gaz lacrymogènes. Sans prendre le temps d'une vérification, ni de la réflexion, le ministre Castaner avait alors dénoncé une "attaque" contre cet hôpital, version bientôt démontée par la diffusion de vidéos et de témoignages sur les réseaux sociaux - jouant le rôle d'information que ne jouent pas les media institutionnels frileux et partisans -  appuyant la réalité d’un mouvement de panique face au mensonge gouvernemental.

Le préfet Didier Lallement a dû saisir l’IGPN après la diffusion de deux vidéos filmées lors du 1er-Mai, montrant un policier fourrageant le pantalon d'un homme à terre avec sa matraque​, et un CRS lancer un pavé en direction de manifestants.
Liens PaSiDupes 


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):