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samedi 28 novembre 2015

La DGSI aurait négligé une alerte islamiste, selon le Petit Journal de Canal+

Cazeneuve pris en défaut, présumé innocent ?

La veille des assassinats de masse islamistes, la DGSE aurait négligé un message intercepté...

La 'loi renseignement' d'avril 215, pour faire peur aux extrémistes français et aux terroristes serait donc inopérante sur les islamistes ? La Direction générale de la Sécurité intérieure serait restée les bras ballants après l'écoute d'une conversation téléphonique de Hasna Aït Boulahcen vers la Syrie, jeudi 12 novembreLa djihadiste annonçait à son interlocuteur sa volonté de commettre un attentat en France. Bagatelle ? Non, Bataclan.

Services gouvernementaux "déterminés", mais ... lents à la détente

Le jour même, la DGSE transmet cette information à la DGSI , pour "évaluer le danger potentiel" que représente cette femme, explique le journaliste Azzeddine Ahmed-Chaouch sur le plateau du Petit journal de Canal+. La DGSI, service de renseignement du ministère de l'Intérieur, et la DGSE, placée sous l'autorité du ministre français de la Défense prévoient ensuite un rendez-vous pour approfondir le sujet, mais fixe la date de la rencontre au 16 novembre, quatre jours plus tard. L'"état  d'urgence" n'est visiblement pas en oeuvre... Il sera décrété le 14.
Au lendemain de l'interception de l'appel, plusieurs commandos islamistes commettent une série de carnages dans six lieux de Paris.
Cette négligence sera responsable de 130 morts
de 19 nationalités différentes et les hôpitaux de l'AP-HP ont reçu 415 personnes en relation avec les tueries.

Bernard Cazeneuve nie en bloc

Le journaliste a reçu du ministère de l'Intérieur la confirmation de "toutes ces informations",  mais dans l'émission "Des Paroles et des Actes" sur France 2, le ministricule de Hollande et Valls a démenti catégoriquement. 

Le président, isolé aux Invalides, tente de se mettre en avant,
mais sa tournée diplomatique reste 
inopérante 

François Hollande s'est pourtant mis en scène, vendredi 27 novembre, au cours d'une cérémonie nationale aux Invalides à Paris, en hommage aux victimes civiles anonymes froidement exécutées par des barbares fanatiques et aux 350  blessés lors des attaques qui ont ensanglanté Paris et Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) il y a deux semaines, le vendredi 13 novembre.
"Les attentats du 13 novembre, un "acte de guerre organisé de loin et froidement exécuté" par "une horde d'assassins" qui ont agit "au nom d'une cause folle et d'un Dieu trahi", a ajouté François Hollande."
Sur France Info, chaîne "indépendante" mais néanmoins de "service public", le journaliste Antoine Krempf fait la campagne du pouvoir socialiste en conduisant un procès contre l'opposition.
Démonstration floue,
mais curseur catégorique
Il s'érige en juge du vrai et du faux et accuse d'être "proches de l'extrême droite" les sites et les comptes Twitter qui compensent les lacunes de l'information officielle en dénonçant ces propos et le laxisme de l'actuel ministre de l'Intérieur. Pour discréditer quiconque cherche la vérité sur l'auteur de l'affirmation que "le djihad n'est pas un délit", il agite le chiffon rouge Marine Le Pen qui lui associe Bernard Cazeneuve.
Retour à l'ORTF ou à la Pravda ?

Metronews, organe de presse de l'extrême droite ?
Mieux, à l'issue d'une démonstration tortueuse, en journaliste de blanchiment, voire de désinformation, Krempf tente aussi de blanchir Bernard Cazeneuve qui affirma que "le djihad n'est pas un délit". Krempf rappelle qu'à l'époque, Metronews avait contacté le ministère de l'Intérieur pour avoir une réaction. Voici la réponse "des services du ministère" publiée par nos confrères :
"On ne peut pas interdire des livres dès qu'ils sont choquants. S’il n'y a pas d'appel à la haine ou d'apologie au terrorisme, on ne peut pas l'interdire. Ce n'est pas un délit de prôner le djihad, ce n'est pénalement pas répréhensible"
"En clair [sic]: la phrase ne vient pas de Bernard Cazeneuve mais "des services du ministère", souligne le jésuite du service public... Le ministre n'est pas responsable des déclarations de ses services: ni responsable, ni coupable ! 

Le distinguo est subtile pour les uns, mais  grossier pour tous les autres et indécent de la part d'une presse "décrypteuse" exemplaire : le journaliste stalinien s'en tient au commentaire des services du ministère pour occulter les propos du ministre en personne. Plutôt s'adresser aux saints qu'à leur dieu !

En revanche, L'Express ne nie pas la récupération compassionnelle de la tragédie aux Invalides par le "président de la jeunesse" en deuil. 
"Après une minute de silence, un violoncelle a rendu encore plus poignant cet instant," insiste l'hebdomadaire. 


"A l'issue de son discours, poursuit L'Express, une nouvelle Marseillaise -certes plus martiale [on appréciera la pointe critique]- a cette fois été entonnée par les chanteurs de l'Académie de l'Opéra de Paris, le Choeur de l'Armée française accompagné par l'orchestre de la Garde républicaine.

Le reportage de France Inter est
censé témoigner de l'hommage de la nation aux victimes de la barbarie islamiste, mais 90% des plans de son raccourci sont dédiés à Hollande...

Est-il excessif de juger que les carnages djihadistes sont récupérés à des fins politiciennes ? Nous attendons maintenant  la production des sondeurs...

 

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