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mercredi 15 mai 2019

Européennes - Macron récupère le chef indien Raoni jeudi. Et le dalaï lama, vendredi ?

Le dalaï lama est souffrant, mais se serait-il prêté à cette mascarade de com' politicienne ? 

Macron n'a aucun scrupule pour se faire passer pour ce qu'il n'est pas

Chef Raoni, avec J. Chirac, mai 2010
Il recevra le célèbre chef indien Raoni, jeudi après-midi, au cours de sa énième tournée en Europe pour mettre en garde sur la déforestation grandissante au Brésil : elle s'est accélérée sous les dictatures de Lula da Silva et de Dilma Rousseff, deux présidents socialistes corrompus. 
Raoni Metuktire a entamé lundi sa tournée de trois semaines en Europe et doit aussi rencontrer le ministre de la Transition écologique, François de Rugy.

"En tant que pays amazonien" avec la Guyane, sur le continent sud-américain,
"la France est naturellement engagée dans la lutte contre la déforestation" a assuré Macron. Il a même affirmé "défendre également les droits des Autochtones, notamment en tant qu'acteurs essentiels de la préservation des forêts et de la biodiversité et par conséquent engagés dans la lutte contre les dérèglements climatiques", a souligné l'Elysée dans un communiqué.
Macron n'a décidémment peur de rien ! C'est pourtant lui qui a fait le buzz en mars 2017, décrivant la Guyane comme une ...île ! Evidemment, "les gens" n'ont compris ni sa pensée, ni son propos.

VOIR et ENTENDRE Macron se défendre avec aplomb :

Macron aime aussi les Comoriens... Il a pourtant également jeté un froid en s'autorisant une blague douteuse sur les kwassa-kwassa, nom comorien des canots de pêche à fond plat et équipés aujourd'hui d'un ou deux moteurs, car il est attaché au "drame des kwassa" qui amuse tant le candidat : ce mot évoque en effet les personnes qui périssent chaque année dans l'océan Indien en tentant de se rendre sur l'île française de Mayotte.

VOIR et ENTENDRE l'allusion du chef de l'Etat sur les migrants des Comores entrant clandestinement en France par Mayotte. Elle signale son profond désintérêt de la misère humaine :

Cette rencontre avec Raoni "permettra également d'échanger sur la situation des communautés autochtones au Brésil", où la France "souhaite maintenir le dialogue avec les autorités et les membres de la société civile brésilienne pour promouvoir les valeurs communes liées aux droits de l'homme et à la protection de la diversité culturelle", a ajouté la palais présidentiel.

Une récupération politicienne, mais politique aussi


Chef Raoni: après Chirac et Sarkozy, Hollande
Les chefs indiens de la forêt amazonienne n'ont jamais cessé de dénoncer les menaces sur leurs territoires et leurs habitants. Mais leurs campagnes sont à nouveau fortement médiatisées depuis que le peuple brésilien a porté Jair Bolsonaro (Parti social-libéral) au pouvoir, contre le candidat du Parti des Travailleurs, après les périodes de corruption des présidences de Lula et de Rousseff. C'est dire que ces chefs sont résolument imprégnés d'anti-libéralisme.
  
Le chef indien Almir Narayamoga Surui (ci-contre avec  Mounir Mahjoubi) a pour sa part rencontré mardi des députés à l'Assemblée nationale. "Pour des raisons de culture du soja et d'élevage bovin, (Bolsonaro, comme ses prédécesseurs) menace de réduire les terres indigènes et de retirer toute possibilité de conservation des parcs nationaux et de préservation de la forêt. C'est un grand pas en arrière pour le Brésil", a affirmé le chef indien coiffé de sa "cocar" à plumes d'aigle, qui était invité au Palais Bourbon par l'ex-secrétaire d'Etat au numérique Mounir Mahjoubi (photo ci-dessus)

Le chef indien n'a pas certifié que les préoccupations de Macron sont devenues écologiques. Il a expliqué que l'objectif d'Almir Narayamoga Surui est "d'essayer de faire entendre ce sujet auprès de décideurs associatifs, de décideurs politiques (...) de faire prendre conscience à la jeunesse que ce qui se passe dans cette forêt amazonienne, c'est l'air qu'on respire".

Surui est-il animé par un souci environnemental ou fait-il campagne contre son président ? "Aujourd'hui, le Brésil devrait être le leader mondial dans le développement durable. Mais ce gouvernement ne sait pas gouverner un pays avec une éthique culturelle et n'a aucun respect pour le peuple, assure-t-il, suggérant que ce peuple ne sait pas où est son intérêt. Il n'a même plus aucun respect pour la Constitution fédérale", a déploré Almir Narayamoga Surui qui défend la forêt depuis près de 30 ans. 
N'a-t-il pas pourtant subi le régime des deux présidents corrompus de la gauche extrême anticapitaliste dont le peuple brésilien a voulu se débarrasser ?

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