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lundi 2 novembre 2015

Air Cocaîne: la juge fait arrêter les pilotes par les gendarmes et scandalise Me Dupont-Moretti

L'avocat de la défense dénonce les "petits abus de droit" de la justice

Lundi à l'aube, les pilotes français 
Pascal Fauret et Bruno Odos, en Dominique
qui ont fui la justice de la Républicaine dominicaine afin "d'échapper à une lourde condamnation pour trafic de drogue", rapporte l'AFP, mais pour être jugés équitablement, selon les autres, ont été "acheminés", selon l'AFP, mais "conduits", selon les autres, par les gendarmes chez la juge marseillaise chargée de l'enquête qui a donné l'ordre de leur humiliation.

Ce comportement de la juge de Marseille interpelle. Au micro de LCI, Me Eric Dupont-Moretti, l'un des avocats des pilotes, s'est dit "scandalisé" du traitement infligé en France aux pilotes qui ont fui après avoir été condamnés à 20 ans et assignés à résidence en République dominicaine. Plutôt que de les convoquer, la juge marseillaise qui instruit l'enquête française sur l'affaire Air cocaïne a fait interpeller les deux hommes à leur domicile où ils se tenaient pourtant à la disposition de la justice. Les gendarmes sont venus les chercher lundi matin, ont révélé des sources proches du dossier.
VOIR et ENTENDRE l'état de la situation politico-judiciaire : 

Les gendarmes se sont présentés aux domiciles de Pascal Fauret, 55 ans, dans la banlieue de Lyon, et de Bruno Odos, 56 ans, en Isère, selon ces sources. Ils escortaient les pilotes dans le cadre de la mise en oeuvre d'un mandat d'amener de la part de la juge d'instruction.

VOIR et ENTENDRE Me Dupond-Moretti laisser éclater son "indignation sur LCI:


En France, on n'extrade pas, mais on embarque...

"C'est une initiative personnelle, il faut arrêter de fantasmer"

Me Eric Dupont-Moretti a grondé mardi, lors d'un point presse avec l'un des deux pilotes français, Pascal Fauret. "Mon réflexe, c'est de retourner dans mon pays", a expliqué ce dernier.
"Fatigué", il "essaie de réaliser qu'[il] est rentré" en France. Au lendemain de la révélation de sa fuite rocambolesque de la République dominicaine, Pascal Fauret s'est exprimé devant la presse mardi. Mais"pas question" alors d'évoquer "les modalités du départ ou l'évasion, comme vous l'appelez", a prévenu Me Eric Dupont-Moretti, qui assistait l'un des deux pilotes français de cette affaire dite Air Cocaïne. "Vous imaginez bien qu'elle [l'évasion] n'a pas été faite seule. En France, elle ne constitue pas une infraction", a rappelé l'avocat, avant d'ajouter plus tard que la fuite n'a pas été organisée par "une équipe de barbouzards qui aurait été financée par l'Etat français". "Il faut arrêter de fantasmer, c'est une initiative personnelle", a-t-il insisté.
VOIR et ENTENDRE la colère de Me Jean Reinhart, interrogé par TF1 la semaine dernière :

"Cette décision, je l'ai prise à titre personnelle après le verdict du 15 août"
qui l'a condamné à 20 ans de prison pour trafic de drogue - dont ils se disent innocents - avec son collègue Bruno Odos et deux autres ressortissants français, explique Pascal Fauret. "A partir du moment où on a affaire à une justice qui ne mène pas d'enquête et qui nous condamne parce qu'on est Français et pas de bons Chrétiens", la seule solution était de fuir. Le pilote raconte avoir été "enfermé 15 jours dans un cachot", puis dans un centre de haute sécurité. "On m'a rasé la tête", se souvient-il, rappelant qu'il était venu en République dominicaine "pour [son] travail".

"Mon réflexe, c'est de retourner dans mon pays" pour "m'exprimer" devant la justice française, affirme-t-il. Me Dupont-Moretti l'a d'ailleurs rappelé : "Il était important que cette évasion de cette justice dominicaine se fasse au grand jour, c'est pour ça que vous êtes ici. Mais pour signifier aussi au juge marseillais que ces hommes ne sont pas en fuite, ils sont à la disposition de la justice [de leur pays]. Il suffit d'une date pour que nous nous rendions à la convocation", a affirmé l'avocat, ajoutant qu'il n'était pas nécessaire de délivrer un mandat d'arrêt. "Ils respirent un peu avec leur famille (...). Ils sont partis et ils ont bien fait de le faire".

Une exfiltration rocambolesque

Les deux hommes étaient les pilotes d'un Falcon 50 intercepté en mars 2013 à l'aéroport de Punta Cana avec 680 kg de cocaïne à son bord. Ils ont été condamnés mi-août à Saint-Domingue à 20 ans de prison mais avaient été laissés libres en attendant leur procès en appel.
Des proches ont alors organisé dans le plus grand secret une opération d'exfiltration rocambolesque, par bateau, puis par avion, et ils ont réussi à regagner la France fin octobre, assurant toutefois s'en remettre à la justice française pour prouver leur innocence. Ils attendaient depuis d'être entendus par la juge marseillaise qui enquête depuis février 2013 sur un vaste trafic de drogue transatlantique.
VOIR et ENTENDRE pourquoi les deux pilotes n'avaient pas le droit de retourner en France:




VOIR et ENTENDRE 
le témoignage de l'expert aérien qui a aidé les deux pilotes à s'enfuir:
 

VOIR et VOIR  ET ENTENDRE
l'amertume des deux Français restés en République dominicaine:


VOIR et ENTENDRE
la version publique allégée de BFMTV:
La République dominicaine se "prépare à lancer" un mandat d'arrêt international contre les deux pilotes français.

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